Le Choiseul Africa Business Forum à Casablanca

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 20-10 Voici les nommés lors de la cérémonie de remise des prix Choiseul Africa

Au total, quatre prix ont été remis à quatre personnalités que voici :

- Choiseul Africa Award – Entrepreneur of the Year : Naguib Sawiris, président du groupe Orascom Investment Holding (Égypte).

- Choiseul Africa Award – Woman Leader of the Year : Mariam Chabi Talata, vice-présidente de la République du Bénin.

- Choiseul Africa Award – Innovative Project of the Year : Loubna Tricha, directrice générale de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT).

- Grand Prix Choiseul Africa : Clare Akamanzi, présidente-directrice générale du Rwanda Development Board.

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 20-10 Cérémonie de remise des prix Choiseul Africa Business Forum

  • Choiseul Africa Award – Entrepreneur of the Year
En partenariat avec : African Guarantee Fund
  • Choiseul Africa Award – Woman Leader of the Year
En partenariat avec : Orange
  • Choiseul Africa Award – Innovative Project of the Year
En partenariat avec : Sanlam
  • Grand Prix Choiseul Africa

Organisée à Casablanca les 19 et 20 octobre 2022, la 3e édition du Choiseul Africa Business Forum touche à sa fin. L’occasion pour les acteurs économiques africains de se retrouver, de rappeler les enjeux économiques continentaux et d’explorer les perspectives de collaboration et d’investissement.

La cérémonie de remise des prix est actuellement en cours.

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 20-10 Le point sur l’avancement de l’écocité de Zenata avec Mohammed Amine El Hajhouj

Le directeur de la société d’aménagement de Zenata en charge de l’écocité est revenu sur les avancées du projet. Il annonce également le lancement d’une alliance de pays africains pour assurer les transferts de compétences entre les aménageurs des pays membres de l’alliance.

Dans le cadre du Choiseul Africa Business Forum, tenu à Casablanca ce jeudi 20 octobre, Médias24 est allé à la rencontre de différents acteurs et décisionnaires économiques. Parmi eux, Mohammed Amine El Hajhouj, directeur général de la société d’aménagement de Zenata en charge de l’écocité de la ville. L’occasion de faire le point sur l’avancement du projet et les perspectives découlant de ce savoir-faire et de l’expertise nationale, mais aussi d’évoquer l’impact de la situation pandémique sur le déroulement de ce chantier d’envergure.

Les premiers habitants sont arrivés en 2021. Plus de 200 appartements sont désormais occupés par des familles

Médias24 : Ces deux années de pandémie et la crise inflationniste ont-elles impacté le projet de développement de l’écocité de Zenata ?

Mohammed Amine El Hajhouj : Écoutez, depuis 2020, nous avons très bien avancé selon le planning arrêté dès le départ. Nos travaux n’ont pas cessé pendant la pandémie car nous avions instauré des mesures sanitaires pour pouvoir maintenir l’activité. Ces deux années nous ont permis d’avancer davantage. 2021 a été une année extraordinaire.

Nous avons en effet des contrats avec plus de 15 promoteurs sur le terrain. Nous avons continué d’avancer sur les locomotives du projet que sont les pôles santé, éducation et commerce. Ils suivent le planning initial. En 2025, le pôle santé sera ouvert avec plus de 300 lits prévus. Il y a certes eu un ralentissement sur ces pôles locomotifs, mais il a été rattrapé pour qu’ils puissent ouvrir dans les délais initialement impartis.

Concernant le résidentiel, nous avons planifié aujourd’hui 4.000 logements avec 15 promoteurs sur le site. Les premiers habitants sont arrivés en 2021. Plus de 200 appartements sont désormais occupés par des familles sur les premiers logements.

- Choiseul est un événement panafricain, donc dans cette même vision, ce projet d’envergure mené au Maroc a-t-il pu servir d’exemple et de possibilité de transfert de compétences vers d’autres pays africains ?

- Ce forum va nous permettre de parler de l’Afrique et de l’état d’avancement de son urbanisme. A l’occasion de la COP22, Zenata a été labellisée en tant qu’écocité. C’est un projet qui peut servir d’exemple car, à partir de ce projet là, nous avons mis en place un référentiel qui peut être dupliqué du nord vers le sud ou au niveau africain, tout en prenant en compte le contexte de chaque pays.

Nous avons d’ailleurs lancé une alliance entre quatre pays africains, le Bénin, le Gabon, le Sénégal et le Maroc. Elle permettra de profiter et de créer un espace de communication entre les aménageurs africains, ainsi que l’entraide entre chaque membre de l’alliance. L’invitation est ouverte à d’autres pays afin qu’ils profitent de ce club d’aménageurs.

L’infrastructure, pour la première phase du projet, qui est de 800 hectares, est complètement terminée.

- Pouvez-vous avancer un pourcentage de finalisation du projet de l’écocité de Zenata ?

- Non, nous ne pouvons pas parler de pourcentage d’avancement. Ce qu’il faut savoir, c’est que c’est une écocité qui prône l’emploi avant le résidentiel, qui est un induit de l’activité. Les locomotives du projet sont en marche. L’infrastructure, pour la première phase du projet, qui est de 800 hectares, est complètement terminée.

Il est question de voirie primaire, de réseau d’eau potable, d’électrification et de fibre optique. Le premier quartier, dit quartier de La Ferme, de 70 hectares, est réalisé. Les 15 promoteurs sont nichés dans ce quartier. Notre projet répond aux besoins du marché. L’objectif est de rééquilibrer l’ouest de Casablanca et de s’orienter d’abord vers la classe moyenne, qui ne trouve pas chaussure à son pied en termes de logement.

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 20-10 Le point sur les investissements marocains en Côte d'Ivoire avec Carole Versteeg, DGA de la CEPICI

 

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 20-10 Investissement, rôle du privé, commerce intra-africain... ce qu'en dit Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM

Dans cet entretien, Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM décrypte les impératifs immédiats pour atteindre les objectifs d’investissement fixés par le Roi, mais aussi les difficultés ainsi que les perspectives optimistes pour le business intra-africain.

Lors du Choiseul Africa Business Forum tenu ce jeudi 20 octobre à Casablanca, Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM, répond aux questions de Médias24 sur la thématique principal du moment : la mobilisation des investissements.

L’événement d’échange panafricain est également l’occasion d'évoquer l’évolution et les perspectives d'affaires sur le continent.

- Médias24 : L’investissement est le thème phare de cette semaine. Nous nous trouvons dans un forum d'affaires qui se tient à un moment décisif : un discours Royal qui fixe de nouveaux objectifs ambitieux, une nouvelle Charte de l'investissement en fin de circuit législatif et le Fonds Mohammed VI qui sera bientôt opérationnel… les astres s’aligneraient-ils enfin ?

