Nouveau gouvernement. Les tractations marquent le pas
Les discussions pour la formation du nouveau gouvernement sont confrontées à un blocage. Ce blocage est provoqué selon des sources sûres, par la proposition du RNI, consistant à entrer dans le gouvernement et à former une coalition sans l’Istiqlal.
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Nouveau gouvernement. Les tractations marquent le pas
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R. B.
Le 4 novembre 2016 à 11h26
Modifié 11 avril 2021 à 1h04Les discussions pour la formation du nouveau gouvernement sont confrontées à un blocage. Ce blocage est provoqué selon des sources sûres, par la proposition du RNI, consistant à entrer dans le gouvernement et à former une coalition sans l’Istiqlal.
Cette proposition a été formulée par Akhannouch lors de sa rencontre dimanche avec le Chef de gouvernement désigné.
On se retrouve désormais avec deux blocs :
-PJD-PPS-Istiqlal: 183 sièges
-RNI-UC et MP: 83 sièges.
L’USFP (20 sièges) tergiverse et n’a pas tenu de seconde rencontre avec Benkirane.
Le PAM a d’emblée fermé la porte.
La majorité arithmétique est de 198 sièges.
Benkirane menace de former un gouvernement minoritaire, au nom du respect de “la volonté démocratique exprimée par le vote“. Mais cela ne semble pas réaliste. Pour qu’un gouvernement gouverne, il a besoin d’une majorité parlementaire capable de valider les projets de loi et de voter la confiance.
Si l’Istiqlal reste sur la touche, deux conséquences en découleront:
-Benkirane ne pourra pas exécuter son souhait consistant à s’amarrer à la koutla pour se donner une légitimité supplémentaire ;
-Hamid Chabat aura du mal à se maintenir à la tête de l’Istiqlal.
De son côté, l’USFP avait montré tous les signes d’une volonté d’entrer au gouvernement avant de se rétracter et de se cantonner dans le “ni oui- ni non“.
Le week-end sera probablement propice à de nouveaux contacts.