Ce 19 février, le premier et l’unique jeu de société 100% marocain «Le voyageur», qui se diffusait sur la chaîne télévisée RTM sous le nom de «Al Mosafir», fait son apparition dans l’arène grandissante du gaming, en version numérique sur Facebook.

Laquelle version proposée en bêta vise initialement les bêta-testers, journalistes et blogueurs. Elle est actuellement limitée aux cent premiers inscrits. «C’est une version initiale, explique Julien Guyard, directeur de Netgroup à Médias24. Le jeu est en évolution constante». Il espère par ailleurs que le jeu soit adopté d’ici fin 2014 par 50.000 à 100.000 utilisateurs.

Le jeu est gratuit et disponible, pour l’instant, en version française. L’arabe n’est pas en reste, une version dans cette langue est prévue courant 2014. Il ne va cependant pas se contenter du réseau social Facebook. Cet été, «seront lancées les versions pour l’iphone et les smartphones sous Android», nous confie Julien Guyard.

Le lancement complet du jeu dans les deux langues, sur Facebook, iOS et Android, sera effectué progressivement durant l’année 2014.

Le but du «Voyageur» est de tester les connaissances des joueurs au sujet de l’histoire du Maroc et de sa géographie. Les joueurs sont invités à répondre à de multiples questions et énigmes pour poursuivre le voyage à travers le Maroc.

Le jeu ludo-éducatif télévisé a ainsi repris une vie 2.0 après une disparition plus de 15 ans. Cette résurrection fait suite à une collaboration entre Youssef Benamour, le co-créateur du concept et du jeu dans les années 90, et Julien Guyard. Ensemble, ils ont créé une maison d’édition EarthGames, qui abrite le jeu. Netgroup intervient dans la production technique.

Julian Guyard nous révèle que EarthGameses compte déployer la franchise dans les pays de la zone MENA.

Le jeu sera monétisé par le sponsoring et les produits dérivés

Le jeu est gratuit grâce aux parrainages des partenaires de Earth Game, dont la visibilité sera assurée au sein du jeu. À titre d’exemple, «une banque pourra voir son logo présent à toutes les phases relatives à la gestion de la dotation financière», nous explique Julien Guyard. Pareillement, les sociétés de transports pourront être amenées à sponsoriser les phases de transport routier, aérien ou maritime.

A ce jour, la maison d’édition est en négociation avec des sponsors, nous confie Julien Guyard, qui garde la discrétion sur leur identité. Il s’empresse à souligner que cette démarche ne fait pas partie d’un plan média d’une marque spécifique.

Pour rappel, les sponsors qui ont participé dans les années 90 sont la Banque Populaire, Yamaha, Afriquia et HEM.

Du reste, le plan de développement compte accorder des licences du jeu pour une nouvelle émission télévisée et pour d’autres produits dérivés sous forme de jeu de société ou goodies, ajoute-il.