Les présidents du Parlement européen et de l'APCE condamnent l'assassinat de Mohamed Brahmi
Le président du Parlement européen, Martin Schulz, et le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), Jean-Claude Mignon, ont condamné « avec la plus grande fermeté » l'assassinat, jeudi à Tunis, du député tunisien et ancien leader du parti d'opposition « Le Mouvement du peuple », Mohamed Brahmi.

Les présidents du Parlement européen et de l'APCE condamnent l'assassinat de Mohamed Brahmi
Le président du Parlement européen, Martin Schulz, et le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), Jean-Claude Mignon, ont condamné « avec la plus grande fermeté » l'assassinat, jeudi à Tunis, du député tunisien et ancien leader du parti d'opposition « Le Mouvement du peuple », Mohamed Brahmi.
« J'apprends avec une grande émotion l'assassinat abject de notre collègue, le député Mohamed Brahmi, assassinat que je condamne avec la plus grande fermeté. J'adresse mes condoléances les plus sincères à sa famille et au peuple tunisien tout entier », a déclaré Martin Schultz dans un communiqué publié sur le site de la présidence du Parlement européen.
« Mohamed Brahmi s'est engagé dès sa jeunesse pour une Tunisie libre, démocratique et juste. Cet assassinat, comme celui de son ami et compagnon de lutte Chokri Belaïd, ne doit pas rester impuni », a-t-il souligné.
Pour sa part, le président de l'APCE a estimé qu'après le meurtre, en février dernier, de l'opposant tunisien Chokri Belaïd, cet assassinat marque le franchissement d'un nouveau seuil dans l'usage de la violence politique en Tunisie et vise clairement à déstabiliser le processus de transition démocratique dans le pays.
Cet assassinat intervient alors que le peuple tunisien redouble d'efforts pour se doter d'une nouvelle constitution fondée sur les principes universels de la démocratie et des droits de l'Homme, a souligné M. Mignon qui a réitéré sa « solidarité avec les démocrates tunisiens qui aspirent à de nouveaux droits pour leur peuple », ajoutant que toutes les mesures nécessaires doivent être prises « pour que ce crime ne reste pas impuni et que la violence ne l'emporte pas ».