"Je ne vais pas me cacher et j’assume l’entière responsabilité de cet échec", a d’emblée affirmé Walid Regragui lors d’une conférence de presse expéditive, après l’élimination du Maroc en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations, le mardi 30 janvier face à l’Afrique du Sud.

Légitimement questionné sur son avenir à la tête de l’équipe nationale, le sélectionneur a déclaré que ce n’était pas le moment de trancher. "Nous allons nous réunir avec la Fédération royale marocaine de football afin de prendre la meilleure décision pour l’équipe nationale".

Pour expliquer la défaite amère subie par ses hommes, le technicien marocain a notamment mis en avant le manque d’entrain des Lions de l’Atlas. "Il aurait fallu plus d’intensité et d’efficacité. Le but encaissé nous a remis dans le match et nous avons eu beaucoup de situations. Le fait d’avoir joué à deux attaquants également. On s’est battus jusqu’au bout avec nos armes", a-t-il affirmé, omettant de souligner que le Maroc n’a cadré qu’à trois reprises lors de cette rencontre.

Certes, "le penalty loupé nous a mis un coup derrière la tête", a-t-il repris. "Mais je ne reproche rien à mes joueurs. C’est ma responsabilité d’avoir demandé à Hakimi de le tirer. Félicitations à l’Afrique du Sud. C’est dommage ; je pense que nous aurions pu remporter la CAN et faire plaisir à notre public".

Un public qui n’a sans doute pas compris les choix de départ du sélectionneur, dont la titularisation de Noussair Mazraoui et celle de plusieurs jeunes en même temps. "Sans nos cadres, nous sommes une autre équipe. Il fallait s’adapter. J’espère que les joueurs vont apprendre. J’assume la responsabilité de cet échec et de mes choix, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. Les jeunes apprennent et ils ont donné le maximum. On va revenir plus forts", a-t-il conclu.