- Mehdi Tazi : Oui, on pense que les astres s’alignent. Il y a eu la Charte de l’investissement qui a été promulguée récemment et qui a été acceptée il y a quelques mois par le Conseil des ministres, sous la présidence de Sa Majesté le Roi. Il y a eu le Fond Mohammed VI qui devient opérationnel avec la nomination du nouveau directeur général ; et ce à quoi nous assistons aujourd’hui est un forum d’affaires important, qui regroupe plus de 700 opérateurs économiques africains essentiellement, mais aussi européens.

Ces opérateurs économiques viennent échanger et présenter leurs projets d’affaires, présenter le climat des affaires chez eux, chercher de nouvelles opportunités d’investissement ; et le Maroc, au même titre que les autres pays, est là pour présenter ses affaires et pour chercher de nouvelles opportunités d’investissement. Donc oui, les astres ont l’air de s’aligner.

Le secteur privé est en mesure de réaliser les objectifs fixés par Sa Majesté le Roi, et de les dépasser si l’ensemble de ce qui a été annoncé est mis en œuvre

- Le Roi Mohammed VI a fixé un objectif de 550 MMDH d’investissement en quatre ans, c’est l’équivalent de 50% de notre PIB. Le secteur privé est-il en mesure de réaliser cet objectif ?

- Le secteur privé est en mesure de réaliser et même de dépasser ces objectifs fixés par Sa Majesté le Roi, si l’ensemble de ce qui a été annoncé est mis en œuvre. Il ne s’agit pas simplement d’avoir 30% maximum de l’investissement qui soit apporté en subvention de l’Etat, il faut d’abord que la subvention vienne a priori et pas a posteriori.

Les entreprises qui vont investir et attendre d'être remboursées des mois ou des années plus tard... si on fait ça, on restera avec un nombre limité d’entreprises qui investissent. Donc, il faut changer la façon de faire et mettre l’investissement au départ pour qu’un nombre plus grand d’entreprises soit touché et puisse accéder à ces investissements.

Et ce qu’il faut aussi, c’est que l’ensemble des autres axes que nous avons signalés soit mis en œuvre si on veut qu’on puisse réaliser les 550 MMDH d’investissement sur les cinq ans ; par exemple les sujets de l’énergie, ceux liés à la formation professionnelle, à l'environnement des affaires, au foncier, etc.

Ce que nous disons c’est que nous sommes parfaitement confiants pour réaliser ces 550 MMDH et les 500.000 créations d’emploi si nous arrivons à respecter l’ensemble des engagements que secteur privé, Etat et secteur bancaire ont pris.

- Quels sont, selon vous, les impératifs immédiats pour amorcer dès 2023 l’atteinte de ces objectifs ?

Les impératifs immédiats, c’est qu’on parte sur les bons principes. Et le principal sur la façon de débloquer ces fonds, c’est qu’ils soient débloqués a priori.

Le deuxième principe immédiat, c’est qu’on élargisse tout de suite la charte aux éléments 2 et 3 qui sont cités dans la charte, c’est-à-dire l’opérationnalisation d’un mécanisme de subvention aussi pour les PME ; parce que je rappelle que la charte démarre à partir d’un certain niveau d’investissement qui est relativement élevé, donc pour que ça touche plus de personnes, il faut qu’on crée la deuxième partie.

Et il faut également libérer rapidement la partie de la charte qui concerne la subvention à l’exportation des entreprises marocaines et la subvention à l’implantation au développement international. C’est ce que l’on doit faire pour pouvoir amorcer la pompe pour le démarrage rapide des investissements.Les échanges inter-africains sont très faibles, de l’ordre de 16% aujourd’hui, alors qu’ils sont de l’ordre de 50% à 60% dans les autres régions

- Nous sommes au Choiseul Africa Business Forum. Comment s’annonce le business intra-africain, d'autant que la CGEM a tenu ce mercredi un dialogue des patronats africains ?

- Comme on part de relativement loin, ça ne peut qu’aller mieux. Sur cette autocritique, le constat est que les échanges inter-africains sont très faibles, de l’ordre de 16% aujourd’hui, alors qu’ils sont de l’ordre de 50% à 60% dans les autres régions du monde. Cela montre qu’on échange très peu entre nous, et on a des difficultés en tout cas liées essentiellement au manque d’infrastructures, pas beaucoup de ports, de routes, de logistique dans nos pays. On a un environnement des affaires qui n’est pas encore au niveau auquel on l’attendrait.

On a un certain nombre de blocages ou d’éléments qui font qu’investir dans notre continent et développer nos projets n’est pas aussi simple que ça. Mais tout reste à faire, et c’est la bonne nouvelle. On a une quantité d’opportunités qui sont extrêmement importantes, tous pays confondus.

Par exemple, le président malgache disait aujourd’hui qu’ils devaient construire 500 km de routes par an, c’est autant d’opportunités pour les entreprises africaines, et donc aussi marocaines, qui peuvent aller s’implanter là-bas pour construire, créer de la valeur, remonter les dividendes et se développer sur le continent.

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 20-10 Entretien avec Jeannie Cointre, présidente du groupe BTP “Famy SN”

 

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 20-10 Panel ‘Infrastructures’ : comment répondre au besoin d’infrastructures en Afrique ?

Modérateur : Jeannie Cointre (Sénégal), directrice générale, Groupe FAMY SN
  • Mohammed Usman Abdul-Razaq (Nigeria), vice-président, Africa Finance Corporation
  • Hugo Bardi (France), vice-président engineering, Groupe Saur
  • Roselyne Chambrier (Côte d’Ivoire), Managing Director, ARISE
  • George Condé (Madagascar), directeur des investissements, Groupe Filatex
  • Hamza Kabbaj (Maroc), directeur général, Société générale des travaux du Maroc (SGTM)

Attirant un nombre grandissant d’investisseurs, le développement des infrastructures est l’une des conditions de l’essor de l’Afrique. D’après les estimations de la Banque africaine de développement, les besoins en infrastructures du continent africain sont compris entre 130 et 170 milliards de dollars par an. Face à la perspective du doublement de sa population à l’horizon 2050, l’Afrique mise sur la construction d’infrastructures de qualité.

Le continent peine toutefois à répondre à ses besoins de financement, et les modèles économiques traditionnels mis en œuvre ne permettent pas de suivre le rythme de la croissance démographique et de l’urbanisation.

Leurs capacités étant limitées par des contraintes économiques et budgétaires, les gouvernements nationaux, qui sont les premiers pourvoyeurs de ces investissements, font appel à des sources de financement extérieures au continent (pays étrangers, fonds publics étrangers, investisseurs institutionnels).

