Festival international du film de femmes de Salé: Hommage à l’actrice égyptienne Athar El Hakim
La célèbre actrice égyptienne Athar El Hakim a exprimé sa fierté de l'hommage qui lui a été rendu par le Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS), dont la septième édition se tient jusqu'au 28 septembre courant.
Festival international du film de femmes de Salé: Hommage à l’actrice égyptienne Athar El Hakim
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Le 24 septembre 2013 à 16h23
Modifié 24 septembre 2013 à 16h23La célèbre actrice égyptienne Athar El Hakim a exprimé sa fierté de l'hommage qui lui a été rendu par le Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS), dont la septième édition se tient jusqu'au 28 septembre courant.
«Cet hommage a une connotation toute particulière, surtout qu'il se déroule dans un endroit que je visite pour la première fois», a-t-elle indiqué dans une déclaration à la MAP, en marge de la cérémonie d'ouverture, lundi soir, du FIFFS.
L'actrice, qui s'est retirée de la vie artistique pour se consacrer à l'action humanitaire, sociale et politique, s'est également dite éblouie par «la simplicité et la beauté» de la cérémonie d'ouverture du Festival.
Elle s'est vue remettre, à cette occasion, un prix honorifique des mains de la ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et de la solidarité sociale, Bassima Hakkaoui.
Célèbre star arabe du 7e art et du petit écran, Athar El Hakim a été encensée par la critique qui lui a attribué le titre de «l'engagement sage».
Selon plusieurs confrères, Athar El Hakim qui est connue pour son engagement contre les Frères musulmans en Egypte, a fait une déclaration au moment de recevoir sa distinction. Selon les mêmes sources, elle rendu hommage au général Al-Sissi, nouvel homme fort de l’Egypte. La ministre Bassima Hakkaoui, qui est évidemment proche des Frères musulmans déposés, a rechigné à remettre le prix à l’actrice égyptienne et a fait à son tour une déclaration louant la «légalité», terme qui désigne les partisans du président Morsi.
Lors de la cérémonie d'ouverture, le maire de Salé, Noureddine Lazrek, a annoncé l'inauguration d'un ensemble de projets culturels notamment un institut de Cinéma à Salé et la construction du Centre culturel Said Hajji.
De son côté, le président de l'association Bouregreg et président du FIFFS, Noureddine Chmaou, a annoncé la création, à partir de la prochaine édition du festival, du Prix de la Parité, en application des dispositions de la nouvelle Constitution.
La 7ème édition du FIFFS (23-28 septembre) connaît la participation de productions représentant les cinq continents et traitant de la thématique de la femme.
Cette édition comprend notamment une compétition officielle de films récents et des projections de films du Chili, invité d'honneur du festival, outre des activités parallèles.
Au programme de cette édition figurent également un forum sur le thème «le Cinéma de la femme et le rêve d'un printemps arabe», avec la participation de cinéastes et de chercheurs du Maroc et de l'étranger et «Un dialogue» de Cinéastes ou «Regard croisé» entre la réalisatrice tunisienne Nadia El Fani et le cinéaste marocain Faouzi Bensaidi sur la question du genre au cinéma.
Présidé par la réalisatrice italienne Valeria Sarmiento, le jury, qui comprend parmi ses membres l'actrice et réalisatrice Sana Akroud (Maroc), l'actrice Annett Culp (Allemagne), la réalisatrice Appoline Traouré (Burkina Faso), les actrices Anna Mouglalis (France), et Daliya Al Behiry (Egypte) et la journaliste et critique Marzena Moskal (Pologne), décernera plusieurs récompenses dont le Grand prix du Festival, le prix spécial du jury, celui du meilleur scénario, ainsi que le prix de la meilleure interprétation féminine et masculine.
La cérémonie d'ouverture a été marquée par la projection du film «Zainab, la rose d'Aghmat» de Farida Bourquia (2013).
Une pensée particulière est allée à l'acteur marocain Hamidou Benmessaoud, dont les funérailles ont eu lieu dimanche à Rabat.
(Avec MAP)