Poursuivi en état de liberté provisoire pour "participation à outrage à la police judiciaire par la dénonciation d’une infraction fictive", Mohamed Bousfiha, alias "Momo", sera de nouveau jugé en appel.

Pour rappel, il a été condamné, en premier ressort, à quatre mois de prison ferme et à 500 DH d’amende pour "participation à outrage à agent", ainsi qu’à 20.000 DH d’amende pour avoir diffusé une fake news.

Les deux autres accusés dans cette affaire, Mustapha Boutahar et Amine El Yakini, ont quant à eux respectivement écopé de :

- trois mois de prison ferme et 500 DH d’amende pour "participation à outrage à agent" et 10.000 DH d’amende pour "participation à la diffusion d’une fausse information" ;

- cinq mois de prison ferme et 500 DH d’amende pour "participation à outrage à agent" et 10.000 DH d’amende pour "participation à la diffusion d’une fake news".

Les faits remontent au vendredi 22 mars, alors qu’un auditeur participait à l’émission Momo Ramadan Show pour partager une anecdote le concernant. Au moment de la raconter, l’auditeur s'est fait arracher son téléphone.

On a entendu une personne courir et le terme "voleur, voleur" avant que l’appel n'ait été coupé. L’animateur et ses deux chroniqueurs s'étaient montrés surpris, puis compatissants envers l’auditeur qui avait fini par rappeler la station radio, avant de se voir offrir un nouveau téléphone, remis par l’animateur.

Or, ce scénario était en réalité fictif selon la police judiciaire qui, en premier lieu, avait ouvert une enquête pour arrêter les voleurs présumés du téléphone, avant de conclure qu’il ne s’agissait que d’une fiction.

Depuis l’annonce du jugement, l’animateur s’est exprimé sur ses réseaux sociaux en clamant son innocence.

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