Ils doivent ainsi s’attacher à repenser le déploiement de ces projets en ayant recours à des modes de financement innovants, impliquant notamment le secteur privé, afin d’atteindre les objectifs de développement inscrits dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

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 20-10 Panel ‘Santé’ : construire des systèmes de santé pérennes en Afrique grâce au secteur privé

Modérateur : Jérôme Soistier (France), directeur général, C3Medical
  • Oussama Benmessaoud (Maroc), directeur Afrique de l’Ouest, Elekta
  • Fahd Chaara (Maroc), directeur général, CIM Santé
  • Karin Grabner (Autriche), directrice régionale Afrique, Vamed
  • Christophe Jacquinet (France), directeur du développement commercial international, Cerba Healthcare International
  • Mia Lahlou Filali Giancarli (Maroc), présidente-directrice générale, Pharma 5
  • Bikiry Makanguile (Mali), directeur général, Sanlam Mali

L’offre de soins en faveur des populations africaines a été largement développée au cours de la dernière décennie. Dans le même temps, la lutte contre les grandes endémies a permis la mobilisation de fonds extérieurs, et la crise de Covid-19 a été un élément déclencheur d’une réflexion nouvelle, rebattant les cartes des priorités sur le continent et mettant à l’agenda la nécessité d’une souveraineté en matière de santé.

En Afrique, l’espérance de vie demeure toujours inférieure à la moyenne mondiale. Ce constat s’explique notamment par un sous-investissement dans le secteur de la santé, mais également par un manque de ressources humaines (le continent abrite seulement 1,3% des professionnels de la santé à échelle mondiale), des pénuries de médicaments et des coûts de prestations élevés. Si des initiatives ont été lancées ces dernières années dans certains pays, elles ont pour l’heure des résultats inégaux. Un système de santé fiable et résilient se révèle dès lors un élément essentiel pour le développement du continent.

La consolidation des systèmes de santé, peu financés par les États, passe donc par des initiatives du secteur privé : amélioration de la capacité à investir dans ce secteur, développement de partenariats ciblés, encouragement des initiatives de e-santé, etc. Ces diverses pistes nous poussent à confronter les points de vue afin d’envisager différentes solutions qui répondraient aux besoins structurels des écosystèmes de santé en Afrique, et ainsi faire de ce secteur un véritable levier de croissance durable pour les décennies à venir.

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 20-10 Panel ‘Agrobusiness’ : comment assurer la souveraineté alimentaire du continent ?

Modérateur : Nicolas Mousset (Suisse), président, Atlantic Financial Group
  • Alloysius Attah (Ghana), président-directeur général, Farmerline
  • Abir Lemseffer (Maroc), directrice générale adjointe, Groupe Azura
  • Fatma Rekik (Tunisie), présidente-directrice générale, Stifen Groupe
  • Brahim Laroui (Maroc), directeur général, Lesieur Cristal
  • Carole Versteeg (Côte d’Ivoire), directrice générale adjointe, Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire
  • Aniss Bouraqqadi (Maroc), directeur de la R&D, OCP Africa

Les contraintes imposées par la crise sanitaire et un contexte économique inflationniste ont placé la question de la souveraineté alimentaire au cœur de l’actualité économique mondiale.

Cette problématique est depuis longtemps à l’agenda de l’Afrique, dont le modèle repose à la fois sur des modes de production agricole traditionnels et sur l’importation de produits transformés. Ce défi nous intime de mener une réflexion sur les manières de réinventer des systèmes agricoles souverains et résilients.

Avec plus de 60% des terres arables encore non cultivées dans le monde, l’Afrique dispose d’un potentiel unique pour développer ses capacités de production et améliorer la sécurité alimentaire d’un continent en plein essor démographique.

Pour ce faire, les défis sont nombreux : exploitation des terres, accroissement de la productivité des exploitations via notamment l’utilisation d’intrants agricoles, mise en place d’écosystèmes attractifs pour les investisseurs, respect de la biodiversité, etc.

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 20-10 Panel ‘Ville africaine de demain’ : entre urbanisation accélérée et enjeux de durabilité

Modérateur : Arnaud Floris (France), responsable Afrique de l’Ouest et centrale, Bpifrance
  • Mossadeck Bally (Mali), président-directeur général, Azalaï Hotels
  • Raoul Jacquand (France), vice-président en charge des ventes & du Business Development Afrique, Dassault Systèmes
  • James Mworia (Kenya), président-directeur général, Centum
  • Makrem Dridi (France), vice-président Sécurité globale et Solutions numériques, Groupe Thales
  • Soumaya Tazi (Maroc), Fondatrice, Arkhè Real Estate
  • Mohammed Amine El Hajhouj (Morocco), Managing Director, Éco-Cité Zenata

En près de cinquante ans, contraints par une forte croissance démographique, les cycles urbains ont connu en Afrique des mutations sans précédent. Protéiformes en fonction des régions et des contextes, les villes africaines se transforment et évoluent, entre multiplication de métropoles, développement de zones périurbaines et planification de villes nouvelles.

Alors que la population urbaine en Afrique devrait dépasser 1 milliard d’habitants à l’horizon 2050, il convient d’accélérer, aux côtés du secteur privé, l’accès aux ressources et services de première nécessité et la lutte contre la précarité. Un dialogue public-privé concourra à moderniser le processus de croissance urbaine et, ainsi, à co-construire collectivement la ville de demain autour de projets structurants, durables et technologiques.

Comment construire la ville africaine de demain ?

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 20-10 Panel Énergies renouvelables : l’Afrique, futur modèle de transition énergétique ?

Modérateur : Iheb Triki (Tunisie), Co-fondateur & Directeur général, Kumulus Water
  • Amr Allam (Egypte), Co-Directeur général, Hassan Allam Holding
  • Loïc Jaegert-Huber (France), Directeur général Afrique du Nord, Engie
  • Linda Mabhena-Olagunju (Afrique du Sud), Présidente-directrice générale, DLO Energy Resources Group
  • Dominique Ristori (France), Conseiller en stratégie, Ex-Directeur général pour l’Energie, Commission européenne
  • Hamza El Kabbaj (Maroc), Directeur de Projet – Solaire, Nareva Holding
  • Salimo Abdula (Mozambique), Président, Intelec Holdings & Président, Confédération des entreprises de la Communauté des pays de langue portugaise (CE-CPLP)

L’énergie verte est une étape-clé pour atteindre la neutralité carbone dans le respect des objectifs que se sont fixés les États africains et elle permettra d’assurer un meilleur accès à l’électricité à l’ensemble de la population du continent. Le marché des énergies renouvelables est d’ores et déjà particulièrement dynamique en Afrique où il bénéficie d’une baisse de plus en plus prononcée de ses coûts. La transition énergétique offre ainsi nombre d’opportunités au secteur privé, tant dans l’émergence de projets d’énergie renouvelable que dans la sécurisation des systèmes électriques existant.

