Reprise du secteur textile, concurrence étrangère, informel... Le point avec Anass El Ansari (AMITH)

Elu il y a sept mois à la tête de l’Association marocaine du textile habillement (AMITH), Anass El Ansari nous expose ses trois priorités : le développement des exportations marocaines, la souveraineté industrielle et l'investissement. Il répond, par ailleurs, sans détour à l'ensemble des questions d'actualité qui touchent le secteur. Entretien.

Reprise du secteur textile, concurrence étrangère, informel... Le point avec Anass El Ansari (AMITH)

Le 31 janvier 2023 à 20h23

Modifié 31 janvier 2023 à 20h29

Elu il y a sept mois à la tête de l’Association marocaine du textile habillement (AMITH), Anass El Ansari nous expose ses trois priorités : le développement des exportations marocaines, la souveraineté industrielle et l'investissement. Il répond, par ailleurs, sans détour à l'ensemble des questions d'actualité qui touchent le secteur. Entretien.

Dans cette interview , Anass El Ansari revient sur les mesures prises par l’AMITH pour relancer un secteur lourdement touché par la crise du Covid. Si les industriels ont retrouvé le chemin de l’export, les difficultés ne manquent pas... mais les espoirs sont permis, comme le développement du made in Morocco ou la culture du chanvre qui ouvre de nombreuses perspectives.

Le marché domestique est pris en étau entre l’informel et les importations en provenance de pays à bas coûts de production

Médias24 : Cela fait maintenant près de sept mois que vous êtes à la tête de l’AMITH. Quels sont les chantiers prioritaires sur lesquels vous avez travaillé ?

Anas El Ansari : Depuis le début de notre mandat, les chantiers prioritaires sur lesquels nous avons travaillé touchent trois volets.

Sur le volet développement des exportations marocaines, la priorité concerne la diversification des marchés et des clients. Nous avons accompagné nos entreprises textile dans plusieurs salons à l’international, en Europe et aux Etats-Unis. L’AMITH a également organisé, en 2022, deux salons dont un salon international regroupant toute la chaîne de valeur dans la région de Casablanca, et un autre à Tanger pour mettre en avant les potentialités de la région. Nous sommes également en train de conclure plusieurs partenariats avec les associations professionnelles et Chambres de commerce étrangères présentes au Maroc, qui font partie nos marchés cibles, notamment l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni.

Concernant le marché domestique, l’AMITH s’attelle à encourager l’investissement en amont de notre chaîne de valeur. L’objectif est de renforcer notre souveraineté industrielle, qui dépend à plus de 80% d’intrants importés. En offrant au consommateur marocain un produit 100% marocain, nos industriels seront en mesure de reconquérir leur marché domestique. Aujourd’hui, le marché est pris en étau entre l’informel et les importations en provenance de pays à bas coûts de production, mais aussi de pays utilisant des pratiques de concurrence déloyale dans le cadre d’accords de libre-échange.

Dans la continuité du point précédent sur l’investissement, il s’agit d’encourager les investissements dans les régions en dehors de l’axe Casablanca-Tanger, où sont concentrées la majorité des unités textile. Dans ce cadre, un appel à projet sera lancé pour promouvoir les investissements dans les provinces du Sud.

La reprise se confirme

- Les chiffres de novembre 2022 de l’Office des changes font état d’une croissance des exportations de 22% par rapport à la même période de 2021. Cela veut-il dire qu’aujourd’hui, le textile se porte bien ?

-Le Maroc est une plateforme de référence dans l’approvisionnement mondial. Il figure depuis plusieurs années dans le top 10 des fournisseurs d’habillement pour l’Europe. Il est aujourd’hui le deuxième fournisseur du bassin méditerranéen. A fin novembre 2022, les exportations du secteur ont dépassé les 38 milliards de dirhams, soit 7 milliards de dirhams de plus qu’à la même période en 2021. Le secteur a donc renoué avec la croissance après la crise de 2020 qui, rappelons-le, avait entraîné un arrêt quasi-total de notre activité à l’export pendant plusieurs mois.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la place de l’Asie dans l’approvisionnement européen n’a jamais vraiment été menacée, même au plus fort de la crise

- La crise sanitaire et ses conséquences sur les chaînes d’approvisionnement avaient boosté les commandes pour les opérateurs marocains. Le retour des donneurs d’ordres au Maroc se confirme-t-il ?

-Avec la fermeture des magasins pendant les confinements de 2020 et 2021, les enseignes se sont retrouvées avec des stocks en provenance d’Asie qu’elles n’arrivaient pas à vendre.

