Le PJD émet son évaluation du mi-mandat de l’action gouvernementale
Le Parti de la Justice et du développement a publié le mardi 16 avril son évaluation du mi-mandat de l’action gouvernementale. En voici les points saillants.
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Le 22 avril 2024 à 17h13
Modifié 22 avril 2024 à 17h22Le Parti de la Justice et du développement a publié le mardi 16 avril son évaluation du mi-mandat de l’action gouvernementale. En voici les points saillants.
Le parti indique dans un document évaluant l'action du gouvernement durant la première moitié de son mandat que ce dernier "a échoué lamentablement à remplir son rôle et à assumer ses responsabilités politiques, économiques, sociales, de développement et de communication, révélant qu'il s'agit d'un gouvernement faible qui a dissipé l'illusion de ses compétences".
Dans son document, le parti de la Lampe dénonce "l'affaiblissement des institutions par le gouvernement actuel, la crise de confiance, le manque de compétence dans la gestion, ainsi que son affaiblissement de l'institution de la présidence du gouvernement, sa gestion partisane et exclusive, et l'affaiblissement de l'institution législative et la gestion autoritaire du Parlement".
Le parti note également le nombre de "dossiers de corruption" qui ont éclaté durant la première moitié du mandat de gestion du gouvernement d'Akhannouch, le qualifiant de "sans précédent dans l'histoire politique marocaine chez les élus de la majorité au Parlement et dans les collectivités territoriales".
Il souligne ainsi le recul du Maroc dans l'indice mondial de perception de la corruption pour l'année 2023, occupant la 97e place sur 180 pays, reculant de trois places par rapport à 2022, et obtenant 38 points sur 100 contre 43 points en 2018, perdant ainsi cinq points de son crédit de perception de la corruption au cours des cinq dernières années.
Le parti a expliqué que ce recul est dû à l'explosion de plusieurs dossiers de corruption d'une ampleur jamais vue dans l'histoire politique marocaine parmi les élus de la majorité au Parlement et dans les collectivités territoriales, en l'absence de volonté gouvernementale dans le dossier de la lutte contre la corruption, car le gouvernement a retiré au cours de ses premières semaines le code pénal qui incluait la criminalisation de l'enrichissement illégitime, a gelé la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et a arrêté les réunions du Comité national de lutte contre la corruption.
Dans un autre registre, le PJD souligne que "le gouvernement d'Akhannouch doit rattraper les emplois perdus pendant les années 2022 et 2023 (181.000) et créer 1.000.000 d'emplois supplémentaires, ce qui signifie que le gouvernement est tenu de réaliser 1.181.000 emplois dans les trois années restantes de son mandat entre 2024 et 2026".
Le parti de la Lampe a affirmé que "ces résultats sont liés à la politique économique suivie par le gouvernement, où, en plus d'atteindre des taux de croissance faibles et non conformes aux engagements du programme gouvernemental et de créer un climat non compétitif et non propice à la production, et en suivant des politiques économiques non productrices de croissance et d'emplois, le gouvernement poursuit des mesures contraires à ses promesses liées à l'emploi, alors que le programme gouvernemental 2021-2026 indique qu'afin de réduire notre dépendance à l'importation, le gouvernement suit une politique ambitieuse qui remplace les importations par des produits locaux, visant une production locale équivalant à 34 milliards de DH d'importations, avec la possibilité de créer plus de 100 000 emplois".
Par ailleurs, le PJD a accusé le gouvernement de minimiser le rôle du Parlement et de l'isoler de son environnement sociétal, et d'enterrer les propositions de lois "en se retranchant derrière la majorité numérique". Il considère que la concentration par le RNI de la présidence du gouvernement, de la présidence de la Chambre des représentants et du ministère chargé des relations avec le Parlement a conduit à une forme de "connivence".