L’exploitation de l’immense potentiel en énergies renouvelables du continent africain reste pour l’instant minoritaire. Si la faiblesse des incitations à l’investissement et l’insuffisance de la recherche en la matière complexifient l’entrée sur ce marché aux importantes retombées, la transition énergétique africaine n’est envisageable qu’en mettant le secteur privé au centre du débat.

Dans la plupart des pays africains, les études indiquent que la meilleure voie pour construire le mix énergétique le plus rentable est de miser sur l’utilisation des énergies renouvelables.

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 20-10 Panel - La transformation digitale des PME, vecteur de croissance économique en Afrique

Modérateur : Léonard Cox (France), Vice-président, Institut Choiseul
  • Isabelle Bébéar (France), Directrice des affaires internationales et européennes, Bpifrance
  • Mohamed Ben Ouda (Maroc), Président, Aba Technology
  • Idrissa Diabira (Sénégal), Directeur général, Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises
  • Omar Lahbabi (Maroc), Associé Consulting, Deloitte Afrique Francophone
  • Rose Muturi (Kenya), Directrice du digital, HF Group

Le continent africain a su se montrer dynamique et précurseur dans l’intérêt porté à certaines technologies numériques comme le paiement mobile ou les transferts de fonds. En ce sens, le contexte international de ces dernières années a stimulé l'innovation et la créativité à travers l'Afrique, renforçant le numérique comme levier d’innovation et de croissance aux yeux de nombreux acteurs économiques du continent, en particulier les petites et moyennes entreprises.

L’accélération de la transformation numérique en Afrique est devenue un enjeu fondamental pour le continent. En continuant ses efforts pour mettre en place un secteur numérique stable, favorable aux investissements et au développement de technologies locales, l’Afrique pourra libérer pleinement le potentiel qu’offre la transition numérique pour les PME et ainsi répondre à leur accès limité et inégal aux services digitaux.

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 20-10 Panel : Invest In Morocco - Focus Région Casablanca Settat

Modérateur : Ouadih Dada, Journaliste, 2M TV
  • Abdellatif Mâzouz , Président, Région Casablanca-Settat
  • Salmane Belayachi, Directeur général du Centre Régional d’Investissement de Casablanca-Settat
  • Meryem Kabbadj, Directrice Export, Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations
  • Mohammed Rachid, Directeur du secteur financier et des affaires institutionnelles, Casablanca Finance City Authority
  • Zahira Bouaouda, Présidente, Matis Aerospace
  • Rashid Oukhai, Fondateur Peculium, Web3 for Africa

L’investissement, étant un des axes majeurs de la relance socio-économique du Royaume, le panel sera l’occasion de mettre en avant la nouvelle marque de promotion de l’investissement et de l’exportation, « Morocco Now » auprès de l’audience internationale, visant à faire rayonner le Maroc comme plateforme industrielle de premier rang favorable aux investissements internationaux.

Ce panel sera également l’occasion de présenter la nouvelle vision de la Région Casablanca-Settat, en matière de développement socio-économique de ses territoires. La nouvelle vision de la Région Casablanca-Settat conforte le Maroc dans sa position de réceptacle des investissements, plaidant pour la résilience, la durabilité et la compétitivité de ses territoires à l’échelle continentale et internationale.

Acteurs institutionnels et privés prendront part audit panel, notamment pour présenter les grandes opportunités qu’offre la Région aux investisseurs internationaux et nationaux, qu’il s’agisse de grandes entreprises ou PMEs, dont les Marocains du Monde.

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 20-10 Focus PME : Libérer le potentiel des PME africaines

Modérateur : Laurent Benarousse (France), Managing Partner France & Maroc, Roland Berger
  • Carole Kariuki (Kenya), Présidente-directrice générale, Kenya Private Sector Alliance
  • Thierry Lacroix (France), Directeur Afrique, Groupe Onepoint
  • Jules Ngankam (Cameroun), Directeur général groupe, African Guarantee Fund
  • Pedro Novo (France), Directeur exécutif en charge de l’export, Bpifrance
  • Freda Obeng-Ampofo (Ghana), Fondatrice, Kaeme Cosmetics

Les petites et moyennes entreprises constituent le pilier central de l'économie africaine, représentant plus de 90 % des entreprises et employant près de deux tiers des travailleurs. Les PME sont amenées à jouer un rôle essentiel de pourvoyeurs d’emplois pour les 900 millions d'Africains qui rejoindront la population active d'ici à 2050.

Malgré cette place prépondérante, les PME génèrent une part encore relativement faible du PIB, ce qui s’explique principalement par des difficultés d’accès au financement. L’autofinancement et les associations informelles d’épargne et de crédit demeurent leurs principales sources de financement mais sont peu fiables, peu prévisibles et limitées tandis que les institutions formelles accordent difficilement des prêts aux PME.

Dans le sillage de la crise du Covid-19 et dans un contexte inflationniste qui a durement affecté les activités des PME, il est plus que jamais crucial de repenser les mécanismes d’accès aux financements des entreprises qui représentent un important levier de croissance pour le continent.

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 20-10 Olivier Becht - Ministre délégué du commerce international, attractivité économique et des français étrangers

"Votre présence dans ce Forum montre l’intérêt renouvelé des acteurs économiques pour le développement des échanges entre l’Europe et l’Afrique, aussi entre la France et l’Afrique.

"Les efforts collectifs à cette prospérité partagée, les accords commerciaux sont des instruments clés pour la définition et la mise en oeuvre d’une stratégie de long terme avec l’Afrique.

"Je pense tout particulièrement au projet d’accord de renouvellement des relations entre l’UE et l’organisation des États d’Afrique des Caraibes et du pacifique mais également à la mise en place de la zone de libre échange dans le continent africain sera inévitablement porteur d’opportunités pour nos acteurs économiques.

"Les crises mondiales que nous connaissons nous invitent à une coopération accrue (...). Nous devons coopérer davantage c’est ainsi que nous bâtirons notre prospérité commune.

"Les entreprises peuvent ainsi se rapprocher dans une logique partenariale gagnante-gagnante. Et une fonction commune de richesse par exemple en matière de diversification des approvisionnements, énergétiques, miniers, mais aussi agricoles.

"Si des partenariats existent déjà dans ces secteurs, ils peuvent passer à une autre échelle pour être performants dans la compétition mondiale.

"Vous l’aurez compris, la France porte une attention toute particulière au continent Africain et, j’en suis convaincu depuis longtemps, l’Afrique sera le continent de la croissance du 21ème siècle.

"Je pense que les crises que nous connaissons aussi dures soient-elles pour nos économies et nos populations, sont aussi des opportunités à saisir".

