Diplômés chômeurs : nouveau coup dur pour le gouvernement Benkirane
Les coordinations des diplômés chômeurs n’étaient pas seules dimanche 6 octobre à la marche de Rabat. Elles ont été suivies par les syndicats, les jeunesses de plusieurs partis et des associations de protection des droits de l’Homme.
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Amine Belghazi
Le 7 octobre 2013 à 17h49
Modifié 7 octobre 2013 à 17h49Les coordinations des diplômés chômeurs n’étaient pas seules dimanche 6 octobre à la marche de Rabat. Elles ont été suivies par les syndicats, les jeunesses de plusieurs partis et des associations de protection des droits de l’Homme.
Le PJD que certains qualifiaient de bloc compact serait-il en train de se diviser ? Il faut croire que oui, c’est du moins l’avis d’Anouar Mehdi, coordinateur des différentes coordinations de diplômés chômeurs : «Lors de la marche de dimanche dernier, la coalition des droits de l’Hommes du PJD faisait parti des protestataires. Nous pensons que c’est le début d’un déchirement au sein de parti».
Selon la même source, cette manifestation a connu la participation de 25.000 personnes, «et ce n’est qu’un début» déclare M. Mehdi, «nous avons brandi un slogan très fort : recrute ou dégage. C’est un carton jaune que nous adressons à l’actuel gouvernement. Le prochain risque d’être sans appel.»
Pourtant, même si le deuxième gouvernement Benkirane n’est pas encore formé, les diplômés chômeurs refusent de relâcher la pression. Notre source explique : «nous savons que le gouvernement est en phase de reconstruction, ça ne l’empêche pourtant pas de prendre des décisions importantes telles que l’augmentation des prix des hydrocarbures, la mise en place du système d’indexation, etc. Ne faisons-nous pas partie des urgences?»
Quoiqu’il en soit, les différentes coalitions de diplômés chômeurs donnent un délai de 2 semaines au gouvernement. «Si rien n’est réglé après la fête de l’aid el kebir, nous ferons en sorte de transformer nos doléances ; nos revendications ne seront pas sociales uniquement, mais politiques aussi. Nous réclamerons la démission de l’actuel gouvernement», rétorque M. Mehdi.