Un club dédié aux énergies renouvelables voit le jour au sein de la CFCIM
La chambre française du commerce et d’industrie du Maroc a donné le coup d’envoi du club des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Ce cercle veut devenir le lieu où se réuniront chaque trimestre les différents acteurs du secteur de l’énergie.
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Hajar Chafai
Le 16 juillet 2013 à 18h20
Modifié 16 juillet 2013 à 18h20La chambre française du commerce et d’industrie du Maroc a donné le coup d’envoi du club des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Ce cercle veut devenir le lieu où se réuniront chaque trimestre les différents acteurs du secteur de l’énergie.
650 personnes se sont déjà inscrites à ce club : officiels, industriels et chercheurs. L’objectif de ce projet est de réunir les différents acteurs pour débattre sur des thèmes précis et sortir avec des idées et des rapports qui auront forcément de la valeur ajoutée.
Et pour déterminer les thèmes et les problématiques qui seront débattus dans ce club, une table ronde a été organisée mardi 16 juillet, animé par l’Iresen (Institut de recherche en énergies solaires et en énergies nouvelles) et l’Aderee (Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique).
Les acteurs privés étaient également présents, comme par exemple Cofely, une filiale de Suez qui s’intéresse de près au secteur énergétique au Maroc et plus précisément à l’efficacité énergétique.
Les débats ont surtout évoqué la question de l’efficacité énergétique. Comment rationaliser sa consommation en énergie ? Comment consommer juste ? Des questions qui sont revenues à plusieurs reprises. L’Aderee a peut être la réponse. Elle est en train de finaliser la stratégie nationale pour l’efficacité énergétique qu’elle devrait présenter au gouvernement fin 2013. Dans cette stratégie, l’agence s’est penchée sur 35 secteurs parmi lesquels le BTP, l’équipement ou encore l’éclairage public.
Désormais, la stratégie énergétique nationale est en marche, encore faut-il associer les chercheurs universitaires aux travaux en cours. Le budget alloué par l’Etat à ces chercheurs est modeste. Loin de leurs ambitions et des attentes du secteur énergétique.
l’ONEE ne devrait-elle pas céder la place à d’autres entités
Pour Abdelkrim Touzani, responsable des études au sein de l’Aderee, « il est capital d’impliquer les chercheurs dans cette stratégie. » Il appelle par ailleurs le privé à financer des projets universitaires.
Enfin qui peut parler de l’énergie au Maroc sans citer l’ONEE. Nombre de participants se sont posé la question : l’ONEE ne devrait-elle pas céder la place à d’autres entités pour la gestion de quelques secteurs ? Ou encore, ne faut-il pas créer une agence de régulation de l’énergie, une autorité indépendante chargée de veiller sur le marché de l’électricité, à l’instar de ce qui se fait en France ou aux Etats Unis ?
Les problématiques ne manquent pas et les prochaines rencontres des membres du club devraient apporter les réponses à toutes ces questions.