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 20-10 “La coopération internationale décentralisée peut être des plus bénéfiques” (Abdellatif Maazouz)

 

"Cette édition est entièrement dédiée au partenariat pour un développement humain durable et à la promotion d’un investissement responsable et mutuellement avantageux dans les différents territoires de notre Continent, l’Afrique, dans le cadre d’un Partenariat Sud-Sud-Nord.

"L’Afrique est fortement affectée par la triple crise sanitaire, énergétique et écologique, à laquelle s’ajoutent les conséquences du Conflit en Ukraine. Notre continent, qui regorge de ressources naturelles et humaines, n’est responsable d’aucune de ces crises ; bien au contraire.

"Ces crises ont permis à plusieurs nations africaines de faire montre d’une résilience certaine, d’une forte agilité et d’une grande capacité à saisir les opportunités révélées par la crise. A cet effet, et si nous devons nous associer à nos partenaires des autres continents, nous, africains, devons aussi accélérer et développer nos relations intra continentales. Les Cadres règlementaire et institutionnel existent (ZLECAF , accords régionaux, OADA...), la volonté politique aussi, il nous reste à nous tous, acteurs privés et publics d’œuvrer pour la concrétisation de cette volonté de co-développement qui nous réunit aujourd’hui avec des partenaires d’Europe, d’Amérique, du Moyen Orient et d’une partie de l’Asie.

"Le Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’assiste, s’y déploie depuis le début de ce Siècle. Des entreprises marocaines ou établies au Maroc, opérent dans différents secteurs (infrastructures, énergies renouvelables, Digitalisation, télécommunications, industries, finances, Consulting, éducation, transport, etc...). Ces entreprises entreprennent et investissent dans d’autres Pays de notre Continent. Casablanca Finance City (CFC) est une plateforme qui facilite cette ouverture. Et c’est ainsi que L’Afrique est, depuis plusieurs années, la première destination des investissements marocains à l’étranger.

"Ce forum bénéficie de la très haute sollicitude Royale en étant organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’assiste.

"Le Souverain accorde une extrême importance au développement de l’investissement productif, créateur de valeur et générateur d’emplois au Maroc et dans l’ensemble de notre Continent.

"Cette rencontre coïncide avec le démarrage de la session 2022-2023 du Parlement marocain, que Sa Majesté a ouvert le vendredi dernier en insistant sur l’importance à accorder à l’investissement, au même titre que la question de l’eau, et je cite Sa Majesté : « Aujourd’hui, Nous misons sur l’investissement productif en tant que levier essentiel pour la relance de l’économie nationale et l’ancrage du Maroc dans les secteurs prometteurs.

"Sa Majesté Ajoute .... A cet égard, Notre souhait est que la nouvelle Charte nationale de l’investissement donne une impulsion tangible à l’attractivité du Maroc pour les investissements privés, tant nationaux qu’étrangers... ». Fin de citation de Sa Majesté.

"Cette même session du Parlement doit adopter, dans les prochains jours, la nouvelle charte nationale des investissements qui prévoit des mécanismes d’incitation à l’investissement, en général, et des dispositions spécifiques à l’investissement dans certaines provinces du Royaume, dans certains secteurs stratégiques et innovants comme elle prévoit des encouragements particuliers à l’investissement marocain à l’étranger, notamment dans les pays de Notre Continent.

"Le déploiement de cette charte, par l’AMDIE et les Centres Régionaux d’investissement réservera un traitement particulier aux investissements entrepris par les MRE.

"Les Marocains du Monde, à l’instar des autres diasporas africaines, constituent une importante réserve de compétences que nous devons explorer et mettre au service du développement de notre Continent. Il en est de même pour l’entrepreneuriat féminin et celui de nos jeunes.

"A cet effet, la coopération internationale décentralisée entre les différentes régions de nos pays respectifs peut être des plus bénéfiques. La Région Casablanca Settat s’y déploie sérieusement et tend la main aux régions ici présentes pour initier des actions communes en faveur de nos concitoyens et de nos territoires dans une approche Win - Win.

"Dans ce cadre, le champ de l’émulation constructive entre les 12 Régions du Royaume est bien ouvert. Chacune, à travers son programme de développement Régional (PDR), donnera de la visibilité pour le développement de ses territoires à travers des projets structurants et des programmes de proximité, favorables à l’amélioration de leur attractivité et au relèvement du niveau de vie de leurs habitants.

"Pour la Région Casablanca Settat, nous venons de boucler la première mouture de notre PDR que nous avons baptisé « Riyada # 154” - Leaders # 154” ; soit le nombre de communes de notre Région dont 125 communes rurales auxquelles nous devons accorder une attention particulière.

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 20-10 “Les économies africaines doivent se prendre en main” (Chakib Alj)

Pour le président de la CGEM, l’Afrique connait des chocs importants, dus principalement à sa dépendance aux importations. Face à ces défis et au regard du rôle essentiel que peut jouer l’Afrique dans la dynamique mondiale de relance, il est urgent d’établir des partenariats innovants et gagnants-gagnants.

"Vous êtes plus de 600 décideurs économiques à vous être déplacés de 50 pays pour participer au Choiseul Africa Business Forum, qui se tient, dans une conjoncture économique inédite, marquée par une série de crises et des mutations permanentes."

"Selon les prévisions du FMI, la croissance mondiale passerait de 3,2% en 2022 à 2,7% en 2023 avec un taux d’inflation qui s'établirait à 6,5 % en 2023. Ces chiffres n’épargnent pas notre continent !"

"L’Afrique connait en ce moment des chocs alimentaires et énergétiques importants, dus principalement à sa dépendance aux importations, ce qui freine une reprise tant attendue et replonge le continent dans une quasi-récession. Face à ces défis et au regard du rôle essentiel que peut jouer l’Afrique dans la dynamique mondiale de relance, il devient urgent et nécessaire d’établir des partenariats innovants et gagnants-gagnants, dans des secteurs à fort enjeux, comme les énergies renouvelables, l’agroalimentaire ou encore le digital."

"Si nous prenons comme exemple la sécurité et la compétitivité énergétique, le contexte mondial nous confirme tous les jours la nécessité d’opérer un changement de paradigme et nous orienter, immédiatement et de manière assumée, vers la production d’énergie renouvelable et vers la décarbonation de notre industrie"

"A titre illustratif, les réserves totales d’énergie solaire théoriquement disponibles sur le continent sont estimées à près de 60 millions de TéraWattsheure par an, contre 37,5 millions pour l’Asie et le Moyen Orient, et seulement 3 millions pour l’Europe"

"Cependant, cet énorme potentiel reste inexploité, avec les capacités solaires de l’Afrique ne représentant que 1 % du total de la production mondiale, sans parler de l’éolien et de l’hydrogène vert...Je vous laisse donc imaginer l'impact de ces opportunités si elles sont concrétisées !"

