Jlec, une capacité de production supplémentaire, de nouvelles ambitions
Prévue pour début 2014, la mise en exploitation de la centrale 6 de Jlec n’a eu lieu que le 15 avril, tandis que la 6e unité, toujours en phase d’essais, devra attendre. Il s’agit d’un investissement de 13 MMDH. Jlec table sur un chiffre d'affaires de 9,5 MMDH.
Jlec, une capacité de production supplémentaire, de nouvelles ambitions
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Bilal Mousjid
Le 30 avril 2014 à 11h08
Modifié 30 avril 2014 à 11h08Prévue pour début 2014, la mise en exploitation de la centrale 6 de Jlec n’a eu lieu que le 15 avril, tandis que la 6e unité, toujours en phase d’essais, devra attendre. Il s’agit d’un investissement de 13 MMDH. Jlec table sur un chiffre d'affaires de 9,5 MMDH.
«Son exploitation commerciale démarrera au cours de ce trimestre», annonce sans autre précision, Omar Alaoui M’hamdi, directeur général adjoint de Taqa Morocco, filiale du groupe émirati qui détient Jlec. Les nouvelles unités ont ceci de différent qu’elles sont équipées par Alstom et ABB, en lieu et place du vieux matériel Mitsubishi, déjà has been, des centrales 3 et 4.
Dotées chacune d’une puissance de 350 MW, les deux centrales, qui ont coûté 13 milliards de DH, doubleront la capacité installée. Le premier producteur privé d’électricité au Maroc, coté à la bourse de Casablanca depuis décembre 2013, verra ainsi sa capacité grimper à 2056 MW. «C’est le plus grand financement international de ces dix dernières années au Maroc (…) avec, pour la première fois, la participation d'organismes de crédit japonais et coréens à une opération de financement de projets au Maroc», souligne-t-on.
Respect de l'environnement
Les nouvelles capacités de productions impliquent bien entendu de nouveaux engagements. Ceux-ci, édictés par les bailleurs de fonds, sont notamment liées au respect de l’environnement. En effet, ce ne sont pas moins de 200 millions de dollars qui ont été investis pour un nouveau traitement de l’eau et des fumées. «On lave désormais la fumée avant de la lâcher dans l’air», explique un responsable de Jlec.
C’est que le groupe émirati voit grand. Après l’introduction en bourse, on table d’ores et déjà sur un chiffre d’affaires de 9,5 milliards de DH, d’après Omar Alaoui M’hamdi, contre quelque 5 milliards en 2013. Objectif largement réalisable, lorsque l’on sait que l’ONEE s’engage dans un contrat «take or pay» à rémunérer Jlec son fournisseur sur la base de la puissance disponible avec des tarifs prédéfinis sur une longue durée.
Le prix de l'électricité dépend de celui du charbon
Mieux encore : c’est l’Office qui achète le charbon à partir duquel Jlec produit l’électricité. Electricité qu’il lui vend ensuite à 0,35 DH/KW. «C’est le prix le moins cher, comparé à celui de l’éolien et du solaire», nuance le directeur adjoint. Le prix de l’éolien, qui n’en est qu’à ses balbutiements, oscille entre 0,6 et 0,8 DH. «Cela dit, poursuit Omar Alaoui M’hamdi, le prix que l’on pratique dépend du prix du charbon.»
Le contrat, à l’issue duquel l’ensemble des installations reviendra à l’ONEE, prendra fin dans trente ans. «Nous espérons qu’un jour l’ONEE n’aura qu’un rôle de régulateur, comme l’ANRT», conclut le directeur adjoint de Taqa Morocco, qui déclare par ailleurs «être sur des projets en Afrique,» sans en dire davantage. Le courant passera sans doute.
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Le 30 avril 2014 à 11h08
Modifié 30 avril 2014 à 11h08