Protection de l'enfance au Maroc: les partenaires font cavaliers seuls
Le monde célèbre la journée internationale des droits de l’enfant, Bassima Hakkaoui aussi. L’association «touche pas à mon enfant» s’est saisie de l’occasion pour affirmer son soutien à la cause et nouer de nouveaux partenariats à l’échelle continentale.
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Amine Belghazi
Le 20 novembre 2013 à 17h10
Modifié 20 novembre 2013 à 17h10Le monde célèbre la journée internationale des droits de l’enfant, Bassima Hakkaoui aussi. L’association «touche pas à mon enfant» s’est saisie de l’occasion pour affirmer son soutien à la cause et nouer de nouveaux partenariats à l’échelle continentale.
Bassima Hakkaoui voit grand pour les petits! Sa volonté: mettre au point un politique publique intégrée pour la protection de l’enfance. Ce programme, lancé en partenariat avec l’Unicef, des associations concernées, ainsi que différents départements ministériels, vise à consulter les enfants afin de recueillir leurs attentes.
Le projet est à son stade embryonnaire. Ainsi, la réunion d’ouverture de la journée de formation des assistants en charge de la consultation des enfants aura lieu le jeudi 21 novembre. A terme, les équipes seront amenées à faire des consultations sur le terrain auprès de différentes catégories d’enfants: dans les centres de protection de l’enfance, au parlement de l’enfant, dans les conseils communaux des enfants et dans les clubs pour enfants dans les établissements scolaires. Une deuxième phase des consultations se fera sur les réseaux sociaux, et ce afin de donner la possibilité aux enfants d’exprimer leurs avis et propositions.
Cette phase de collecte des recommandations s’étalera jusqu’au 15 décembre 2013. Elle verra la contribution du ministère de la Jeunesse et du Sport, du ministère de l’Education nationale, de l’Observatoire national des droits de l’enfant, de l’institut d’entraide nationale et enfin des associations disposant d’un centre d’accueil pour enfants.
Pourtant, cela ne réjouit pas Najat Anwar, présidente de l’association «Touche pas à mon enfant». Elle déplore «l’absence de considération qui frôle le dédain émanant de Mme Bassima Hakkaoui.» Et pour cause, son association n’a pas été conviée pour prendre part à une journée d’étude sur les violences sexuelles.
Qu’à cela ne tienne! L’association a signé le 19 novembre à Agadir des conventions pour la création d’antennes dans trois pays de l’Afrique subsaharienne. Il s’agit d’ouvrir des centres au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Bénin pour une durée d’une année, suivant les recommandations de l’association marocaine. Ces contrats sont renouvelables tacitement.
Constat à la limite de l’ironie: chercher des partenariats à plusieurs milliers de kilomètres au lieu de trouver un terrain d’entente avec les institutions nationales revient à conforter le fameux adage selon lequel les Marocains se sont mis d’accord pour ne jamais se mettre d’accord!
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