Covid: l'espacement entre les deux doses du vaccin d'AstraZeneca améliore la réponse immunitaire
Selon une étude de l'Université d'Oxford, l'espacement entre les deux doses du vaccin anti-Covid-19 développé par le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, en collaboration avec l'université britannique, peut stimuler la réponse immunitaire.
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Rédaction Medias24
Le 28 juin 2021 à 16h09
Modifié 28 juin 2021 à 16h24Selon une étude de l'Université d'Oxford, l'espacement entre les deux doses du vaccin anti-Covid-19 développé par le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, en collaboration avec l'université britannique, peut stimuler la réponse immunitaire.
Cette étude a conclu que le fait de laisser une intervalle allant jusqu'à 45 semaines entre la première et la deuxième dose du vaccin d'AstraZeneca peut améliorer la réponse immunitaire, plutôt que de la compromettre.
"Cela devrait être une nouvelle rassurante pour les pays disposant d'un moindre approvisionnement en vaccin, qui pourraient s'inquiéter des retards dans l'approvisionnement de deuxièmes doses à leurs populations", a souligné Andrew Pollard, directeur de l'Oxford Vaccine Group, ayant développé le vaccin en partenariat avec AstraZeneca.
Il a par ailleurs noté "une excellente réponse à la deuxième dose, même après un délai de 10 mois par rapport à la première".
L'étude constate également que le retardement de la troisième dose du même vaccin serait bénéfique, d'autant plus que les pays dotés de programmes de vaccination avancés se demandent si une troisième dose de rappel sera nécessaire pour prolonger l'immunité.
"On ne sait pas si des injections de rappel seront nécessaires en raison de la diminution de l'immunité ou pour augmenter l'immunité contre les variantes préoccupantes", a commenté pour sa part Teresa Lambe, l'auteure principale de cette étude.
Elle a toutefois précisé que l'analyse a montré que le vaccin d'AstraZeneca "est bien toléré et augmente considérablement la réponse des anticorps".
Une étude précédente de l'université d'Oxford, publiée dans la revue scientifique hebdomadaire The Lancet, avait déjà indiqué que l'efficacité du vaccin était plus grande avec un intervalle de 3 mois entre les doses (81%), qu'après un intervalle de 6 semaines (55%).
(Avec MAP)
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