Immobilier : les annonces pour les grands appartements sont prépondérantes
La nouvelle étude du site d’annonces Avito donne une idée des grandes tendances du marché de l’immobilier dans les principales villes du Maroc, et compare l’offre et la demande. Le site ne prévoit pas de hausse des prix dans l’avenir.
Immobilier : les annonces pour les grands appartements sont prépondérantes
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N. F.
Le 17 décembre 2013 à 17h09
Modifié 17 décembre 2013 à 17h09La nouvelle étude du site d’annonces Avito donne une idée des grandes tendances du marché de l’immobilier dans les principales villes du Maroc, et compare l’offre et la demande. Le site ne prévoit pas de hausse des prix dans l’avenir.
Première révélation : les internautes gardent une préférence pour les grandes surfaces. Avito se base sur la nature des annonces postées sur son site pour en juger. Selon les statistiques cumulées, les 3 pièces et salon s’accaparent 47% des annonces de ventes mises en ligne. Viennent ensuite les appartements avec deux chambres (18,5%) et quatre chambres (17%), budget oblige !
Les studios sont les moins disponibles à la vente avec 1,14% du total des annonces.
En effet, selon la même source, à Casablanca, l’offre en appartements de 40 à 60m2 serait de 13% supérieure à la demande réelle du marché. Les biens immobiliers d’une superficie allant de 60 à 100m2 enregistrent par ailleurs une déficience de l’ordre de 6%. Mais une chose est sûre : dans la capitale économique, la demande ne faiblit pas. Elle est de 6,1% supérieure à l’offre, malgré une conjoncture difficile.
La tendance n’est pas la même à Rabat. L’offre y est abondante, notamment pour les très petits et les très grands appartements. Elle est de 23 % supérieure à la demande pour les appartements de 150 à 200 m² et de 21 % pour les appartements dont la superficie est inférieure à 40 m².
Pour ce qui est de Marrakech, l’offre en appartements de plus de plus de 200 m² dépasse la demande de 40 %. Toutefois, elle est insuffisante quand il est question d’appartements de 2 à 4 chambres.
Sans surprise, la capitale marocaine affiche les plus hauts prix. Dans le segment haut standing, ils sont de 30% plus chers que la moyenne nationale. Ce pourcentage est de 11% pour les appartements économiques, un type de logement qui est peu demandé à Rabat.
La tendance est la même pour Casablanca où les prix des appartements de haut standing est de 21 % supérieurs à la moyenne nationale. Ce taux est de 9 % pour les logements économiques.
La courbe est inversée à Tanger où les prix des biens de haut standing et des appartements économiques sont inférieurs à la moyenne nationale, respectivement de 9 % et 12 %.
Ces évolutions se maintiendraient à terme, selon l’analyse d’Avito. En tout cas, le site ne prévoit pas de hausses sensibles des prix.