Les étudiants en médecine reviennent à la charge
Après le retard pris dans l'application de l'accord conclu avec le gouvernement en août 2019, les étudiants en médecine appellent à l'ouverture d'un "dialogue sérieux".
Les étudiants en médecine reviennent à la charge
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Y. J.
Le 11 mars 2021 à 15h08
Modifié 11 avril 2021 à 2h50Après le retard pris dans l'application de l'accord conclu avec le gouvernement en août 2019, les étudiants en médecine appellent à l'ouverture d'un "dialogue sérieux".
Dans un communiqué publié mercredi 10 mars, la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie dénonce le retard dans l'application de l'accord du 28 août 2019.
Les étudiants appellent ainsi à une réunion "urgente" avec les ministres de la Santé et de l'Enseignement supérieur et à l'ouverture d'un dialogue "sérieux" sur les points toujours en suspens.
Ils évoquent à ce propos:
- Le retard de la prime de mission des médecins internes de 7e année dans les hôpitaux régionaux et des étudiants de 6e année dentaire et pharmacie, avec l’augmentation convenue;
- Le soutien promis aux étudiants en médecine dentaire pour les dispenser des charges d’acquisition de matériels destinés aux travaux pratiques;
- L'octroi de la bourse de l’échelle 3 aux étudiants de 6e année en médecine dentaire et pharmacie et de 7e années en médecine générale, selon le décret 2.20.407 du 3 juillet 2020;
- La suppression de la partie relative au coefficient des épreuves de titre (moyenne des 5 ans d’études et de l’examen clinique de 7e année);
- L'ajout d’un article autorisant seulement les étudiants des facultés publiques aux concours d’internat;
- L'augmentation des postes ouverts dans le concours de résidanats.
Après une grève de six mois menée en 2019, les étudiants des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire avaient signé un accord avec les départements de la Santé et de l'Enseignement supérieur.
L’offre portait, entre autres, sur l’augmentation graduelle des postes destinés au concours de résidanat pour le faire progressivement passer à 2.000 en 2024, en plus de l’accès des étudiants de ces facultés au régime d’Assurance maladie obligatoire de base.
Les deux ministères avaient proposé la création d’une commission composée des différents intervenants, dont les représentants des enseignants-chercheurs et des étudiants, qui se chargerait d’étudier la modification du décret n°2.91.527, relatif à la situation des externes, des internes et des résidants des centres hospitaliers.
Lire aussi: Médecine: Polémique autour du concours de résidanat à la faculté de Marrakech
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