Croissance: +4,2% au second trimestre 2017 (HCP)
L’arrêté des comptes nationaux fait ressortir une amélioration de la croissance économique nationale, se situant à 4.2% au deuxième trimestre 2017 au lieu de 1% durant la même période de l’année 2016, soutenue particulièrement par l’important rebondissement de l’activité agricole, selon les chiffres publiés ce vendredi par le HCP.
Croissance: +4,2% au second trimestre 2017 (HCP)
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Le 29 septembre 2017 à 15h15
Modifié 29 septembre 2017 à 15h15L’arrêté des comptes nationaux fait ressortir une amélioration de la croissance économique nationale, se situant à 4.2% au deuxième trimestre 2017 au lieu de 1% durant la même période de l’année 2016, soutenue particulièrement par l’important rebondissement de l’activité agricole, selon les chiffres publiés ce vendredi par le HCP.
Cette croissance a été tirée par la consommation finale des ménages et les exportations des biens et services dans un contexte de quasi-stagnation du niveau général des prix et d’une hausse des besoins de financement de l’économie nationale.
>Une croissance économique tirée par l’activité agricole
Après une forte baisse de 11,5% durant le deuxième trimestre de l’année 2016, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a augmenté de 15,2% durant la même période en 2017.
Cette évolution est le résultat de la hausse de 17,5% de l’activité de l’agriculture au lieu d’une baisse de 12,8% une année auparavant et de la baisse de celle de la pêche de 7,3% au lieu d’une hausse de 3,8%.
La valeur ajoutée du secteur secondaire, de son côté, a affiché une croissance de 3,6% au lieu d’une stagnation au deuxième trimestre de l’année 2016. A l’exception des activités du bâtiment et travaux publics qui ont affiché une diminution de 1,1% au lieu d’une hausse 1,5%, toutes les composantes du secteur ont pu dégager des croissances positives de leurs valeurs ajoutées :
*l’industrie d’extraction avec 28,5% au lieu d’une baisse de 1,1%;
*l’électricité et eau avec 5% au lieu d’une baisse de 0,7%;
*les industries de transformation avec 1,8% au lieu d’une baisse de 0,2%;
La valeur ajoutée du secteur tertiaire, a consolidé son rythme d’accroissement à 2,6% après 2,5% enregistré au même trimestre de l’année 2016. A l’exception des activités des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale qui ont enregistré une baisse de 1,8% au lieu d’une hausse de 1,4%, toutes les activités du secteur ont connu des hausses de leurs valeurs ajoutées:
*les hôtels et restaurants de 8,7% au lieu d’une baisse de 2%;
* le transport de 4,5% au lieu de 0,1%;
*les services rendus aux ménages et aux entreprises de 4,3% au lieu de 4%;
* le commerce de 3,6% au lieu de 6,5%;
*les services financiers et assurances de 3,2% au lieu de 0,4% ;
*les postes et télécommunications de 1,8% au lieu de 5,4%;
*les services rendus par l’Administration Publique générale et sécurité sociale de 1,1% au lieu de 0,8%.
Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu, ainsi, une hausse de 2,8% au lieu de 1,7% au deuxième trimestre de l’année 2016.
Dans ces conditions, avec le net ralentissement de l’accroissement des impôts sur les produits nets des subventions à 0,8% au lieu de 10,4% ,le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume s’est accru de 4,2% durant le deuxième trimestre 2017 au lieu de 1% le même trimestre de l’année précédente.
Aux prix courants, le PIB a connu une augmentation de 4% au lieu de 2,5% une année auparavant, dégageant ainsi une quasi-stagnation (-0.2%) du niveau général des prix.
Les emplois du PIB
>Une demande intérieure soutenue par la consommation des ménages
La demande intérieure s’est accrue de 3% au deuxième trimestre 2017 au lieu de 4,5% la même période de l’année 2016, sa contribution à la croissance est passée de 4,8 points à 3,3 points.
Dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 4,9% au lieu de 2,9%, contribuant pour 2,8 points à la croissance au lieu de 1,6 point.
La consommation finale des Administrations publiques a enregistré un ralentissement de son rythme de croissance passant de 2,4% à 0,6%, avec une contribution à la croissance de 0,1 point au lieu de 0,5 point.
La formation brute de capital fixe (FBCF), de son côté, s’est accrue de 1,5% au lieu de 8,4% la même période de l’année passée, avec une contribution à la croissance de 0,5 point au lieu de 2,4 points.
>Une contribution positive des échanges extérieurs
Les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 6% durant le deuxième trimestre 2017 au lieu de 4,5% une année passée, alors que les importations ont connu un net ralentissement passant de 12,6%, le même trimestre de l’année précédente, à 2,7%. Les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé, ainsi, une contribution positive à la croissance, se situant à 0,9 point au lieu d’une contribution négative de 3,8 points le même trimestre de l’année précédente.
>Une hausse du besoin de financement de l’économie
Avec une forte diminution des revenus nets reçus du reste de monde de 34,5% au lieu d’une hausse de 6,3%, le revenu national brut disponible a connu une décélération passant de 2,7% au deuxième trimestre de l’année précédente à 1,9%, la même période de l’année 2017.
Compte tenu de la croissance de la consommation finale nationale en valeur de 4,2% au lieu de 3,7% enregistrée une année auparavant, l’épargne nationale s’est située à 26,3% du PIB au lieu de 28,5%.
L’investissement brut a atteint 33,2% du PIB au lieu de 32,6% durant le même trimestre de l’année précédente. Le besoin de financement de l’économie nationale a connu ainsi une hausse, passant de 4% du PIB à 6,9%.
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