Coupe de la Confédération. Berkane prend une option en finale face au Zamalek (2-1)
Grâce à Issoufou Dayo et Adil Tahif, la Renaissance sportive de Berkane a pris un léger avantage sur le Zamalek (2-1), ce dimanche 12 mai, en finale aller de la Coupe de la Confédération de la CAF. Les Égyptiens ont réduit le score après avoir été menés 2-0, ce qui promet aux Oranges un match retour brûlant, au Caire, le 19 mai.
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Coupe de la Confédération. Berkane prend une option en finale face au Zamalek (2-1)
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Chady Chaabi
Le 13 mai 2024 à 7h30
Modifié 13 mai 2024 à 12h36Grâce à Issoufou Dayo et Adil Tahif, la Renaissance sportive de Berkane a pris un léger avantage sur le Zamalek (2-1), ce dimanche 12 mai, en finale aller de la Coupe de la Confédération de la CAF. Les Égyptiens ont réduit le score après avoir été menés 2-0, ce qui promet aux Oranges un match retour brûlant, au Caire, le 19 mai.
Un succès au léger goût d’inachevé. Difficile de décrire autrement la victoire (2-1) de la Renaissance sportive de Berkane aux dépens des Égyptiens du Zamalek, en finale aller de la Coupe des Confédérations de la CAF, dimanche 12 mai sur la pelouse du stade municipal de Berkane.
Une victoire acquise par l’intermédiaire de Issoufou Dayo, qui a ouvert le score sur penalty (13’), avant le but du break de Adil Tahif (32’). Seifeddine Jaziri a réduit l’écart pour les Égyptiens au retour des vestiaires (46’). En attendant le match retour, dimanche 19 mai au Caire, les hommes de Mouine Chaabani rumineront leur incapacité à se montrer plus dangereux, ainsi que l’absence de maîtrise (39% de possession) et de justesse technique (69% de passes réussies).
Pourtant, tout avait bien commencé pour la RSB. Les coéquipiers de Hamza El Moussaoui ont pris le match par le bon bout. Déterminés à exorciser les vieux démons de la finale perdue face au même adversaire en 2019, ils ont mis de l’intensité dans les courses dès le début du match.
Annihiler le pouvoir de nuisance offensive du Zamalek en densifiant l’axe
Au bout de dix minutes à sens unique, un pénalty provoqué par le très remuant Youssef El Fahli a récompensé les efforts des Oranges. Le défenseur central Issoufou Dayo ne s’est pas fait prier pour prendre à contre-pied le portier égyptien et donner un premier avantage à ses coéquipiers.
Spectateurs, les joueurs du Zamalek n’ont pas réagi et ont continué à subir les assauts adverses. Ils ont souffert défensivement, en particulier sur le flanc gauche, creuset de tous leurs tourments. C’est de là que Youssef El Fahli s’était incrusté dans la surface de réparation avant de provoquer le penalty.
Idem pour le second but de la RSB, à la suite d’un coup franc obtenu sur le côté gauche de la surface de réparation du Zamalek. Un coup de pied arrêté, magnifiquement botté par Mohamed El Morabit et repris victorieusement par Adil Tahif. Jusque-là, le plan de Mouine Chaabani était parfait, aussi bien offensivement que défensivement. Enfin presque.
La stratégie du technicien tunisien consistait à démarrer sur les chapeaux de roues, marquer rapidement pour profiter des espaces qui pourraient être offerts par les Égyptiens à travers des contres rapides et tranchants. Pour y parvenir, il a d’abord fallu annihiler le pouvoir de nuisance offensive des attaquants du Zamalek en densifiant l’axe.
D’où l’intérêt de renforcer le milieu de terrain en y alignant cinq éléments sur la largeur. Trois milieux axiaux intérieurs pour couper les lignes de passes et deux excentrés en vue d’être assuré d’une supériorité numérique sur les ailes. Une stratégie prudente mais qui a eu l’effet escompté, notamment lors du premier acte.
Cueillis à froid dès le retour du vestiaire
La seconde mi-temps fut d’une toute autre facture. D’ailleurs, les Oranges ont été cueillis à froid dès le retour du vestiaire, puisque le but de Seifeddine Jaziri sur un service millimétré de Zizo est intervenu à l’entame d’une deuxième mi-temps aux antipodes de sa devancière.
Une réalisation qui a eu pour effet de remettre les Marocains d’aplomb. Hamza El Moussaoui a bien failli creuser davantage l’écart mais sa reprise à l’intérieur de la surface de réparation a manqué de puissance. A l’inverse, la tentative de Youssef Mehri n’en a pas manqué. Mais le tir de l’attaquant a fini sa course sur l’équerre des cages de Mohamed Awad. Ce fut la dernière véritable chance de marquer des Berkanis, qui n’ont pas réussi à enfoncer le clou.
Dans cette rencontre à cinq tirs cadrés, les approximations techniques d’un côté comme de l’autre n’ont pas favorisé une expression offensive qualitative. Les défenses ont clairement pris le pas sur les attaques. La peur de perdre et l’enjeu qui accompagne généralement les finales n’y sont pas étrangers non plus.
Désormais, place à la préparation du match retour, sur terre égyptienne, dimanche 19 mai. Mouine Chaabani aura fort à faire sur le plan psychologique pour désinhiber et convaincre ses troupes qu’il ne suffira pas de défendre l’avantage acquis à l’aller pour remporter le sacre. Il s’agira donc de démystifier ce rendez-vous pour l’appréhender avec un peu plus de légèreté. Surtout pour un groupe dont la fraîcheur physique est au beau fixe, après avoir disputé seulement quatre rencontres en deux mois.
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Le 13 mai 2024 à 7h30
Modifié 13 mai 2024 à 12h36