Le Maroc, champion de la démocratie dans le monde arabe
Le Maroc occupe la première place dans l’indice de la démocratie arabe mis au point par l’ONG Arab Reform Initiative dirigée par Bassma Kodmani. Le royaume est suivi par la Jordanie. L’Algérie occupe la 3e place.
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Mohammed Berrahou
Le 5 décembre 2014 à 17h18
Modifié 11 avril 2021 à 2h36Le Maroc occupe la première place dans l’indice de la démocratie arabe mis au point par l’ONG Arab Reform Initiative dirigée par Bassma Kodmani. Le royaume est suivi par la Jordanie. L’Algérie occupe la 3e place.
Après la publication du classement sur la perception de la corruption, dans lequel le pays a grimpé de 11 places par rapport à l’an dernier, le royaume remporte la palme du classement des pays les plus démocratiques du monde arabe. Ce classement est mis au point par l’ONG Arab Reform Intiative (ARI) dont la direction exécutive est assurée par la politologue syrienne Bassma Kodmani.
Selon elle, « le Maroc est le modèle exemplaire dans sa stratégie de réforme à suivre parmi les pays arabes ».
Neuf pays arabes ont fait l’objet de ce classement : la Tunisie, l’Egypte, le Bahreïn, l’Algérie, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Palestine et le Maroc.
Le rapport s’est basé sur 40 indicateurs pour mesurer la progression dans les pratiques démocratiques, la liberté d’expression, le respect des droits des citoyens, l’application de la loi et la transparence du travail des organisations gouvernementales.
Carton plein pour le Maroc concernant 14 des 40 indicateurs. Les législations relatives à la séparation des pouvoirs, à la transparence électorale, ou encore à la liberté de la presse ont tiré le score du royaume vers le haut. De l’autre côté, d’après le rapport, la situation est alarmante quant au mauvais traitement des détenus, aux manifestations ou encore au décrochage scolaire.
Toujours selon le rapport, le système politique, grâce à une grande flexibilité, a bien géré les menaces du Printemps arabe, gardant ainsi la stabilité du royaume à travers notamment, l’adoption d’une nouvelle constitution. Le rapport souligne également l’importance du passage des commandes du gouvernement à un parti islamiste, ce qui a assuré la maîtrise de la situation.
Les résultats observés mettent aussi l’accent sur la présence d’institutions publiques fortes, et témoignent du respect des liberté, sauf ceux qui concernent l’égalité et la justice sociale.
L’indice a examiné 3 types de pays :
-les pays ayant vécu le Printemps arabe,
-les pays voisins de ceux qui ont vécu le Printemps arabe,
-les pays orientés vers une réforme à long terme, comme par exemple le Maroc.
Le rapport est disponible en version arabe et en version anglaise.
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