Kid’ikoi, le grand magazine pour les petits

La presse marocaine se réjouit de la naissance d’un nouveau petit frère. Une première aux Maroc avec ce produit culturel qui attache un intérêt capital à informer et divertir les 8-13 ans.  

Kid’ikoi, le grand magazine pour les petits

Le 23 janvier 2014 à 11h22

Modifié 23 janvier 2014 à 11h22

La presse marocaine se réjouit de la naissance d’un nouveau petit frère. Une première aux Maroc avec ce produit culturel qui attache un intérêt capital à informer et divertir les 8-13 ans.  

Ils sont hauts comme trois pommes, curieux, touche-à-tout et passionnés. Nul doute, nos bambins méritaient amplement un espace d’expression qui leur est propre. Eh bien, c’est désormais chose faite avec ce projet inédit porté par Myriam Ezzakhrajy et Najoua Moustatir Sabbahe. Les deux femmes, issues du monde de la presse et de la communication mais totalement acquises à la cause de l’enfance et l’éducation, donnent naissance à Kid’ikoi, le premier mensuel qui s’adresse aux petits âgés de 8 à 13 ans, en proposant un subtil mélange d’information et de divertissements à déguster pour son « 4 heures ».

Un pari risqué

Ce magazine est avant tout l’aboutissement d’un « rêve commun », s’enthousiasme Myriam Ezzakhrajy. L’idée a en effet longuement été cajolée, chérie « dans un coin de ma tête et de mon cœur », avoue la co-fondatrice, avant que la rencontre fortuite, quelques mois auparavant avec Najoua Moustatir Sabbahe, spécialiste de la communication, ne constitue un déclic. « Lorsque nous avons réalisé que nous avions le même désir de créer une presse spécialisée pour la jeunesse, que nous partagions la même vision » plus rien n’a arrêté les jeunes femmes. « Nous nous sommes mises au travail jour et nuit, quasiment immédiatement pour mettre en place notre concept », explique la journaliste. Un labeur colossal pour lancer un magazine dans un contexte « morose » pour la presse marocaine et un pari osé en s’immisçant « dans un créneau encore vierge », souligne Myriam Ezzakhrajy.

Savoir écouter

Convaincue par ailleurs que certains adultes ont souvent la fâcheuse tendance de parler au nom de leurs chérubins sans consultations préalables, cette professionnelle de la presse insiste sur la nécessité de les écouter, simplement. Kid’ikoi fait ainsi de ce dernier postulat, un principe fondamental, selon Myriam Ezzakhrajy. « Nous n’avons aucune vocation moralisatrice, loin de là ! Nous souhaitons au contraire nous mettre au niveau des enfants, les regarder dans les yeux et surtout les écouter », ajoute-t-elle. Un crédo qui trouve sa déclinaison concrète dans le fonctionnement du magazine, puisque l’équipe rédactionnelle entend inviter régulièrement un jeune lecteur aux conférences de rédaction afin qu’il y fasse part de son opinion sur le précédent numéro et suggère des sujets et thématiques pour la production à venir.

« Une cible délicate »

Cette collaboration trans-générationnelle est une gageure. Elle assure au mensuel de parler le langage des enfants, d’être légitime dans leur univers. « Il nous arrive d’ailleurs très souvent d’appeler nos enfants respectifs pour leur demander comment tu dis ci ou ça avec tes copains », s’amuse Myriam Ezzakhrajy, avant de relever vigoureusement qu’avec sa petite équipe, ils « ne sont pas là pour faire n’importe quoi ! » Il s’agit d’un projet tout ce qu’il y a de plus sérieux avec ses rubriques santé, sport, culture, geek, ses agendas et dossiers, à destination d’une « cible très délicate », affirme la co-fondatrice.

Toutefois, si la fibre de l’enfance est indispensable pour mener ce projet à bien, le concours d’experts, tels que des pédopsychiatres, s’avère également primordial. « Dans un prochain numéro, nous souhaitons aborder une question difficile évoquée par l’Unicef, à savoir des thématiques autour de la violence. Il y va de notre responsabilité de les informer de manière adaptée. Nous n’allons évidemment pas les confronter à des images de guerres ou autres ». Aussi la présence et la contribution de spécialistes prend donc tout son sens dans ces cas de figures.  

Ce magazine jeunesse, incarné par la bouille espiègle de sa mascotte nommée « Ikoi », souhaite en effet accompagner les plus jeunes de nos concitoyens dans leur développement, et tenter de répondre aux incalculables « pourquoi » qui se bousculent dans leurs têtes – et qui ont bien souvent le don de faire tourner les parents en bourrique. Entre 8 et 13 ans, les enfants commencent en effet à gagner en autonomie et intègrent une phase d’intellectualisation de leur environnement, selon Myriam Ezzakhrajy. Leur fournir une lecture adaptée à leurs nouvelles attentes leur permet ainsi de poursuivre ce cheminement.

Kid’ikoi dans les écoles

Ces réflexions ont sans doute inspiré les fondatrices de ce support jeunesse qui envisagent de mettre en place des partenariats avec les établissements scolaires, francophones, bilingues et arabophones. « La proposition a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme », se réjouit Myriam Ezzakhrajy. « Il semblerait que les écoles soient demandeuses de ce type de lectures. Nous avons eu l’occasion de nous apercevoir que certaines classes utilisaient des hebdomadaires généralistes ou des quotidiens à l’occasion. Notre magazine est, en toute humilité, probablement plus adéquat » pour ces jeunes lecteurs.

Si, pour le moment le mensuel n’est diffusé qu’en langue française, une publication en langue arabe n’est pas exclue à l’avenir. A seulement 20 DH, le magazine Kid’ikoi, disponible dans tous les points de vente de presse, saura certainement réjouir les plus petits et fera sûrement pâlir tous les parents de jalousie.

 

 

 

 

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