"L'agriculture et l’agroalimentaire sont deux secteurs tout aussi prometteurs. Les africains ont développé un savoir-faire historique dans l’agriculture, mais il nous reste à améliorer d’une part, le rendement de nos cultures à travers plus de technologie et d’innovation, et d’autre part, à transformer nos matières premières via la construction de chaines de valeur industrielles complémentaires et de véritables écosystèmes africains intégrés, de façon à garantir notre sécurité alimentaire.

"La création d’emploi via l’industrialisation est un enjeu de taille, je dirais même un impératif, pour notre continent. En 2050, plus de la moitié de la population africaine aura moins de 25 ans.

"Digital native et constamment connectée, la jeunesse africaine est en passe d’opérer une transformation numérique de nos économies, qui pourrait libérer un potentiel de 300 milliards d’euros de PIB au niveau continental. Nous devons accompagner cette transformation par le renforcement de notre capital humain !

"Enfin, notre continent fait face à des enjeux sociaux d’envergure, autour de l’éducation ou encore de la santé, dans lesquelles le secteur privé a une part importante à jouer, en partenariat avec le public.

"Tous ces sujets seront débattus lors des différents panels qui rythmeront ce forum.

"Le Maroc est un acteur important du dialogue inter et intracontinental. L’Afrique et l’Europe partagent les mêmes défis, notamment ceux liés à l’immigration, au changement climatique et à l’instabilité des chaînes d’approvisionnement. Ils se doivent ainsi de travailler sur des solutions communes et de renforcer davantage leurs liens.

"Et nous avons l’intime conviction que pour rapprocher davantage les intérêts, la voie à suivre est celle du co- investissement et du co-développement. Le secteur privé marocain, que je représente aujourd’hui, est prêt à jouer pleinement son rôle dans ce sens.

"Sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, une nouvelle charte d’investissement en cours de déploiement, citée d’ailleurs par M. le Chef du Gouvernement, vient nous encourager encore plus, en ouvrant la voie à un ensemble d’incitations, financières et non- financières, accessibles à tous les investisseurs, qu’ils soient marocains ou étrangers.

"L’ambition est d'atteindre 55 milliards d'euros d’investissements sur la période 2022-2026, avec à la clé plus de 500 000 créations d’emplois. Ces avancées, couplées à de nombreux autres chantiers en faveur de l’amélioration de l’environnement des affaires viennent reconfirmer la trajectoire ambitieuse dans laquelle nous nous inscrivons.

"Nous sommes à un tournant de l’histoire, où les économies africaines doivent se prendre en main, où nos secteurs privés doivent se renforcer, se faire confiance et travailler ensemble. Ce constat, confirmé hier lors du dialogue des patronats africains initié par la CGEM, en appelle aussi à un regard nouveau, plus équilibré sur le modèle de collaboration Nord- Sud. Un changement de mindset est à opérer !"

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 20-10 Mot d'ouverture du Président de la République de Madagascar au Choiseul Africa Business Forum

Andry Rajoelina (Madagascar), Président de la République de Madagascar

 

La ville de Casablanca, métropole dynamique et moderne, est la "vitrine de l'essor économique réalisé par le Maroc", a affirmé, jeudi à Casablanca, le président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina.

"Casablanca est la vitrine de l'essor économique qu'a réalisé le Maroc durant les dernières décennies et qui représente un exemple pour le continent", a souligné M. Rajoelina à l'ouverture de la 3ème édition du Choiseul Africa Business Forum, se disant "fier" d’être au Maroc et l’invité d’honneur de cette édition tenue dans la métropole économique du Royaume.

Le chef de l'Etat malgache a exprimé ses "vives remerciements à SM le Roi Mohammed VI" et au Maroc pour l’hospitalité exemplaire et l’accueil chaleureux qui a été réservé à la délégation malgache, faisant part de l’émotion ressentie à chaque visite au Maroc, "vu les relations historiques qui lient les deux pays".

A cet égard, il a rappelé que Feu SM le Roi Mohammed V a été accueilli à Madagascar comme chez lui pendant la période d’exil et que feue SAR la Princesse Lalla Amina, a vu le jour à Madagascar.

Selon le président malgache, ce souvenir demeure "encore dans nos cœur et les générations se suivent et l’histoire se perpétue cette période de la vie de la famille royale" à Madagascar.

M. Rajoelina a relevé que les liens forts unissant les deux pays et nations ont été matérialisés par SM le Roi Mohammed VI avec la construction à Antsirabe, la ville où feue SAR la Princesse Lalla Amina a vu le jour, de l’hôpital "Mère et enfant" et du plus grand complexe de formation professionnelle dédié aux métiers de tourisme, BTP, restauration qui seront inaugurés prochainement.

Evoquant Choiseul Africa Business Forum, le président malgache a souligné que cet événement offre l’opportunité de discuter des projets ambitieux et des plans de développement, notant que cette participation avec une forte délégation composée de ministres et de chefs d’entreprises malgaches constitue aussi "l’occasion de faire la promotion de la République de Madagascar et de présenter les atouts et les avantages offerts par le pays pour attirer les investisseurs étrangers".

Dans une déclaration à la presse, le président malgache a souligné que "nous avons un lien d’amitié très fort" avec le Maroc et ce lien d’amitié "qui nous amène à venir dans le Royaume", notant que cette participation s’inscrit aussi dans le cadre de l’industrialisation.

"Nous sommes très impressionnés par le développement du Maroc parce que la ville de Casablanca marque l’industrialisation du continent africain à travers plusieurs industries", a dit le président Rajoelina, citant particulièrement l’industrie d'automobile qui est un modèle à suivre.

Selon le chef d’Etat malgache, à Madagascar, il y a le plan émergence dont l’objectif est d’industrialiser le pays avec le programme "One District, One Factory" (ODOF) pour implanter dans chaque district des usines favorisant la création d’emplois pour la jeunesse du pays.

Et de relever que "nous avons pu constater que les crises sanitaires et aussi les impacts de la crise en Ukraine maintenant" exigent de réorienter les priorités pour industrialiser chaque pays, notant que "les pays qui ont su s’industrialiser ont pu produire localement tout dont ils ont besoin".

"Ce sont les pays qui ont pu amortir les chocs d'où l’importance de ce forum qui se tient à Casablanca afin qu’on puisse partager le savoir faire mais aussi pour industrialiser chaque pays africain", a-t-il conclu.

La 3ème édition du Choiseul Africa Business Forum s'est ouverte, jeudi à Casablanca, avec la participation du président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina et du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch.

Placé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce forum réunit quelque 600 décideurs et hauts dirigeants économiques et institutionnels parmi les plus influents d’Afrique, d’Europe et du Golfe autour de séances de travail opérationnelles plaçant le continent africain au cœur des débats.

