Google met le turbo en produisant sa smart-voiture autonome
Le géant américain d’internet a présenté mardi soir en Californie, son premier prototype de voiture intelligente et autonome. Des véhicules Google surprenants à découvrir dès cette année, selon les responsables du projet.
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Houda Outarahout-Millet
Le 28 mai 2014 à 15h12
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Le géant américain d’internet a présenté mardi soir en Californie, son premier prototype de voiture intelligente et autonome. Des véhicules Google surprenants à découvrir dès cette année, selon les responsables du projet.
Google passe à la vitesse supérieure et emprunte un audacieux virage ! Le tentaculaire géant américain dévoile au public son premier prototype de véhicule entièrement autonome, équipé de la technologie « self-driving » au cours de sa très attendue conférence en Californie.
Si la firme américaine lorgnait depuis quelques années sur le projet de voitures auto-conduites et avait d’ores et déjà muni certains modèles de la marque Toyota de sa technologie, elle se distingue aujourd’hui en concevant totalement ce nouveau véhicule électrique sur les chaînes de production de la ville de Detroit.
Son habitacle peut accueillir deux personnes, mais ne possède ni embrayage, ni accélérateur ou frein, apprend-t-on sur le blog officiel de Google, et pour cause, « le prototype n’en a tout simplement pas besoin. Le logiciel et les détecteurs s'occupent de tout pour vous conduire où vous le souhaitez ». D’un fonctionnement « assez rudimentaire », le véhicule innovant dispose d’un basique bouton « Stop » et « Go » et s’appuie sur le réseau de cartes routières établi par Google pour orienter ses déplacements. Les passagers ne seront pas pris en otage pour autant car ils conserveront toujours la possibilité d’enclencher la manette d’arrêt d’urgence au besoin.
Pour Chris Urmson, directeur du projet « self-driving car » au sein de la compagnie, ce véhicule « améliorera indiscutablement de la vie des gens en transformant la mobilité » assure-t-il, débordant d’enthousiasme au micro de la BBC. Et d’ajouter : « nous sommes vraiment heureux d’avoir mis au point ce prototype qui nous permettra de pousser les limites de la technique self-driving et en comprendre les limites. »
La palme de la sécurité
Limitée à 40 km/heure et pourvue de nombreux capteurs et caméras dont des outils de détection d’obstacles, cette nouvelle voiture s’emploie à garantir un niveau de sécurité élevé. A cet effet, les ingénieurs du projet ont également misé sur la protection du piéton en recourant à des matériaux souples et flexibles pour l’avant de la carrosserie et les pare-brises, guidés par cette réflexion de la « safe-car ». Une démarche qui influence grandement l’allure générale de la voiture Google.
En effet, si sur le plan du design le véhicule tient plus de l’auto de Oui-Oui que de l’excitante Batmobile, il se veut avant tout « inoffensif» et entend rassurer par son aspect rondouillard. Car les sceptiques sont légions. Inquiétude d’être dépossédé de tout contrôle, crainte de congestionner davantage un trafic saturé dans certaines zones en raison de la « lenteur » du véhicule, etc. Des arguments qui s’opposent aux partisans de l’évolution qui mettent en avant le volet écologique de ce véhicule vert, perçu comme un moyen de transport sûr et plus serein.
De son côté, Google ne rétropédale pas. La firme affirme que ses voitures ont déjà parcouru plus de 1.126 km en totale autonomie sur des routes municipales. « Elles doivent désormais être mises à l’épreuve sur des axes où la circulation est plus dense et complexe » précisent les responsables du projet qui ne doutent pas des aptitudes du véhicule.
Selon Chris Urmson, la société prévoit la production de près de 200 modèles de ce type et mettra en place un programme pilote dans un premier temps. Bien que le responsable du projet indique que ces « voitures seront disponibles dans l’année », gageons qu’elles nécessiteront de nombreux ajustements avant de pouvoir se frotter à la jungle urbaine casablancaise.
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