Avec un taux d’occupation de 53%, Marrakech peut faire mieux
Tous les indicateurs (nuitées, arrivées, taux d’occupation, marchés émetteurs) ont affiché, au cours du premier semestre de 2013 une progression significative. Le CRT de la ville vise un taux d’occupation de 65% sur l’ensemble de l’année.
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Bilal Mousjid
Le 12 août 2013 à 11h38
Modifié 12 août 2013 à 11h38Tous les indicateurs (nuitées, arrivées, taux d’occupation, marchés émetteurs) ont affiché, au cours du premier semestre de 2013 une progression significative. Le CRT de la ville vise un taux d’occupation de 65% sur l’ensemble de l’année.
La résilience de Marrakech face à la crise ne fait que se confirmer au fil des mois. Au cours du premier semestre, nuitées et arrivées ont enregistré respectivement un taux de croissance de 17% et 21%. Le taux d’occupation a affiché, quant à lui, une hausse de 9 points, passant de 44 à 53%.
Une prouesse assez prometteuse que le Conseil régional du tourisme de Marrakech attribue, d’abord, à «une conjoncture internationale favorable et aux difficultés rencontrées par certaines destinations concurrentes, ainsi qu’aux efforts entrepris par les acteurs du secteur en termes de diversification et d’enrichissement de l'offre : arrivée de grandes enseignes internationales, de nouveaux produits, de nouveaux concepts, de nouvelles unités…».
Il est, en effet, indéniable que le bouillonnement que connaissent certains pays concurrents, l’Egypte et la Tunisie, profite d’abord à la destination Maroc, plus stable. Preuve en est la forte progression des marchés scandinave (+ 41%), suisse (+ 31%), allemand (+ 27%) britannique (+ 19%), français (+ 12%), et, last but not least, le marché hollandais, qui découvre, ébloui, la destination, avec une hausse de 100%.
De tous les marchés émetteurs traditionnels, il n’y a que l’Espagne qui ait régressé. Régression que le CRT de Marrakech explique par des raisons «liées essentiellement à la récession économique qui sévit dans le pays».
Certes, cet exploit est à saluer, surtout dans une conjoncture internationale pour le moins décourageante, mais le potentiel de la ville ocre dépasse de loin les résultats que l’on a enregistrés au premier semestre. Le CRT en a bien conscience et ne lésine pas sur les moyens pour relever la barre plus haut : «En mobilisant les moyens nécessaires pour la promotion de l’aérien, nous arriverons à améliorer nos chiffres. D’autant plus que près de la moitié de notre capacité litière reste disponible. Notre objectif est d’atteindre, à court terme, un taux d’occupation de 65%.»
L’aérien, le parent pauvre du secteur, peine en effet à décoller, ce qui n’est pas sans impact sur l’activité touristique de la ville. Les dessertes aériennes lancées récemment, qui sont au nombre de douze, contribueront sans doute à faire progresser le nombre d’arrivées, mais cela reste insuffisant.
Pour sa 11ème édition, qui aura lieu en juin 2014, le forum international French Connect, qui réunit aéroports, compagnies aériennes, professionnels du secteur, élira domicile à Marrakech, qui aura ainsi l’occasion de mettre en valeur ses atouts.
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