Des formations contre l'extrémisme désormais dans les prisons marocaines
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Le 14 mars 2018 à 15h22
Modifié 14 mars 2018 à 15h22Vingt-deux formateurs régionaux vont dispenser des formations en matière de lutte contre l'extrémisme au sein des établissements pénitentiaires marocains.
Formés dans le cadre du programme de coopération "Lutte contre l'extrémisme violent dans les prisons" entre la DGAPR et le Global center on cooperative security (GCCS), ces futurs formateurs seront à même d'assurer une "prise en charge efficace des détenus extrémistes".
Ce programme de formation en matière de lutte contre la radicalisation ciblera 78 établissements pénitentiaires, relevant des 10 directions régionales.
Il vise la sensibilisation du personnel pénitentiaire à l’exigence de la prévention de l'extrémisme violent dans les prisons et au traitement efficace du problème de la radicalisation ainsi que le renforcement des engagements positifs fondés sur les droits de l'homme et la communication avec les détenus.
Basé sur trois types de formation, la première session du programme "lutte contre l'extrémisme violent dans les prisons" a débuté en juillet 2017 et durera une année. Elle concerne la formation de tout le personnel travaillant dans les prisons et vise la préparation de formateurs régionaux qui formeront à leur tour le personnel de leur région.
La seconde session a touché les fonctionnaires recrutés en 2017, qui étaient en stage au centre de formation de Tifelt, tandis que la troisième dédiée au personnel côtoyant les extrémistes violents se tiendra pendant le période allant de juin 2018 à juillet 2019.
Il s'agit d'une approche préventive basée sur le contrôle et le suivi de cette catégorie des détenus, mais également sur l’élaboration d’outils de réinsertion leur permettant de revoir et de réviser leurs idées "radicales et destructives".
Au niveau sécuritaire, la DGAPR a pris toutes les dispositions nécessaires pour protéger les détenus de droit commun de toute influence négative de la part des extrémistes, en mettant en place une approche qui repose sur le renseignement pénitentiaire et un système de classification spécifique.
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