Cette compétition universitaire internationale exigeait aux différentes équipes, de 3 à 6 participants chacune, de définir une stratégie de e-marketing, la gérer, évaluer ses résultats et fournir à l’entreprise choisie les recommandations concrètes en marketing en ligne, favorisant ainsi un impact positif potentiel sur son plan d’affaires.

Pour ce faire, Google a fourni à chaque groupe d’étudiants universitaires ou provenant des écoles supérieures une somme de 200 dollars, et défie l’équipe de traduire cette recette publicitaire en campagne marketing efficace pour une entreprise locale ou une ONG de son choix en seulement 3 semaines, via le web notamment par Google Adwords. Celles-ci ne devaient pas avoir bénéficié des annonces AdWords au cours des six mois précédents.

Une belle opportunité pour Google qui, à travers ce concours, intensifie l’utilisation de sa principale source de revenu –Google Adwords- par l’acquisition de nouveaux clients.

Le projet d’Akram et son équipe, consistait à réaliser un dispositif publicitaire en ligne pour une marque de cabanon. “Le cabanon est un produit qui n’est pas facile à appréhender. Ce qui a requis des efforts particuliers pour l’étudier et élaborer une stratégie promotionnelle efficace’’, nous  raconte Akram.

Pour cela, il estime que deux points essentiels devraient être assimilées, "connaître les principes de Google Adwords et savoir analyser le produit d'un point de vue marketing".

"La compétition dure trois semaines et notre entraînement pré-compagne a duré un peu plus de trois mois, pendant lesquels nous avions chaque lundi rencontré les spécialistes des plus grandes régies publicitaires canadiennes’’, relate-t-il, avant de souligner qu’il a été surpris des enveloppes budgétaires faramineuses qui sont investies dans les campagnes publicitaires online par des grands établissements dans des secteurs très variés.

L’équipe a ensuite remis un rapport d’étape à Google pour qu’un jury international évalue les indicateurs relatifs au succès de la campagne publicitaire.

Akram regrette par ailleurs la faiblesse de la participation marocaine. "Le Maroc n'a pas été très présent, malgré l’ascension que connaît le secteur numérique dans le pays, applaudie dans la région. Nous étions en compétition avec l’Egypte et d’autres pays africains qui n’ont pas le même niveau d’infrastructures dont nous disposons au Maroc", s’étonne-t-il.

Diplômé de l’institut supérieur de Gestion et d'informatique de Casablance, Akram s’est envolé au Canada pour poursuivre ses études en gestion à l’ESG Montréal. Dans ses projets futurs, Akram qui travaille aujourd’hui au sein d’une régie publicitaire à Montréal compte rentrer au Maroc pour œuvrer dans le marketing online, en se spécialisant dans les "Adwords".

Akram évolue avec succès dans le monde des nouvelles technologies. Il nous confie qu’il développe avec son frère un projet 2.0 au Maroc, "OBC Online". Les dernières bases sont en phase de finition, mais il préfère tout de même rester discret jusqu’au lancement.