Quelques jours plus tard, il a déclaré qu’un contrat de 600 millions de dollars a été signé. La presse automobile fait le rapprochement…

Le Roi Mohammed VI était présent, le 3 novembre, aux compétitions de la 5ème édition du Grand Prix Formule 1 à Abu Dhabi, et il a été vu en compagnie de Bernie Ecclestone, «le grand argentier» de la Formule 1. Ensemble, ils ont visité les différentes dépendances du circuit.

Quelques jours plus tard, l’homme fort de la Formule 1 annonçait qu’il venait de boucler un contrat d’une valeur de 600 millions de dollars, sans pour autant donner plus de précision, rapporte le portail Autoweek.  

Pour sa part, Bild fait le rapprochement et estime que ce contrat concerne l’organisation future d’un Grand Prix de F1 au Maroc. De plus, il se trouve qu’à l’exception de l’Antarctique, l’Afrique est désormais le seul continent à ne pas être représenté dans le calendrier du championnat de F1. «Ecclestone souhaiterait y remédier», estime motorsport.

Auparavant, précisément en décembre 2012, Nextgen-auto révélait que le Roi s’était entretenu avec Bernie Ecclestone à ce sujet.

Selon ce portail, «le Roi Mohammed VI avait indiqué au grand argentier de la F1 ses projets pour doubler le nombre de touristes au Maroc d’ici à 2020 et qu’un Grand Prix de F1 permettrait de donner un coup de turbo à ses projets. Ecclestone était d’accord sur le principe mais pas convaincu».

« J’ai déjà rencontré le Roi il y a deux ans déjà à ce sujet. Pourquoi est-ce que ce serait bon que la F1 se rende au Maroc? Les constructeurs ne vendent presque rien là-bas. Et combien de personnes viendraient voir la course?», avait-il déclaré.

Il aurait également ajouté que «la liste des pays organisant des grands prix de F1 est longue, Monaco, France, USA, Argentine, Hong Kong, Mexique, Pologne, Afrique du Sud, Thaïlande, Bahrein ou Grèce, rajouter le Maroc ne serait d’aucun intérêt, pour un secteur déjà saturé», selon Total F1. 

En 1958, le Maroc avait accueilli le Grand Prix de Formule 1 à Aïn Diab à Casablanca. Parmi ses événements marquants : la retraite de Mike Hawthom, champion du monde des pilotes à l'issue de cette course, mais aussi la mort tragique de Stuart Lewis-Evans. A l’époque, son manager n’était autre que Bernie Ecclestone.

A noter que la ville de Marrakech accueille depuis 2009 une course du championnat du monde du WTCC.