Des ONG environnementales marocaines demandent un plus grand soutien de l'UE

Le 9 mars 2014 à 9h07

Modifié 9 mars 2014 à 9h07

Lors d'une rencontre de travail tenue en début de semaine entre l’UE et les ONG environnementales marocaines, il a été question d’enrichir le débat sur la politique de voisinage, qui implique, en tout une trentaine d’ONG marocaines.

La consultation avec la société civile a débouché sur un ensemble de remarques et de recommandations formulées par les ONG marocaines. Ces propositions alimenteront le dialogue de la délégation européenne, lors de la réunion de son sous-comité technique environnement.

Quatre associations ont pris part au dialogue avec l’UE. Il s’agit de l’association des sciences de la vie et de la terre, l’association des amis du parc d’Ifrane, l’association du Gharb pour la protection de l’environnement et l’espace de solidarité et de coopération de l’Oriental.

L’essentiel des points soulevés par les associations concerne le manque d’implication du gouvernement dans le soutien aux projets environnementaux. D’ailleurs, les ONG estiment qu’il existe une mauvaise coordination des départements ministériels en la matière. Sur ce même point, elles critiquent le manque de concertation avec la société civile dans l’élaboration de la stratégie nationale «le plan Maroc vert.»

Lors de cette réunion, il a été également question du niveau d’implication de l’UE dans l’appui aux chantiers environnementaux. Les ONG environnementales espèrent un soutien renforcé de l’UE, à l’instar de celui accordé aux organisations de défense des droits de l’Homme. Elles comptent sur le soutien de l’UE pour renforcer la capacité de plaidoyer et de suivi des politiques publiques par le sous-comité environnement.

Par ailleurs, les associations dénoncent le manque d’opérationnalisation des lois environnementales malgré les grandes avancées législatives en la matière. Sur ce même volet, les ONG proposent que la loi sur les ressources hydrauliques soit révisée pour prendre en compte les écosystèmes aquatiques et les zones humides, en insistant sur le fait que la société civile aurait dû être consultée dans le processus d’élaboration du plan national de l’eau.

Au niveau régional, les ONG proposent d’intégrer la composante environnementale et le changement climatique dans la planification stratégique des collectivités territoriales, à travers notamment les plans communaux de développement. Elles réclament l’implication de la société civile dans les comités régionaux d’études d’impact.

Les quatre ONG regrettent le retard dans la promulgation de la loi sur le littoral, et la dégradation du domaine forestier suite à la mise en œuvre du plan Azur. Même ressenti concernant les initiatives dediversification du bouquet énergétique moyennant le recours au gaz de schiste.


 

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