Bourita : la Fintech africaine devrait diversifier les organismes de transferts de fonds
Le Maroc propose de faire appel à des start-ups de la Fintech africaine afin de diversifier les organismes de transfert de fonds en Afrique et de réduire les taux de transfert qui atteignent actuellement les 15%.
Bourita : la Fintech africaine devrait diversifier les organismes de transferts de fonds
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Rédaction Medias24
Le 14 décembre 2021 à 14h36
Modifié 14 décembre 2021 à 15h03Le Maroc propose de faire appel à des start-ups de la Fintech africaine afin de diversifier les organismes de transfert de fonds en Afrique et de réduire les taux de transfert qui atteignent actuellement les 15%.
La diaspora africaine dispose d’un savoir-faire et d’une expertise fortement bénéfiques pour les économies du continent, a affirmé, lundi 13 décembre, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui intervenait lors de la 3e réunion virtuelle du Haut comité de l’agenda de la "Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine".
Le ministre a aussi soutenu que la diaspora africaine, c’est également des montants de transferts de fonds qui ne cessent d'augmenter, d’année en année. Ainsi, en 2019, la Banque mondiale a estimé à 48 milliards de dollars les envois de fonds à destination du continent africain, soit 2 milliards de plus qu’en 2018, a-t-il précisé.
Cependant, a relevé M. Bourita, ces transferts sont astreints à des taux exorbitants, ajoutant que les retenues pratiquées par ces organismes peuvent, selon certaines études, atteindre les 15%, représentant 1,6 milliards d’euros de gains annuels pour le continent africain.
Pour pallier ces entraves, le ministre a fait remarquer que le haut comité pourrait associer certaines start-up de la Fintech africaine, avec pour objectif de diversifier les organismes de transfert de fonds sur le continent et de permettre une meilleure réallocation de ces fonds à des fins d’investissement directs en Afrique.
Il a également préconisé une plateforme de e-business qui pourrait être créée pour relayer des success stories d’initiatives fructueuses de la diaspora africaine aussi bien à l’étranger que sur le continent.
M. Bourita a, en outre, estimé que l’Observatoire africain pour la migration (OAM) pourrait jouer un "rôle pionnier" aux côtés du haut comité pour l’instauration d’un système de cartographie des compétences, à tous les niveaux, de la diaspora africaine pour faciliter la mobilité de la main-d’œuvre africaine, ainsi que la diffusion de leur savoir-faire.
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