Vidéo. A Casablanca, situation constrastée entre confinement et relâchement
Deux journalistes reporters d'images de Médias24 ont parcouru quelques quartiers commerçants de Casablanca: Derb Soltane, Habous, Hay Mohammadi et Bab Marrakech au cours de l'après-midi du mercredi 20 mai. Relâchement ou confinement strict ? La réponse en images.
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Mouad Jamali Idrissi & Redouane Chelh
Le 20 mai 2020 à 21h31
Modifié 10 avril 2021 à 22h36Deux journalistes reporters d'images de Médias24 ont parcouru quelques quartiers commerçants de Casablanca: Derb Soltane, Habous, Hay Mohammadi et Bab Marrakech au cours de l'après-midi du mercredi 20 mai. Relâchement ou confinement strict ? La réponse en images.
Probablement sous la pression de cet interminable confinement mais aussi répondant à des nécessités économiques et vitales, ou encore obéissant à des habitudes bien ancrées en période de fêtes: il y a certainement relâchement dans les quartiers à forte densité d'habitat, et notamment dans les zones commerciales.
Relâchement donc, mais en peau de léopard en quelque sorte. Les zones visibles, telles que les boulevards, les avenues et les étals très exposés, restent fermées. Il en va autrement dans les rues commerçantes et les ruelles, voire dans les galeries commerciales, les kissariat.
A kissariat haffari et dans les environs, les marchands ambulants sont de retour sous l'oeil impuissant des forces auxiliaires. Mais l'endroit ne grouille pas de monde comme on l'imaginerait en visionnant quelques vidéos sur les réseaux sociaux. Il y a de la distance, de la prudence. Tout le monde arbore son masque, rarement d'une manière correcte.
Au niveau des habous, tous les magasins sont fermés. Même chose à Bab Marrakech dans l'ancienne médina où les étals de vêtements sont cadenassés. Mais il suffit de s'aventurer dans les ruelles pour trouver une certaine vie commerçante où l'on achète les vêtements de fête pour ses enfants.
A Hay Mohammadi, la grande kissaria semble fermée. Sa porte est en tous les cas close. Pourtant, il y a du mouvement, discret. Un gardien, nous prenant pour des clients, nous explique que pour entrer, il faut un mot de passe ; qu'il nous révèle. Devant la porte, un Monsieur d'un certain âge est assis. Nous prononçons le sésame, il nous fait entrer. A l'intérieur de la galerie, les badauds sont rares et toutes les portes semblent closes. Mais ce n'est qu'apparence, les boutiques vendent mais le rideau restent baissé. Elles vendent, les clients achètent et nous n'avons constaté aucune bousculade mais une prudence certaine.
C'est peut-être comme cela que ça se passera à la sortie du confinement. La seule différence, c'est qu'il n'y aura pas de mot de passe. Mais nous apprenons déjà à vivre avec le virus.
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Le 20 mai 2020 à 21h31
Modifié 10 avril 2021 à 22h36