Les peines alternatives: moins coûteuses et plus bénéfiques pour l'Etat et la société

L'application des peines alternatives aux peines privatives de liberté, à l'instar de ce qui est en vigueur dans plusieurs pays européens, s'est avérée moins coûteuse et plus bénéfique pour l'Etat et la société, ont affirmé plusieurs experts participant aux travaux d'un colloque international sur la question, qui s'est ouvert mercredi 30 octobre 2013 à Rabat.  

Les peines alternatives: moins coûteuses et plus bénéfiques pour l'Etat et la société

Le 30 octobre 2013 à 17h00

Modifié 30 octobre 2013 à 17h00

L'application des peines alternatives aux peines privatives de liberté, à l'instar de ce qui est en vigueur dans plusieurs pays européens, s'est avérée moins coûteuse et plus bénéfique pour l'Etat et la société, ont affirmé plusieurs experts participant aux travaux d'un colloque international sur la question, qui s'est ouvert mercredi 30 octobre 2013 à Rabat.  

Intervenant lors de ce colloque organisé sous le thème «Les peines alternative au Maroc: une urgence, une nécessité», ces experts ont relevé que l'application des peines alternatives, dont la médiation, les travaux d'utilité publique et les amendes, permet notamment de réduire l'encombrement dans les prisons.

Certaines mesures adoptées par des pays européens, dont la France, sont moins coûteuses que les peines privatives de libertés, a estimé le directeur du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Pierre-Vincent Tournier, notant qu'une telle approche permet de réduire la surpopulation carcérale et les dépenses pour la réhabilitation et la réinsertion des prisonniers.

Il est impossible de régler le problème de la surpopulation carcérale sans une réduction du taux de la criminalité et de la délinquance parmi les jeunes, a ajouté le criminologue.

De son côté, le doyen de l'université Saint-Louis Bruxelles, Yves Cartuyvels, a présenté la médiation pénale en tant que moyen efficace pour gérer les conflits et une nouvelle philosophie de justice qui consacre l'idée de l'équité plutôt que de la sanction.

Le secrétaire Général du Conseil national des droits de l'Homme, Mohamed Sebbar a souligné la nécessité d'inclure les peines alternatives aux peines privatives de liberté au sein du système pénal national, tout en soulignant que près de 7.000 personnes purgent des peines inférieures à six mois de prison dans les établissements pénitentiaires.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la contribution du Conseil au processus de réforme globale de la justice au Maroc, et en droite ligne de la mise en œuvre des recommandations du rapport du CNDH sur la situation dans les prisons au Maroc. Lequel rapport préconise «de prévoir des peines alternatives dans le Code pénal, notamment les travaux d'intérêt général non rétribués et le retrait du permis de conduire, et d'accorder au juge d'application des peines la compétence du suivi de l'exécution effective des peines alternatives et d'évaluation de leur effet sur le comportement de la personne condamnée».

(Avec MAP)

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