A la réouverture, il leur a aussi fallu des nouveautés de saison à mettre dans les rayons, pour lesquelles les donneurs d’ordres ne pouvaient pas s’approvisionner en Asie vu les délais de production et de livraison, mais aussi compte tenu des coûts logistiques à l’époque. Ils se sont donc tournés vers un approvisionnement de proximité qui leur permettait de placer de nouvelles commandes rapidement et de se faire livrer dans des délais très courts.

L’industrie textile marocaine a bénéficié de cette situation car elle était en mesure d’apporter de vraies solutions à ces problématiques. Le retour des donneurs d’ordres se confirme donc, comme l’atteste la croissance des exportations du secteur mentionnée précédemment.

- Le prix du fret maritime a considérablement chuté et se rapproche de son niveau d’avant-crise. Est-ce que cela peut profiter aux concurrents asiatiques ? Peut-on s’attendre à un retour d’intérêt des donneurs d’ordres pour l’Asie ?

-Les statistiques des importations européennes d’habillement en provenance d’Asie à fin novembre 2022 confirment un retour des donneurs d’ordres vers l’Asie, même si contrairement à ce que l’on pourrait penser, la place de l’Asie dans l’approvisionnement européen n’a jamais vraiment été menacée, même au plus fort de la crise, grâce à la place prépondérante qu’elle occupe dans l’approvisionnement des donneurs d’ordres européens.

Sur les 12 premiers fournisseurs d’habillement de l’Europe, 9 sont asiatiques, les 3 autres étant la Turquie, le Maroc et la Tunisie. La part des importations en provenance d’Asie, qui était de 71% en 2019, a certes légèrement baissé en 2020, mais a repris sa croissance dès 2021 pour atteindre près de 76% à fin novembre 2022.

Le ralentissement des exportations sur le dernier trimestre est lié en partie à la baisse des commandes reçues du groupe Inditex

 

- La marque Camaïeu était parmi l’un clients importants des confectionneurs marocains. Sa mise en liquidation menace-t-elle le secteur marocain ? Y a-t-il des mesures d’aide ou d’assistance prévues pour ses fournisseurs marocains, qui restent avec d’importantes créances impayées ?

-La mise en liquidation de Camaïeu a effectivement eu un impact important sur les industriels marocains, notamment ceux qui fournissaient la marque en produits finis et qui se sont retrouvés avec des impayés importants. Mais le cas Camaïeu n’est pas unique ; d’autres donneurs d’ordres mis en liquidation ces dernières années ont fait défaut à leurs fournisseurs partout dans le monde.

Il n’existe aujourd’hui au Maroc aucun dispositif permettant de limiter ces risques et leur impact financier sur les industriels nationaux. Ces derniers doivent en supporter les conséquences, faute d’assurance à l’export suffisante pour limiter le risque financier pour l’industriel exportateur, ou d’une institution financière dédiée au financement et à la garantie des échanges extérieurs sur le modèle d’une "Export Import Bank (Eximbank)" comme cela existe dans plusieurs pays concurrents du Maroc.

- Des articles de presse font état d’une baisse importante des commandes du groupe Inditex à partir de septembre 2021. Pouvez-vous confirmer et expliquer la raison de ce revirement ?

-Si le secteur affiche une croissance de ses exportations de 22% sur les 11 premiers mois de l’année 2022 en comparaison avec la même période en 2021, une analyse mensuelle des chiffres à l’export révèle une baisse importante de cette croissance sur le dernier trimestre de l’année, avec un taux de croissance des exportations textile de seulement 1,2% en novembre 2022 par rapport à la même période en 2021.

Le groupe Inditex étant un client majeur pour l’industrie textile marocaine, le ralentissement des exportations marocaines est forcément lié en partie à la baisse des commandes reçues de ce client, qui a adopté une politique d’achat plus prudente face à la baisse de la consommation en habillement à l’échelle internationale.

- Pouvons-nous dire que les opérateurs du textile marocain sont dépendants d’Inditex ?

-Le groupe Inditex est, sans aucun doute, un client majeur de l’industrie textile marocaine, comme il est également un client incontournable de l’industrie textile dans beaucoup de pays, vu son importance dans le paysage de la distribution d’articles d’habillement à l’échelle internationale.

L’importance d’Inditex dans le portefeuille client de nos industriels s’explique également par la rapidité et la flexibilité de notre outil de production, et par la proximité géographique entre le Maroc et l’Espagne, qui répondent aux attentes de ce client dont le business model est basé sur la fast fashion.

Dépendance aux intrants importés

- Pourquoi ne parvient-on toujours pas à diversifier nos marchés, notamment vers les pays avec lesquels nous avons des accords de libre-échange ?

-Si le principal client du textile marocain reste le marché espagnol, il n’en reste pas moins que nous exportons également vers la France et les pays d’Europe du Nord, comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni. Cependant, il faut savoir qu’en moyenne, 85% des intrants dans la production textile marocaine sont importés. Cette réalité empêche le secteur de profiter pleinement de certains accords de libre-échange qui imposent des règles d’origine strictes.

