Trottinettes et monoroues électriques se répandent dans les villes en France
![](https://static.medias24.com/content/uploads/2021/04/trottinetesafp-1.jpg?x20870)
Trottinettes et monoroues électriques se répandent dans les villes en France
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Le 4 octobre 2018 à 10h45
Modifié 4 octobre 2018 à 10h45Trottinettes, monoroues et autres nouveaux véhicules électriques individuels (NVEI) se font peu à peu une place dans les déplacement urbains et au-delà d'un phénomène de mode, ces engins répondent à un réel besoin de mobilité, selon des professionnels.
Union Sport & Cycle, la fédération des entreprises de la filière, regarde encore de loin ce marché de la "micro-mobilité". "C'est un secteur jeune sur lequel nous n'avons pas encore de lecture. Les grands distributeurs d'articles de sport ont une stratégie d'attente pour l'instant, pour voir si le marché est porteur", explique à l'AFP son délégué général, Virgile Caillet.
En attendant leur arrivée, les magasins indépendants, fabricants innovants, importateurs et prestataires touristiques se sont saisis du phénomène.
Stéphane Baillet a ainsi créé Altermove en 2010, qui propose des solutions alternatives à la voiture ou aux transports en commun pour les déplacements du quotidien. "En 2018, les trottinettes électriques représentent 15 à 20% de mon chiffre d'affaires, avec une accélération des ventes de NVEI dans toutes les villes depuis janvier", précise le propriétaire de la marque, représentée par 15 magasins dans tout le pays.
Guillaume Bocs, gérant d'Eroue, a vu le chiffre d'affaires de son magasin de micro-mobilité électrique du centre de Paris doubler durant l'été grâce aux ventes de trottinettes. Il fait directement le lien avec l'implantation des trottinettes en libre service dans la capitale, par Lime en juin et Bird en août.
Dans les magasins spécialisés, les gyroroues ou monoroues électriques valent entre 500 et 1.500 euros tandis qu'il faut compter au moins 400 euros, et parfois plus de 3.000, pour une trottinette à batteries.
A Autonomy -une structure qui milite pour l'amélioration des déplacements en ville et organise un salon sur le sujet, du 18 au 20 octobre à Paris- le directeur général Aymeric Weyland est persuadé de l'implantation des nouveaux véhicules électriques individuels de manière durable dans les habitudes de déplacement.
"La trottinette a été 'déringardisée'. Je me suis demandé si les NVEI sont des gadgets et je pense que la réponse est non. Il y a un vrai écosystème qui s'installe autour de ces engins, ils présentent beaucoup d'avantages pour la multimodalité et ont vocation à rester", estime-t-il.
"Avec 20.000 à 30.000 engins vendus en 2017 en France, le marché représentait 30 à 50 millions d'euros l'année dernière", estime Grégoire Hénin, vice-président de la Fédération professionnelle de la micro mobilité (FP2M), fondée en 2016.
Pour 2018, il table sur 40.000 à 50.000 unités.
(Avec AFP)
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!