Seulement 13% du volume d’hydrogène vert contracté est soumis à un contrat ferme (étude Bloomberg)
Seulement 13% du volume d’hydrogène contracté est soumis à un contrat ferme, selon le groupe financier américain Bloomberg, qui a analysé 149 accords d’extraction d’hydrogène propre et de ses dérivés.
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Rédaction Médias24
Le 16 novembre 2023 à 16h00
Modifié 16 novembre 2023 à 17h37Seulement 13% du volume d’hydrogène contracté est soumis à un contrat ferme, selon le groupe financier américain Bloomberg, qui a analysé 149 accords d’extraction d’hydrogène propre et de ses dérivés.
Relevant du groupe Bloomberg, BloombergNEF (BNEF), spécialisé dans les recherches stratégiques portant sur les marchés mondiaux des matières premières, a analysé 149 accords d’extraction d’hydrogène propre et de ses dérivés.
En analysant les données afférentes, BloombergNEF est d’abord parvenu à la conclusion que de nombreuses entreprises envisagent de produire de l’hydrogène, mais très peu d’entre elles envisagent de l’acheter.
"Seulement 10% de la capacité d’hydrogène propre prévue d’ici 2030 est prédisposée à la vente", explique BloombergNEF.
Seulement 13% du volume contracté est soumis à un accord ferme
Selon la base de données BNEF, seulement 13% du volume contracté d’hydrogène vert, soit l’équivalent d’un million de tonnes/an, est soumis à un contrat ferme, tandis que 7% des accords sont précontractuels, avec de fortes chances de devenir des contrats contraignants. "Les 80% restants sont soit des mémorandums, soit des accords non précis. Il faudra peut-être du temps pour que ces derniers se muent en contrats contraignants, si jamais ils le deviennent", note BloombergNEF.
"Près de la moitié du volume d’hydrogène souscrit devrait être livré sous forme d’ammoniac (NH 3), un gaz beaucoup plus facile à transporter que l’hydrogène. Les acheteurs d’ammoniac comprennent des sociétés d’engrais et des acheteurs de projets d’exportation visant à utiliser l’ammoniac comme vecteur d’hydrogène", poursuit la même source.
Un tiers du volume contracté se substituera à l’hydrogène gris
"Un tiers du volume contracté servira à remplacer l’hydrogène 'gris' à fortes émissions, produit à partir de combustibles fossiles, tandis que les applications émergentes telles que l’acier, l’électricité et les carburants de transport lourd représentent 20% de ce volume. Les 43% restants n’ont pas d’utilisation finale spécifiée et sont destinés à l’exportation à l’étranger", souligne encore l’étude.
"Les États-Unis sont le plus grand fournisseur. Ils sont suivis de la Chine, du Canada et de l’Australie. La majeure partie de la capacité d’extraction est destinée à un usage domestique, tandis que 36% (2,8 millions de tonnes/an) sont destinés à l’exportation. Cela représente un peu plus de 10% du pipeline d’exportation d’hydrogène propre annoncé d’ici 2030. La Corée du Sud et l’Europe sont les principales destinations des exportations", conclut-on.
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Le 16 novembre 2023 à 16h00
Modifié 16 novembre 2023 à 17h37