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 20-10 Mot d'ouverture du chef du gouvernement Aziz Akhannouch

"C’est un réel plaisir que de donner le mot d’ouverture de ce prestigieux évènement, que le Maroc est fier d’abriter à plusieurs titres.

"D’abord, parce que le « Choiseul Africa Business Forum » est un événement consacré au développement des opportunités d’affaires, en Afrique… et avec l’Afrique.

"C’est une occasion renouvelée d’enrichir le dialogue entre les différents acteurs du continent, mais également avec leurs partenaires en Europe et dans les pays du Golfe.

"Ensuite, parce que les thèmes choisis pour cette édition : de la cybersécurité aux PME, en passant par la transformation numérique, la santé, l’énergie et la culture, sont autant de thématiques essentielles à la consolidation de sociétés et d’économies résilientes dans notre continent.

"Nous sommes d’autant plus heureux d’abriter ce forum, en partenariat avec un Think Tank de renommée, qui sait reconnaître les talents africains, les distinguer, et les connecter. Cette jeunesse constitue la véritable richesse de notre continent, et son avenir !

"J’aborderai donc avec vous, aujourd’hui, deux thèmes qui me semblent représenter l’essence de ce forum : la coopération économique entre pays africains et l’enjeu des talents.

"Le Maroc en tant que nation, s’est construit dans une relation profonde avec son continent.

"La relation que nous entretenons avec l’Afrique est multiséculaire.

"Sous la Conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, ces liens ont été renforcés grâce à plus de 50 visites d’Etat dans plus d'une trentaine de pays, où près de 1.000 accords ont été signés avec nos partenaires en Afrique sub-saharienne, de 1999 à 2019.

"Ce mouvement est celui d’une vision royale de partenariat stratégique, ayant permis de placer le Maroc au rang de 1er investisseur africain en Afrique de l’Ouest, et de deuxième sur le continent.

"Nous saluons à cet égard le rôle pionnier joué par les banques marocaines : présentes dans 26 pays d’Afrique, elles couvrent aujourd’hui près de la moitié du continent africain.

"Cependant, avec seulement 16% des échanges, le continent Africain est celui qui commerce le moins avec lui-même, en comparaison avec 60% d’échanges intra-continentaux en Asie et en Europe.

"Cet écart recèle autant d’opportunités que de défis. Pour les relever, notre continent a besoin de plus d’intégration et le Maroc souhaite aller plus loin, notamment en continuant à renforcer la Zone de Libre Échange Continentale Africaine et les partenariats de coopération économique avec les pays de son continent.

"Mais l’Afrique doit se penser également au sein d’un marché globalisé. Le Maroc peut jouer le rôle de pont, de facilitateur des investissements étrangers dans le continent, avec l’Europe, mais également avec le reste du monde.

"Pour ce faire, notre pays a fait, depuis plusieurs années, sous la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi que Dieu l’Assiste, le pari de développer ses infrastructures… et dispose désormais d’infrastructures aux standards internationaux, qui peuvent assurer une connectivité renforcée entre l’Afrique et le reste du monde.

"Choiseul distingue aujourd’hui 100 brillants jeunes dirigeants qui contribuent au développement de l’Afrique. Je souhaite tous vous féliciter. Nous sommes fiers de nos talents africains.

"Une pensée particulière pour les 12 brillants marocains qui figurent au classement.

"Dans notre pays, la question des talents est centrale pour la dynamique de réforme impulsée par Sa Majesté le Roi, et dont le Gouvernement s’est pleinement saisi, pour les divers chantiers socio-économiques lancés. Je citerai à ce titre :

1.   La réforme de la protection sociale en cours, un projet de Règne qui permettra en particulier d’inscrire toute la population marocaine à l’Assurance Maladie Obligatoire, d’ici la fin de cette année et de mieux cibler l’aide sociale en faveur des populations démunies, dès fin 2023 ;

2.   La refonte en cours du système national de santé, corollaire de la généralisation de la protection sociale ;

3.   La réforme de l’école publique pour rétablir l’égalité des chances, à travers une feuille de route ciblant à la fois les élèves, les enseignants et les établissements scolaires ;

4.   Enfin, la charte de l’investissement en cours d’adoption, pour une dynamique renouvelée de l’investissement privé, génératrice de valeur et d’emplois pour notre pays.

"Je vous parle de ces réformes, car le point qu’elles ont en commun est celui de la ressource humaine : du talent !

"Que ce soit pour les professionnels de santé, les enseignants, les codeurs dans le numérique, nous sommes entrés dans un univers de compétition mondiale. Un monde dans lequel le personnel formé peut s’installer et travailler où il le souhaite.

"Il est vrai que le Maroc observe aujourd’hui, dans une certaine mesure, une fuite des cerveaux. Mais c’est voire le verre à moitié vide que de s’arrêter à cela. Car si des pays s’arrachent les talents marocains, toutes professions confondues, c’est que l’on peut déjà dire que le Maroc forme d’excellents médecins, professeurs, ingénieurs et codeurs.

"A ce titre, avec plus de 18 000 étudiants africains au Maroc, nous sommes également fiers de la coopération dans l’enseignement supérieur qui nous lie avec les pays du continent.

"Le verre à moitié vide en revanche n’est pas une fatalité mais un défi à relever. L’enjeu pour notre pays au sujet des talents est double. Nous devons d’abord former plus de talents, car notre économie et notre développement en sont tributaires. C’est ce que nous avons fait par exemple dans le secteur de la santé et que nous continuerons à faire dans le cadre d’autres stratégies sectorielles.

"Mais nous devons surtout créer les conditions économiques et les chances qu’attendent ces jeunes pour contribuer au  développement de leur pays. Cela passe par des politiques sociales justes et un climat d'affaires en constante amélioration pour attirer des investissements étrangers et nationaux.

"Avant de clôturer, j’aimerais dire un mot en l’honneur de Son Excellence le Président de la République de Madagascar, M. Andry Rajoelina.

"Sa Majesté le Roi avait organisé une visite hautement symbolique à Madagascar en 2016, témoignant de l’importance accordée au développement des relations bilatérales entre nos deux pays.

"Madagascar est l’exemple de pays avec lequel le Maroc entretient d’excellentes relations historiques et économiques.

"Je remercie votre Excellence d’avoir donné un éclat particulier à cet événement.

"Encore toutes mes félicitations à tous les talents du Choiseul 2022. Continuez à être une inspiration pour les jeunes de demain, investissez votre temps et vos compétences au service de votre continent, pour œuvrer à son développement, au sein d’une Afrique intégrée et connectée avec le monde".

