Obligations vertes : Bank Al-Maghrib vise 10% des réserves de change
Bank Al-Maghrib veut augmenter ses investissements dans des obligations vertes, sociales et durables, qui représentent aujourd'hui 7% des réserves de change, pour atteindre une part de 10% à terme.
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Le 2 février 2024 à 14h40
Modifié 2 février 2024 à 16h51Bank Al-Maghrib veut augmenter ses investissements dans des obligations vertes, sociales et durables, qui représentent aujourd'hui 7% des réserves de change, pour atteindre une part de 10% à terme.
C'est ce qu'a fait savoir, vendredi 2 février à Rabat, Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib (BAM), qui intervenait lors d'une conférence sur "l'impact macro-économique du changement climatique", co-organisée par BAM et la Banque centrale d'Espagne.
"Sur le plan de la gestion de ses réserves de change, Bank Al-Maghrib intègre le principe de durabilité dans sa directive d'investissement et ce, en favorisant les placements à caractère durable et responsable", a précisé le wali.
Dès 2016, à l'occasion de la COP22 à Marrakech, BAM a effectué un investissement de 100 millions de dollars (soit près d'un milliard de DH) dans des obligations vertes émises par la Banque mondiale, a-t-il rappelé. Plus récemment en 2023, la Banque centrale a réalisé un placement similaire de 200 millions de dollars (équivalent de 2 MMDH).
Pour le wali, la lutte contre le changement climatique et l'atténuation de ses impacts requièrent la mobilisation de financements colossaux dans un contexte marqué au niveau mondial par des taux d'endettement public et privé très élevés et un amenuisement des marges budgétaires.
"Dans le cas du Maroc, la Banque mondiale estime les besoins d'investissement entre 2022 et 2050 à environ 78 milliards de dollars", a-t-il fait savoir, indiquant que les Banques centrales sont amenées à tenir compte de l'impact du changement climatique dans la réalisation de leurs missions.
"Ce changement affecte la croissance, l'emploi et l'inflation, principales variables qui fondent la décision en matière de politique monétaire. De surcroît, les risques liés au climat ne manquent pas de peser sur l'activité des banques et des assurances et plus globalement sur la stabilité financière", a-t-il enfin déclaré.
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