Le projet est dédié à la valorisation des déchets métalliques non ferreux, notamment le cuivre et l’aluminium, avec une politique axée sur la préservation de l’environnement et le développement de l’économie circulaire. "Il constitue un premier pas vers l’autosuffisance du pays dans ce type de produits et vise à répondre aux besoins du marché national, en assurant un circuit d’approvisionnement national aux secteurs de l’automobile et électrique", indique un communiqué du ministère de l’Industrie et du commerce.

D’un montant global de 95 millions de DH, ce projet a permis la création de 110 nouveaux emplois directs et la génération d’un chiffre d’affaires additionnel de plus de 700 millions de DH. Il s’inscrit dans le cadre de la convention d’investissement signée entre l’Etat et la société Alucop, en novembre 2020, fruit de la mise en œuvre du contrat de performance des écosystèmes du secteur des Industries métallurgiques et mécaniques, signé le 2 mai 2016, ajoute la même source.

La nouvelle unité industrielle de la société Alucop dispose de plusieurs lignes de production permettant la fabrication d’anodes en cuivre, avec une capacité annuelle de 5.000 tonnes, du fil machine en cuivre avec une capacité annuelle de 4.000 t, de billettes en cuivre avec une capacité annuelle de 2.500 t, de billettes en laiton avec une capacité annuelle de 12.000 t, de billettes en aluminium avec une capacité annuelle de 5.000 t, de barres en laiton avec une capacité annuelle de 12.000 t et de lingots d’aluminium avec une capacité annuelle de 20.000 t, relève le communiqué.