Cartes de presse : les propositions de la FMEJ pour remédier aux dysfonctionnements soulevés

Des dysfonctionnements ont été constatés lors de la dernière opération d'octroi et de renouvellement des cartes de presse, suite à l'adoption du nouveau mode de traitement des demandes en ligne. La Fédération marocaine des éditeurs de journaux réagit.

Cartes de presse : les propositions de la FMEJ pour remédier aux dysfonctionnements soulevés

Le 8 janvier 2024 à 12h33

Modifié 8 janvier 2024 à 15h51

Des dysfonctionnements ont été constatés lors de la dernière opération d'octroi et de renouvellement des cartes de presse, suite à l'adoption du nouveau mode de traitement des demandes en ligne. La Fédération marocaine des éditeurs de journaux réagit.

Dans un communiqué, la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) rappelle que, pour remédier aux difficultés survenues lors du renouvellement des cartes professionnelles, il est nécessaire de "protéger les droits acquis des collègues détenant la carte professionnelle et ne pas appliquer une décision rétroactive à leur encontre".

"La seule convention collective existante dans le secteur est celle signée en 2005 par la Fédération des éditeurs. Elle concerne uniquement la presse écrite. Pour la presse électronique et la presse régionale, des efforts ont été déployés en fixant initialement un salaire minimum de 3.000 dirhams. Ensuite, le Conseil national de la presse a œuvré pour augmenter ce salaire à 4.000 dirhams. Rien n'a changé depuis, et il n'y a aucune autre convention collective à ce sujet qui engage quiconque à autre chose que ce qui a été mentionné", rappelle la FMEJ.

"Toute révision doit être effectuée conformément aux lois en vigueur dans le Royaume, et doit être sujette à discussion, dialogue et accord entre les représentants des salariés et les représentants des employeurs de manière indépendante et logique. Dans le cas contraire, toute décision sera considérée comme une violation de la loi et un dépassement des compétences", poursuit la même source.

La FMEJ apporte également les précisions suivantes :

- Toutes les entreprises sont tenues de déclarer leurs salariés auprès de la CNSS. Il n'appartient pas à la commission intérimaire de remplacer la CNSS ou la Direction des impôts pour percevoir les cotisations, ni de passer outre les dispositions du Code du travail.

- La commission intérimaire est tenue de veiller à la protection de la stabilité de toutes les entreprises du secteur dans différentes régions du pays, à la préservation des emplois et à contribuer à leurs programmes de réhabilitation, sans décisions hâtives, arbitraires ou capricieuses.

- La réforme générale du secteur impose la participation de toutes les organisations professionnelles ayant une représentation et une crédibilité, sans exclure aucune partie, avec la coordination du ministère de tutelle et de la commission intérimaire, dans le cadre du dialogue au sein de la profession et pour éviter la fragmentation, la division, et les tensions.

- Il est également nécessaire de créer des formes incitatives à travers des procédures réglementaires et des programmes de soutien public, ainsi que la formation continue, dans le cadre d'un plan stratégique dirigé par les autorités publiques en collaboration avec les organisations professionnelles sérieuses. Sinon, le déclin se poursuivra, et le secteur restera dans une impasse.

La Fédération marocaine des éditeurs de journaux renouvelle son appel à "tous ceux qui sont soucieux de l'avenir de la profession et de sa crédibilité à coopérer et à travailler ensemble". Elle se considère "ouverte et prête au dialogue et à la coopération, que ce soit avec les éditeurs et les responsables des entreprises de presse, ou avec tous les syndicats professionnels, y compris le Syndicat national de la presse marocaine, qui a signé en 2005 l'accord collectif en vigueur jusqu'à aujourd'hui".

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