Ce lundi 29 janvier, Walid Regragui a réitéré en conférence de presse sa détermination à remporter un trophée qui échappe au football marocain depuis près d’un demi-siècle.

La prochaine étape vers le sacre, lors de cette 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations, c'est un huitième de finale de tous les dangers face à l’Afrique du Sud, le mardi 30 janvier (21 h), sur la pelouse du stade Laurent Pokou, à San-Pédro, ville côtière très humide du sud-ouest de la Côte d'Ivoire.

"Nous sommes en mission", a d’emblée souligné le sélectionneur national. "Nous nous sommes préparés à jouer plus de 90’. Nous avons eu cinq jours de récupération. Et nous sommes prêts à tous les scénarios, car nous voulons gagner cette CAN".

Un objectif que l’équipe nationale devra atteindre en l'absence de Sofiane Boufal. Victime d'une blessure musculaire, l’ailier marocain "est forfait pour le reste de la compétition", a déploré le sélectionneur, qui est toujours dans le doute concernant la participation de Hakim Ziyech contre l’Afrique du Sud, à cause d’une cheville endolorie.

"Le staff médical fait le maximum pour qu’il soit apte. On ne peut pas s’en passer pour les huitièmes de finale". Et d’ajouter :"La décision sera prise à la dernière minute. S’agissant de Mazraoui, il est opérationnel. Mais je n’ai pas encore décidé s’il sera titulaire".

L’apport du défenseur du Bayern Munich sera bien évidemment positif face à une sélection sud-africaine qui "a des certitudes et des automatismes, car elle a beaucoup de joueurs qui pratiquent en Afrique du Sud et travaillent tous les jours ensemble, dont 7 joueurs de Mamelodi Sundowns. Ils ont emmagasiné de la confiance, notamment grâce à leur victoire lors de la Supercoupe d'Afrique", a décrypté Walid Regragui.

Qualifiés en étant deuxième du groupe E, derrière le Mali, les Bafana Bafana possède une équipe "joueuse et qui va très vite vers l’avant", a poursuivi le sélectionneur, assurant que la dernière confrontation entre les deux nations, remportée en juin 2023 par l’Afrique du Sud (2-1) dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2023, n’est pas révélatrice de la valeur actuelle des deux équipes.

Le sélectionneur national ne souhaite d'ailleurs pas entrer dans un jeu de comparaisons, mais plutôt de "continuer sur la lancée". "Ce qui m’importe, ce n’est pas l'Afrique du Sud mais mon équipe", a-t-il précisé avant de mettre en avant les ingrédients de la qualification.

"Il y a toujours une marge de progression, comme l’efficacité devant le but, mais nous sommes satisfaits, surtout compte tenu des conditions climatiques difficiles à San-Pédro. D’où l’importance de mieux gérer nos matchs et de gagner davantage de duels en étant plus agressifs", a-t-il souligné.

Pour finir, Walid Regragui est revenu sur la suspension de la sanction qui l'avait empêché d'être sur le banc face à la Zambie. "Je remercie la Confédération africaine de football d’avoir annulé la sanction, car il n’y avait pas de raison que je sois sanctionné. Heureusement que la commission d'appel a réduit la suspension qui est une erreur manifeste", a-t-il conclu.