 

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 20-10 Ouverture du Choiseul Africa Business Forum

La 3e édition du Choiseul Africa Business Forum s'est ouverte ce jeudi 20 octobre à Casablanca. Cette ouverture est marquée par les discours du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch et du président malgache, Andry Rajoelina.
  • Pascal Lorot, Président, Institut Choiseul
  • Aziz Akhannouch, Chef du Gouvernement du Maroc
  • Andry Rajoelina , Président de la République de Madagascar
  • Chakib Alj, Président, CGEM
  • Abdellatif Mâzouz, Président de la Région Casablanca-Settat
  • Olivier Becht, Ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce, de l’Attractivité et des Français de l’étranger
  • Clare Akamanzi, Directrice générale, Rwanda Development Board
  • Hani Salem Sonbol, Directeur général, Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC)

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 17-10 “Cette connaissance intime qu’a le Maroc de l’Afrique lui impose des obligations” (Pascal Lorot, Institut Choiseul)

Le "Choiseul Africa Business Forum" aura lieu pour la première fois en Afrique, à Casablanca. Le président de l’Institut Choiseul, Pascal Lorot, nous explique l’intérêt de la troisième édition de cet événement panafricain.

Ce jeudi 20 octobre aura lieu à Casablanca la troisième édition du "Choiseul Africa Business Forum". Il rassemblera près de 600 décideurs dans le but d'échanger sur une douzaine de thématiques capitales pour la région, de l'éducation à l'énergie en passant par la cybersécurité et la santé.

Cet événement panafricain se tiendra pour la première fois en Afrique. Le choix du Maroc n'est pas anodin compte tenu de son rôle stratégique dans la région. C'est ce qu'explique à Médias24 Pascal Lorot, président de l'Institut Choiseul, organisateur de l'événement.

Médias24 : La précédente édition du "Choiseul Africa Business Forum" s’était tenue à Nice en novembre 2021. Que représente cette nouvelle édition qui prend place, cette fois-ci, dans un pays africain ? Pourquoi avez-vous choisi le Maroc ?

Pascal Lorot : Le "Choiseul Africa Business Forum" est une plateforme unique de rencontres entre acteurs économiques et dirigeants politiques au plus haut niveau. Cette année, après deux éditions à succès à Nice, au cœur de la Riviera française, nous avons décidé de franchir cette belle Méditerranée, véritable trait d’union entre deux continents si proches l’un de l’autre, et de nous installer au Maroc, plus précisément à Casablanca, cœur économique du Royaume et destination naturelle pour qui veut appréhender la réalité africaine dans sa plénitude.

De fait, et de manière incontestable, Casablanca est une plateforme stratégique. Elle est l’une des grandes capitales économiques africaines au carrefour des dynamiques européennes, nord-africaines et subsahariennes. Cette ville incarne plus que toute autre la double ambition de notre forum : d’une part, dynamiser les échanges panafricains et favoriser l’émergence de l’Afrique comme continent porteur d’avenir et d’opportunités et, d’autre part, faire fructifier le dialogue afro-européen.

- Selon vous, quel est le rôle du Maroc pour assurer une bonne gouvernance africaine et mondiale ?

- Doté de l’une des économies les plus développées du continent, mais aussi d’une jeunesse entreprenante bien formée, le Maroc a de longue date une pratique du continent appuyée par une légitime ambition panafricaine. Aujourd’hui, ses entreprises se retrouvent dans une multitude de régions. Elles ont su déployer des stratégies ambitieuses en Afrique, qui lui ont permis de prendre des positions de premier plan dans un grand nombre de régions africaines, mais aussi d’acquérir une connaissance intime des pratiques et mécanismes multiples qui caractérisent la dynamique économique de l’Afrique.

Cette connaissance intime qu’a le Maroc de l’Afrique lui impose des obligations - en premier lieu celle de diffuser les bonnes pratiques managériales et une bonne gouvernance, qui est le gage d’un fonctionnement harmonieux des affaires. Le Maroc a donc un rôle essentiel à jouer à l’échelle du continent : celui d’accompagner la transformation et la modernisation des différentes économies africaines.

- Les discussions sur des sujets clés pour l’Afrique sont au programme, dont la cybersécurité, la santé, l’énergie, l’éducation et les infrastructures. Selon vous, quels sont les challenges auxquels fait face le continent actuellement ?

- Le programme est riche ! Nous allons aborder plus d’une douzaine de thématiques centrales pour l’avenir de l’Afrique. Vous en avez cité plusieurs ; j’ajouterai, entre autres, la santé et le financement des PME, essentiels à un maillage économique durable et efficace du continent. Tous ces sujets incarnent les défis auxquels le continent doit faire face.

J’en ajouterai trois autres, qui seront discutés à Casablanca et qui me semblent essentiels. En premier lieu celui de la ville africaine du futur. Avec l’explosion démographique du continent, conjuguée à un exode rural important, la ville doit être repensée pour absorber les nouvelles populations, dans un sens qui allie modernité, technologie et résilience. Nous en parlerons.

Ensuite, un autre thème qui me tient à cœur, celui des industries culturelles. La structuration de sociétés résilientes et harmonieuses passe par le développement d’une offre culturelle riche et variée au bénéfice de toutes les générations. C’est une condition importante pour qu’une vie sociale émerge et se structure durablement.

Enfin, et c’est là l’un des points cruciaux, nous traiterons de la souveraineté alimentaire de l’Afrique. Les conséquences de la guerre en Ukraine sont encore là. Comment permettre à l’Afrique d’être autosuffisante sur les plans alimentaire et agricole ? Voilà un défi qu’il faudra relever et que nous adresserons.

- Ce Forum va-t-il ouvrir la voie à l’organisation d’événements similaires ou de projets panafricains au Maroc précisément et en Afrique en général ?

- À travers son réseau dit "Choiseul 100 Africa", qui rassemble plusieurs centaines de jeunes dirigeants économiques parmi les plus talentueux de leur génération en Afrique, l’Institut Choiseul y a déjà organisé plusieurs événements ces dernières années, en Égypte, en Côte d’Ivoire, en Algérie, en Angola et même au Maroc, pour ne citer que ces pays. L’Afrique n’est donc pas un continent que nous découvrons. Nous allons continuer à organiser des rencontres de ce genre.

Aujourd’hui, nous installons le "Choiseul Africa Business Forum" - notre grand événement annuel consacré au continent - de façon durable en Afrique. Pour cette troisième édition, nous avons choisi le Maroc, où nous avons été formidablement bien accueillis tant par la région Casablanca-Settat que par la Confédération générale des entreprises du Maroc, qui sont nos deux grands partenaires institutionnels. Sans parler du Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dont bénéficie notre Forum, qui est un honneur pour nous.

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Akhannouch présente le bilan de mi-mandat au Parlement

 

“Parlons Développement”, par la Banque mondiale, le Policy Center for the New South et le PNUD