Répliques sismiques : la situation va se stabiliser dans quelques mois (ING)
La tendance générale de l’activité sismique est en diminution graduelle vers des taux plus bas, affirme Nacer Jabour, chef de division à l'Institut national de géophysique (ING).
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Répliques sismiques : la situation va se stabiliser dans quelques mois (ING)
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Basma Khirchi
Le 25 septembre 2023 à 15h43
Modifié 25 septembre 2023 à 15h43La tendance générale de l’activité sismique est en diminution graduelle vers des taux plus bas, affirme Nacer Jabour, chef de division à l'Institut national de géophysique (ING).
Une conférence s'est tenue le vendredi 22 septembre à l'initiative du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRTS), sur le thème : "L’institutionnel et le scientifique de la géophysique et de la sismologie au Maroc : acquis et perspective".
Intervenant lors de cette conférence, Nacer Jabour, chef de division à l'Institut national de géophysique (ING), relevant du CNRTS, a évoqué le contexte, l'analyse et le bilan du séisme d'Al Haouz.
D'après le sismologue, "jamais un tremblement de terre ne s'était étendu sur un rayon de 50 km au Maroc".
"En se basant sur les données historiques, cet événement sismique correspond probablement à une longue période de retour, en d’autres termes, à un long cycle sismique. Plusieurs siècles de raccourcissement de la croûte terrestre sont nécessaires pour produire un séisme de cette taille", explique Nacer Jabour.
"Les catalogues de sismicité historiques compilés pour le Maroc contiennent des tremblements de terre caractéristiques, avec des cycles courts de deux siècles en moyenne, et moins avec le même niveau de dégâts localisés pour le même type de constructions, comme décrit dans les manuscrits historiques. Des dégâts de cette ampleur, sur un rayon de 50 km, attribués à cet événement n’ont jamais été rapportés avant cette date."
Répliques : la situation sera stable dans quelques mois
"La phase post-sismique est marquée par des séries de répliques épisodiques. La plus forte réplique a eu lieu vingt minutes après le choc principal, avec une magnitude de 5,7. La tendance générale de l’activité sismique est en diminution graduelle vers des taux plus bas. Dans quelques mois, la situation retrouvera un régime de stabilité après le réajustement du champ de contrainte tectonique", décrit Nacer Jabour.
"Nous pouvons conclure que nous entrons dans un nouveau long cycle sismique. Les études de l’aléa sismique disponibles deviennent, dans ces circonstances, très limitées dans l’utilisation pratique. Une mise à jour de l’évaluation de l’aléa sismique dans notre région est très recommandée dans l’objectif de préparer des communautés plus résilientes", conclut-il.
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