Pour passer clandestinement à Sebta, ils prennent un jetski
A bord d’un jetski lancé à pleine vitesse, le passeur lâche son passager clandestin près de la côte de Sebta. Ce nouveau moyen de passage est une réponse des trafiquants au renforcement de la frontière terrestre.
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Le 2 septembre 2014 à 12h43
Modifié 2 septembre 2014 à 12h43A bord d’un jetski lancé à pleine vitesse, le passeur lâche son passager clandestin près de la côte de Sebta. Ce nouveau moyen de passage est une réponse des trafiquants au renforcement de la frontière terrestre.
Les passeurs, rarement à cours d’idées, ont trouvé un nouveau moyen pour faire passer des immigrants clandestins du Maroc vers l’Europe. Depuis cet été, ils empruntent des jetskis dotés de puissants moteurs au départ des côtes marocaines en direction de l’enclave espagnole de Sebta.
L’escapade répond toujours à la même organisation : un pilote et son passager (clandestin) partent du Maroc vers Sebta, puis le passager est lâché en mer alors que le jetski est lancé à vive allure afin de ne pas se faire repérer. Le passager n’a plus qu’à regagner à la nage la plage sebtie la plus proche. Ces passages ne font en plein jour, toujours entre 14h30 et 16h30, les conducteurs se faisant passer ainsi pour des simples vacanciers amateurs de jetski.
Selon des sources sécuritaires citées par l’agence de presse espagnole Efe, 12 clandestins subsahariens ont immigré illégalement à Sebta de cette manière au cours des mois de juillet et août de cette année. Mais tous ne sortent pas indemne de ce « largage » en pleine mer : l’un d’entre eux a regagné péniblement le rivage après s’être blessé en sautant du jetski.
Il semble que ce nouveau moyen d’immigrer en Europe soit une réponse des trafiquants d’êtres humains au renforcement de la clôture de sécurité qui rend de plus en plus difficile le franchissement par voie terrestre.