Gad Elmaleh, cet inconnu… outre-Atlantique
Les Marocains et les Français l’adorent, mais les Américains l’ignorent… Pourtant Gad Elmaleh croit à son destin américain en s’appuyant sur un rôle dans le Capital de Costa Gavras et des débuts timides sur les planches à New York.
Gad Elmaleh, cet inconnu… outre-Atlantique
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Bouchaïb Berrada
Le 9 octobre 2013 à 16h25
Modifié 9 octobre 2013 à 16h25Les Marocains et les Français l’adorent, mais les Américains l’ignorent… Pourtant Gad Elmaleh croit à son destin américain en s’appuyant sur un rôle dans le Capital de Costa Gavras et des débuts timides sur les planches à New York.
Gad Elmaleh débutant et inconnu : c’est ainsi que l’acteur et comique apparaît à travers une interview donnée au New York Observer. Gad Elmaleh, qui est présenté comme Français d’origine marocaine (!) par le journal, fait en effet ses premier pas à New York, sur les planches d’un théâtre dédié au stand up ; il apparaît également dans le dernier film de Costa Gavras, le Capital, dans un rôle « sérieux », très loin de ses précédentes apparitions au cinéma où il excellait plutôt dans le comique et le burlesque.
Pour preuve de son manque total de notoriété, c’est le fait d’être le fiancé de la petite-fille de Grace Kelly – actrice américaine devenue princesse de Monaco – qui permet de « situer » le comédien pour le public américain. Il est présenté dans le titre de l’article comme un comédien français jetant son dévolu sur New York.
Gad Elmaleh parle en toute franchise de ses difficultés à faire rire un public non-francophone. « J’ai découvert que ce n’était vraiment pas évident dans une autre langue que le français. » Et au sujet de ses 10 minutes en anglais sur les scènes de Cellar Comedy Club et du Gotham Comedy Club, Gad témoigne : « C’était génial (…) mais j'étais très nerveux. Mon micro tremblait. Personne ne me connaissait. J'étais juste un gars qui essayait d'être drôle. »
Toutefois, l’acteur croit en son destin américain, et il est prêt à relever le « challenge » : « Quand tu as du succès, à un certain point, tu veux te lancer un défi. Sinon, tu deviens ennuyeux, et ce n’est pas très intéressant. » Et en toute modestie, il n’hésite pas à confier : « Je ne veux pas être le gars qui n'a eu du succès qu’en France. Je pourrais dire : d’accord, cela me suffit. Mais cela ne m’intéresse pas. »
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Le 9 octobre 2013 à 16h25
Modifié 9 octobre 2013 à 16h25