L'UIP appelée à œuvrer pour un accord contraignant sur la protection du patrimoine culturel
L'Union interparlementaire (UIP) est appelée à appuyer les efforts de l'ONU pour promouvoir un accord contraignant sur la protection du patrimoine culturel de l'humanité, a souligné lundi à Genève le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah.
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admin
Le 7 octobre 2013 à 16h30
Modifié 7 octobre 2013 à 16h30L'Union interparlementaire (UIP) est appelée à appuyer les efforts de l'ONU pour promouvoir un accord contraignant sur la protection du patrimoine culturel de l'humanité, a souligné lundi à Genève le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah.
«Le patrimoine religieux et culturel fait l'objet d'actes criminels graves de destruction et, parfois, de dilapidation dans les pays en situation de conflit ou de lutte contre le terrorisme», a indiqué M. Biadillah qui s'exprimait devant 129e assemblée de l'UIP.
La délégation parlementaire, conduite par le président de la deuxième chambre du parlement, a proposé d'inscrire à l'ordre du jour de l'assemblée «un point d'urgence» sur le rôle des parlements dans la sauvegarde du patrimoine culturel contre les actes criminels de destruction, y compris dans la mosquée Al-Aqsa.
Cette initiative a recueilli une large adhésion auprès du groupe islamique qui a demandé d'y incorporer une proposition palestinienne se rapportant à la sauvegarde du patrimoine chrétien et islamique d'Al-Qods.
Il s'agit, a expliqué M. Biadillah, de favoriser une meilleure protection des monuments historiques, des sanctuaires religieux, des bibliothèques, musées et autres établissements à vocation culturelle.
«De tels actes sont gravement attentatoires aux sentiments des peuples et communautés humaines, à leur identité et à leur mémoire», a-t-il dit, en déplorant que ces violations sont toujours d'actualité dans plusieurs endroits du monde.
Il a cité à cet égard les attaques dirigées contre le patrimoine en ex-Yougoslavie aux années 1990, en Afghanistan en 2001, en Irak en 2004 ainsi qu'en Palestine, en Somalie, en Libye, au Mali et en Syrie. Ce phénomène se trouve condamné par nombre de conventions et résolutions internationale comme étant un crime contre l'humanité, a rappelé M. Biadillah qui a salué l'Unesco pour son action de protection et de valorisation de l'héritage culturel de l'humanité.
La communauté internationale, a-t-il relevé, affiche aujourd'hui un intérêt grandissant à cette question en inscrivant la démolition des composantes du patrimoine en temps de conflit parmi les crimes contre l'humanité.
Il a, dans ce contexte, rappelé un extrait du discours du Roi Mohammed VI, à l'occasion de l'investiture du président malien Ibrahim Boubacar, dans lequel le Souverain affirme qu'«il est indispensable de réparer les destructions matérielles et de soigner les blessures symboliques, par la réhabilitation des mausolées, la remise en état des manuscrits, leur préservation et la redynamisation de la vie socio-culturelle». Le président de la chambre des conseillers est accompagné de parlementaires du Parti de la Justice et du développement, du Mouvement populaire, de l'Union socialiste des forces populaires, de l'Istiqlal et du Parti Authenticité et modernité, en plus du secrétaire général de la Chambre.
(Avec MAP)