PSA: La France se prononcera en temps voulu sur une entrée au capital
L'Etat français se prononcera en temps voulu sur une éventuelle participation à l'augmentation de capital du constructeur automobile PSA, a indiqué vendredi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
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admin
Le 13 décembre 2013 à 15h33
Modifié 13 décembre 2013 à 15h33L'Etat français se prononcera en temps voulu sur une éventuelle participation à l'augmentation de capital du constructeur automobile PSA, a indiqué vendredi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
« La question » d'une éventuelle entrée de l'Etat au capital de PSA « se posera certainement mais pour l'instant laissons les entreprises discuter entre elles », a indiqué le ministre interrogé sur BFMTV. « L'Etat décidera quand nous aurons la connaissance de la nature exacte de l'accord entre Dongfeng et PSA », a-t-il ajouté, répétant que « la ligne rouge, c'est que PSA reste français ». « L'Etat a l'argent pour faire beaucoup de choses, surtout en matière industrielle », a assuré M. Montebourg.
Il a fait valoir les 100 milliards d'euros de participations dans des entreprises dont dispose l'Etat, qui peut s'en séparer « à dose homéopathique » pour se « constituer des moyens d'actions pour entrer au capital d'autres entreprises ». L'Américain General Motors a annoncé jeudi son intention de céder sa part de 7% dans le capital de PSA qui a lui-même annoncé travailler sur une augmentation de capital et étudier une entrée au capital du chinois Dongfeng.
L'hypothèse d'une entrée de l'Etat au capital du constructeur, parallèlement à celle de Dongfeng, est évoquée depuis des mois. Une telle initiative permettrait de maintenir PSA sous pavillon français. L'Etat a déjà un pied au sein du constructeur : il a apporté il y a un an une garantie à sa filiale bancaire d'un montant maximal de 7 milliards d'euros d'ici fin 2015, et a obtenu en échange l'arrivée d'un homme de confiance, Louis Gallois, au conseil de surveillance du groupe automobile.PSA et Dongfeng ont déjà une coentreprise, DPCA, qui exploite trois usines à Wuhan (centre-est de la Chine).
(Avec AFP)
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