Il devient donc urgent d’investir dans le renforcement des capacités marocaines dans l’amont textile, afin d’accroître l’intégration verticale du secteur, et donc sa compétitivité. Un amont local fort permettra le développement d’un produit marocain intégré, et des fournisseurs amont plus compétitifs renforceront la compétitivité globale des produits textiles et habillements marocains.

Cela permettra aussi de mieux exploiter les ALE qui existent actuellement, et qui imposent soit une double, soit une triple transformation, pour bénéficier des exonérations de droits de douane.

- Le Maroc n’arrive toujours pas à drainer des investissements dans l’amont du secteur. La cause souvent citée est la cherté du prix de l’énergie. Avec la hausse du prix de l’énergie en Europe, l’électricité au Maroc est devenue moins chère. Cela ouvre-t-il des perspectives de développement dans ce sens ?

-La hausse du prix de l’énergie en Europe ne change pas grand-chose à la compétitivité des industriels amont marocains, nos principaux concurrents sur ce segment se situant principalement en Asie ou en Turquie et bénéficiant d’importants soutiens de la part de leur gouvernements sur tous les facteurs de production (et pas seulement l’énergie) pour maintenir et renforcer leur compétitivité.

Nos concurrents redoublent d’ingéniosité pour contourner les mesures mises en place par les autorités marocaines et continuer à inonder le marché

Le made in morocco est possible

- L’intégration peut aussi se faire par l’aval du secteur. L’ambition d’avoir des marques nationales leaders qui puissent porter l’industrie textile à l’international peine toujours à se concrétiser. Y a-t-il des actions qui peuvent être entreprises dans ce sens ?

-Une de nos priorités est d’offrir à nos clients un produit made in Morocco intégré qui réponde à toutes les exigences. A cet égard, l’émergence de nouvelles marques marocaines sur notre territoire constitue l’un des chantiers prioritaires de notre stratégie.

Augmenter la part de marchés de l’offre textile marocaine sur le marché domestique passera par une offre made in Morocco intégrée avec un excellent rapport qualité-prix, soutenue par une campagne nationale et un label gage de qualité.

Ce sont les conditions pour redonner confiance au consommateur marocain dans les capacités de l’industrie nationale, qui est en mesure de satisfaire ses attentes en termes de qualité, de prix ou de mode.

- Vos prédécesseurs avaient lancé, quelques mois avant leur fin de mandat, une feuille de route qu’ils ont appelée "Dayem Morocco". Est-ce que vous vous inscrivez dans la continuité de cette stratégie et des axes qu’elle comportait ?

-Nous nous inscrivons dans la continuité de ce projet ambitieux que nos prédécesseurs ont tracé pour le devenir du secteur du textile et de l’habillement dans notre pays. Nous souhaitons encourager davantage les investissements dans l’économie circulaire, que nous ne considérons pas tant comme une contrainte, mais plus comme une réelle opportunité pour notre industrie de se positionner comme l’acteur de référence dans la région pour une production textile propre et durable.

- On a vu dernièrement que les droits anti-dumping sur les tapis à partir de la Chine et de l’Egypte ont été confirmés, à la demande de l’AMITH. Travaillez-vous sur d’autres dossiers relatifs à la protection du marché national ?

-La protection du marché national contre toute forme de concurrence déloyale qui pourrait mettre en péril la pérennité de notre industrie, et donc de nos emplois, est une bataille que mène l’AMITH au quotidien. En effet, nos concurrents redoublent d’ingéniosité pour contourner les mesures mises en place par les autorités marocaines et continuer à inonder le marché de produits vendus à des prix défiant toute concurrence et tout entendement.

Nous avons, à titre d’exemple, relevé des pratiques de contournement d’origine sur certains produits textiles turcs qui transitent par un pays européen pour éviter de payer les droits de douane mis en place sur ces produits finis, depuis la révision de l’accord de libre-échange avec la Turquie. Nous avons alerté les pouvoirs publics afin qu’ils prennent les mesures qui s’imposent pour contrer cette nouvelle pratique anticoncurrentielle des producteurs turcs.

L’informel d’importation détruit des pans entiers de la chaîne de valeur textile.

- L’opérationnalisation de la ZLECAF n’est toujours pas effective mais elle avance. L’AMITH a-t-elle une stratégie ou une vision pour en faire un levier pour la filière textile marocaine ? Que pense l’association du marché africain ?

