Maroc 2014, la bataille de l’image internationale est bien engagée
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admin
Le 5 avril 2014 à 17h57
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Coup sur coup et en moins d’une semaine un média et un centre d’études prestigieux, The Washington Institute et Der Spiegel, ont publié des commentaires qui valorisent l’action du Maroc dans plusieurs domaines: diplomatie en Afrique et lutte contre l’extrémisme, cohérence de sa politique intérieure et sécuritaire et émergence en tant que pays sûr en Méditerranée.
Si certains de nos hommes politiques ou de nos journaux ont pour habitude de s’accrocher à ce que peuvent dire ou écrire les journaux espagnols ou français, attachons-nous, pour une fois, à voir ce qu’un institut américain ou l’un des hebdomadaires allemands de référence rapportent sur le Maroc en essayant de voir ce qu’il y a de vrai.
C’est le 28 mars dernier que le Washington Institute, sous la plume de la chercheure Vish Sakthivel spécialisée dans l’étude du Maroc et de l’Algérie révèle dans un article écrit à la veille de l’arrivée de John Kerry dans la région qu’ «au Mali les Marocains sont considérés “nicer“, plus sympas, que les Algériens à Bamako et au nord du pays». Et Mlle Sakthivel d’expliquer que là où les Algériens sont soupçonnés de considérer le Mali comme un satellite, le Maroc aide le pays et ses habitants, même si des objectifs politiques, géopolitiques et sécuritaires sont très présents dans la stratégie marocaine.
Hier vendredi 4 avril, c’est l’hebdo allemand der Spiegel qui est venu rappeler le chemin parcouru par le Maroc depuis les attentats de mai 2003 de Casablanca, ceux de Madrid de mars 2004 et Argana en mai 2011.
Sur une carte très explicite, on voit clairement comment la situation sécuritaire marocaine est plus contrôlée que dans les autres Etats de la Méditerranée du sud ou de l’est, mais également que dans la plupart des pays des Balkans ou qu’en Turquie où la Syrie et la Crimée ne sont pas très loin, ou en Ukraine. En fait autour la Méditerranée, le Maroc, le Monténégro et Israël sont les pays dotés de la meilleure sécurité.
Même le site TSA, Tout sur l’Algérie, titre: «Pour l’Occident, le Maroc est meilleur élève que l’Algérie ». Pour TSA qui constate les avancées marocaines en creux, la visite de John Kerry est «l’occasion pour Washington de constater le manque de réformes en Algérie».
TSA rappelle ce que dénoncent les ONG internationales, «le manque de réformes (…) symbole de blocages structurels» et «les entraves à l’indépendance des associations, un des marqueurs de la démocratisation des sociétés». Alors que l’Algérie est membre de la commission des droits de l’homme des Nations unies à Genève depuis janvier 2014 et jusqu’en décembre 2015, les ONG internationales telles que Transparency International ou Human Rights Watch sont interdites de mener des enquêtes indépendantes dans le pays, à Alger ou à Tindouf.
Mais surtout note TSA, si «le Maroc est meilleur élève», c’est en raison de la «révolution douce au Maroc sous le contrôle permanent de la monarchie et des conseillers du monarque marocain». L’article repris par Courrier International figure en bonne place sur le site web de l’hebdomadaire du groupe Le Monde.
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