Deux fondateurs de Twitter, milliardaires de la high-tech

Deux co-fondateurs de Twitter, Jack Dorsey et Evan Williams, figurent toujours parmi les grands actionnaires du réseau social. Ils constituent une nouvelle illustration de l'accession rapide des jeunes génies de la high-tech au rang de milliardaires.  

Deux fondateurs de Twitter, milliardaires de la high-tech

Le 6 octobre 2013 à 7h15

Modifié 6 octobre 2013 à 7h15

Deux co-fondateurs de Twitter, Jack Dorsey et Evan Williams, figurent toujours parmi les grands actionnaires du réseau social. Ils constituent une nouvelle illustration de l'accession rapide des jeunes génies de la high-tech au rang de milliardaires.  

"L'annonce de l'entrée en Bourse de Twitter confirme qu'être un entrepreneur self-made man est l'une des rares stratégies disponibles pour devenir milliardaire de manière accélérée", souligne David Friedman, président de la société spécialisée dans l'estimation de fortunes Wealth-X.

Cette dernière juge que le principal bénéficiaire de l'opération devrait être Evan Williams, 41 ans, qui avait participé à la fondation du réseau social et en avait assuré la direction générale entre 2008 et 2010.

Le projet d'introduction rendu public jeudi soir révèle qu'il est le premier actionnaire individuel de Twitter avec 12% du capital. Son influence dans le groupe est d'autant plus grande que, selon le même document, un autre co-fondateur, Jack Dorsey, lui a cédé jusqu'à l'entrée en Bourse les droits de vote assortissant sa propre participation de 4,9%.

Le magazine Forbes a indiqué dès vendredi qu'Evan Williams allait entrer dans son classement de référence des milliardaires, estimant pour l'instant qu'il pèse 1,4 milliard de dollars, dont 1,1 milliard pour sa part dans Twitter.

Il y rejoindra Jack Dorsey, 36 ans, concepteur (en deux semaines) du programme de Twitter dont il a aussi écrit le premier tweet, en mars 2006, et été le premier directeur général.

Jack Dorsey devait toutefois jusqu'ici surtout sa place dans la liste à une autre start-up fondée en 2010, celle de paiement par téléphone portable Square. Sa participation dans Twitter devrait toutefois entraîner un relèvement de l'estimation de sa fortune de 1,3 à 1,5 milliard, indique le magazine.

Evan Williams, qui a grandi dans une ferme du Nebraska (centre), et Jack Dorsey, qui vient de l’État voisin du Missouri, ont pour point commun avec d'autres ténors de la high tech comme Steve Jobs, Bill Gates, Michael Dell ou Mark Zuckerberg d'avoir quitté l'université avant d'obtenir leur diplôme pour se lancer dans l'auto-entreprenariat.

Créateurs de start-ups en série

Avant de devenir un des premiers investisseurs de Twitter, Evan Williams avait fondé l'entreprise internet Pyra Labs, à l'origine du site de blogs Blogger et propriété depuis 2003 du géant de l'internet Google.

Il travaille désormais sur une plateforme d'édition sur internet, Medium, qui se décrit comme un moyen de partager "des idées et des histoires qui font plus de 140 caractères et ne sont pas que pour ses amis".

Il s'y présente comme quelqu'un qui "crée des systèmes qui encouragent à taper sur un clavier et réfléchir", mais aussi qui aime "les longues marches dans la ville, le tofu et le bourgogne".

Les goûts de Jack Dorsey apparaissent encore plus éclectiques. Son premier fait d'armes avait été la programmation d'un logiciel pour gérer des véhicules, il s'est intéressé plus jeune à la botanique et à la mode, et il a même envisagé au printemps dernier sur la chaîne CBS de briguer un jour la mairie de New York, la deuxième ville après San Francisco où Twitter a des bureaux.

A plus court terme, "je crois qu'il n'y a jamais deux sans trois, donc théoriquement j'aimerais (fonder) une troisième entreprise" après Twitter et Square, avait-il indiqué l'an dernier à Forbes.

Au Wall Street Journal, qui l'avait nommé "innovateur de l'année" 2012 dans le domaine technologique, il avait mentionné comme possible champ d'intérêt le secteur de la santé, un choix pas forcément illogique pour un homme ayant exercé plus jeune comme masseur certifié.

"J'étais prêt à masser pour le reste de ma vie. J'ai essayé de convaincre un gérant de boîte de nuit de Saint-Louis de me laisser faire des massages sur une chaise au bord de la piste de danse (...). Il a pensé que c'était une très mauvaise idée, donc je suis retourné à la programmation", avait-il d'ailleurs raconté au journal.

(Avec AFP)

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