Tomate : une filière en perte d’énergie
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admin
Le 25 octobre 2013 à 13h44
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Selon une information relayée par la presse espagnole, la superficie de plants de tomates au Maroc baisse de 5% cette année. La production de concombre serait également en berne ; seul le piment se porterait bien.
Contacté par Médias 24, Omar Mounir, vice-président de l’APEFEL (Association Marocaine des Producteurs et Producteurs Exportateurs de Fruits et Légumes), confirme également que la campagne de la tomate n’a pas été excellente: «A l’heure actuelle, l’Europe n’a pas fini sa production et la nôtre vient tout juste de commencer ; il faut attendre le mois prochain pour se prononcer sur la campagne à venir».
Pourtant, ce professionnel admet que depuis 2008, la filière de la tomate constate de nombreuses pertes : «Chaque année, de nombreux petits agriculteurs mettent la clé sous la porte, et les structures les plus solides, si elles ne perdent pas, elles ne gagnent plus grand-chose non plus», explique-t-il.
La tomate, qui constitue avec les poivrons, les courgettes l’essentiel de la production marocaine de primeurs, risque de voir son prix grimper au cours des prochaines années, notamment avec le projet de loi de Finances 2014 qui prévoit de taxer les agriculteurs, jusque-là exonérés d’impôts.