Marrakech, cité du renouveau permanent : les premières précisions
6,3 milliards d'investissements en culture, urbanisme, gestion communale, environnement. Le projet, lancé hier, suscite, de par son ambitions, de nombreuses questions. Médias 24 vous livre les premiers détails.
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Bilal Mousjid
Le 7 janvier 2014 à 17h25
Modifié 7 janvier 2014 à 17h256,3 milliards d'investissements en culture, urbanisme, gestion communale, environnement. Le projet, lancé hier, suscite, de par son ambitions, de nombreuses questions. Médias 24 vous livre les premiers détails.
Baptisé "Marrakech, cité du renouveau permanent", le méga-projet, inauguré lundi 6 janvier par le roi, prévoit un investissement colossal : 6,3 milliards de dirhams d'ici 2017. Objectif : «Accompagner le développement économique, l'expansion urbaine de la ville et mettre en avant son patrimoine culturel», selon Fatima Zahra El Mansouri, maire de Marrakech.
S'agissant du volet culturel, outre la réhabilitation du théâtre royal et de la Zaouia El Kettania, deux projets retiennent particulièrement l'attention: la création d'une cité des arts populaires et d'un musée du patrimoine immatériel. En quoi consistent-ils au juste? Le premier vise à redonner un nouveau souffle à Jamaa Lefnaa, place emblématique de la première destination touristique du royaume, qui va bénéficier de moyens, et donc de plus de promotion tant au niveau national qu'international.
Quant au second projet, à l'appellation quelque peu vague, du musée du patrimoine immatériel, il est question d'un musée dédié au livre, le parent pauvre de la stratégie touristique du pays. «Cela nous permettra de mettre en avant l'aspect culturel de la ville à travers le livre», explique Fatima Zahra El Mansouri à Médias 24.
Autre point important: le caractère consensuel du projet. Ce ne sont pas moins de huit ministères qui vont devoir mettre la main à la pâte, en plus de la mairie de Marrakech, la région de Tensift-Al Haouz et l'Office national marocain du tourisme (ONMT). «Mettre à profit les synergies aboutira à coup sûr au succès du projet», souligne Abderrafie Zouiten, directeur de l'ONMT.
La présence de l'ONMT relève bien entendu de l'évidence. Le projet «Marrakech, cité du renouveau permanent» ne peut atteindre son objectif que s'il est accompagné d'une promotion digne de la première destination du royaume.
D'où la création du Fonds régional de promotion touristique, dont le budget est déjà prêt: quelque 400 millions de DH (étalés sur quatre années). Cela fait 100 millions DH par année, dont l'ONMT paie 70. La mairie et la région payent, quant à elles, les 30 millions restants.