-L’AMITH est fortement impliquée dans les discussions sur l’opérationnalisation de la ZLECAF (Zone de libre échange continentale africaine). Nous sommes convaincus que cet accord permettra de promouvoir l’industrialisation du continent et la création de valeur ajoutée et d’emplois pour tous. Il est effectivement temps pour notre continent de capitaliser sur ses ressources locales, qu’elles soient humaines ou naturelles, pour exporter des produits à plus forte valeur ajoutée.

Dans le cas précis de l’industrie textile, l’AMITH défend la mise en place de règles d’origine strictes basées à minima sur la double transformation, afin d’encourager les investissements dans l’amont textile et de créer des chaînes de valeur textiles intégrées et à forte valeur ajoutée sur le continent.

Cela permettra également de minimiser le risque que cet accord ne soit exploité par des pays non africains pour contourner les mesures douanières en place actuellement, et ainsi profiter de la zone de libre-échange africaine pour inonder le marché avec leurs produits au détriment des industriels locaux.

- Le secteur est aussi parmi ceux qui souffrent le plus de l’informel. On se souvient du drame de Tanger. Avez-vous noté des avancées concernant cette problématique ?

-Le secteur textile est effectivement l’un des secteurs les plus touchés par l’informel. Il est cependant important ici de distinguer le secteur informel de production du secteur informel d’importation.

L’informel d’importation détruit des pans entiers de la chaîne de valeur textile. A ce titre, des mesures de contrôles strictes doivent être mises en place pour limiter autant que possible l’entrée sur le territoire national de produits de contrebande à l’origine de pertes massives d’emplois dans l’industrie textile-habillement formelle et structurée.

L’informel de production, pour sa part, emploie une main-d’œuvre significative. Il est donc primordial d’accompagner ce pan de l’industrie dans son intégration au secteur formel pour mettre fin à la précarité et à la vulnérabilité de ses employés. Des actions concrètes sont mises en place par les pouvoirs publics pour transférer les unités de production informelles vers des zones industrielles aux normes qui permettent de garantir la sécurité des travailleurs et éviter que le drame de Tanger ne se reproduise. La généralisation de la protection sociale pour tous est également une avancée majeure que nous saluons.

Par ailleurs, parmi les mesures qui pourraient être mises en place pour accompagner l’intégration de l’informel de production, il y a la réduction du taux de TVA du secteur à 10% au lieu de 20% actuellement, pour atténuer le coût fiscal de cette intégration sur l’unité informelle, et réduire par la même occasion l’écart de compétitivité entre producteurs formels et informels.

Le chanvre industriel est une opportunité en or pour l’industrie textile marocaine dans toutes ses composantes

- L’AMITH avait déjà manifesté un fort intérêt sur l’usage légal du cannabis, notamment pour les tissus à base de chanvre. Où en êtes-vous sur ce dossier ?

-Nous sommes fermement convaincus que le chanvre industriel est une opportunité en or pour l’industrie textile marocaine dans toutes ses composantes, que ce soit dans l’habillement, le textile de maison ou le textile technique. De plus, les propriétés intrinsèques de cette plante en terme de durabilité offrent un avantage compétitif unique à l’industrie textile marocaine dans un contexte où la durabilité s’est imposée comme le seul futur possible pour cette industrie à l’échelle internationale.

Cependant, développer la chaîne de valeur textile à base de chanvre industriel nécessite des investissements colossaux, que les opérateurs privés ne pourront pas mettre en place seuls sans un soutien fort de l’Etat en matière de foncier, d’énergie, de financements et de R&D en biotextiles. C’est pourquoi il est primordial, si nous souhaitons faire émerger l’écosystème du chanvre industriel textile au Maroc, que cet écosystème soit inscrit comme projet à caractère stratégique dans le cadre de la nouvelle charte d’investissement, vu qu’il coche toutes les cases requises :

*Il contribuera à la sécurité hydrique du pays, la culture du chanvre industriel ne nécessitant que très peu d’eau et permettant la régénération naturelle des sols.

*Il engendrera la création d’un très grand nombre d’emplois en permettant le développement d’une filière textile totalement intégrée et durable à très fort potentiel de croissance, et donc d’emplois, notamment dans l’aval de la filière.

*Il contribuera au rayonnement économique et au positionnement stratégique du Maroc à l’échelle internationale en faisant du Maroc le leader de la production textile durable, que ce soit à l’échelle environnementale ou sociale.

*Il impactera significativement le développement d’écosystèmes sectoriels de par la variété d’applications que permet le chanvre textile, que ce soit pour l’industrie textile, mais également pour d’autres industries telles que l’automobile, l’aéronautique, le BTP, le médical, la défense nationale, l’agriculture et d’autres.

*Il contribuera significativement au développement de technologies, à travers la R&D dans les biotextiles, pour en exploiter toutes les propriétés et développer des produits à forte valeur ajoutée.

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