Syrie: violents combats dans l'Est, 10 soldats exécutés

Des combats intenses font rage à Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, où des jihadistes ont exécuté 10 soldats au lendemain de la mort d’un général du renseignement.  

Syrie: violents combats dans l'Est, 10 soldats exécutés

Le 18 octobre 2013 à 13h24

Modifié 18 octobre 2013 à 13h24

Des combats intenses font rage à Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, où des jihadistes ont exécuté 10 soldats au lendemain de la mort d’un général du renseignement.  

Parallèlement, l’ONU et les Etats-Unis continuaient de pousser pour la tenue d’une conférence de paix malgré les divisions à ce sujet au sein de l’opposition: le secrétaire d’Etat John Kerry va se rendre de nouveau en Europe pour discuter de cette conférence dite Genève-2, espérée en novembre.

De son côté, l’émissaire de l’ONU pour la Syrie Lakhdar Brahimi entame samedi en Egypte une tournée régionale pour préparer cette conférence de paix.

Sur le terrain, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales, a fait état de violents combats qui ont commencé dans la nuit à Deir Ezzor, la grande ville de l’est du pays.

La ville a en outre subi plusieurs frappes aériennes vendredi matin, qui ont fait des blessés et endommagé des maisons, a ajouté l’OSDH sans pouvoir donner de bilan précis.

Ces frappes sont intervenues après une progression des rebelles dans le quartier de Rashdiya, jusqu’à présent tenu par les forces du régime, où le général Jamaa Jamaa, chef du renseignement militaire de la région, a été tué jeudi.

La télévision publique syrienne a évoqué la mort «en martyr» du général Jamaa «alors qu’il accomplissait son devoir national de défendre la Syrie (...) et de pourchasser les terroristes à Deir Ezzor».

Selon l’OSDH, le général Jamaa a été tué par un tireur embusqué pendant des combats entre jihadistes et soldats à Rashdiya.

Dans ce même quartier, des combattants du front al-Nosra, lié à Al-Qaïda, ont capturé 10 soldats qu’ils ont ensuite exécutés, selon l’OSDH.

En dépit des violences, le vice Premier ministre syrien Qadri Jamil a évoqué jeudi la date des 23 et 24 novembre pour la conférence de paix à l’occasion de laquelle Washington et Moscou veulent réunion autour d’une même table des représentants du régime et de l’opposition.

L’ONU a cependant rappelé qu’il revenait à son secrétaire général Ban Ki-moon de convoquer la conférence et d’en annoncer la date.

«Aller de l’avant»

Dans le cadre de sa tournée pour préparer Genève 2, le médiateur Lakdhar Brahimi doit se rendre à Damas et à Téhéran, a indiqué sa porte parole.

A la radio américaine, M. Kerry a pour sa part insisté sur le besoin «d’aller de l’avant» dans le processus de paix syrien. «Il n’y a pas de solution militaire», a-t-il répété, alors qu’aucun des belligérants ne prend le dessus.

Il participera mardi à Londres à la réunion des «Amis de la Syrie», les pays soutenant l’opposition (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Turquie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Egypte et Jordanie).

Quelle que soit sa date, déjà plusieurs fois reportée, la conférence s’annonce compliquée, dans la mesure où l’opposition reste profondément divisée sur la seule question de sa participation.

Après le refus du Conseil national syrien (CNS, principal groupe d’opposition), de se rendre à la conférence de Genève, Monzer Aqbiq, un membre de la Coalition nationale syrienne, qui chapeaute plusieurs groupes d’opposition dont le CNS, a indiqué que celle-ci se prononcerait sur sa participation à la conférence lors d’une réunion à Istanbul les 24 et 25 octobre.

Outre les participants, l’ordre du jour pose problème: le régime exclut tout départ de M. Assad dans le cadre d’une transition, alors que l’opposition en exil, appuyée par les Occidentaux, rejette tout maintien du président syrien.

Dans un pays où les enlèvements se multiplient, l’ONU a confirmé jeudi la libération d’un Casque bleu canadien enlevé en février, tandis que la chaîne de télévision Sky News Arabia a annoncé la disparition depuis mardi d’un journaliste et d’un caméraman dans la région d’Alep (nord).

Un haut responsable libanais devait aussi se rendre dans la journée à Damas pour discuter d’un échange de prisonniers avec des rebelles qui réclament la libération de 200 des leurs en échange de neuf chiites libanais enlevés en mai 2012 alors qu’ils revenaient d’un pèlerinage en Iran.

(Par AFP)

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