Rivale des Mercedes-Benz Classe S et de la BMW Série 7, dont les nouvelles générations datent respectivement de deux ans et de quelques mois, l’Audi A8 se devait de réagir pour rester dans la course. C’est chose faite, via une mise à jour que d’aucuns jugeraient plutôt légère. Un choix logique, puisque dans un an, la grande berline aux anneaux passera la main à un nouveau modèle, préfiguré par le concept Grandsphere.

Des retouches esthétiques

Au chapitre des changements esthétiques, l’A8 s’offre une nouvelle calandre encore plus imposante, dont les lamelles horizontales ont été remplacées par des facettes chromées en 3D.

Les optiques gagnent en caractère avec un décroché sur le bord inférieur et une signature lumineuse inédite, alors que les boucliers reçoivent des prises d’air latérales encadrées de chromes. Les modifications sont plus subtiles sur la face arrière, la principale étant l’apparition de feux à technologie OLED numérique aux animations dynamiques.

Au passage, l’A8 s’est allongée de deux petits centimètres, à 5,19 m de long pour la version “normale”, et à 5,32 m pour la variante étirée “Limousine”.

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Un habitacle cossu et techno

Dans l’habitacle, le mobilier a peu changé, alternant avec bonheur les écrans (trois au total) et les matériaux cossus.

C’est surtout le système d’infodivertissement qui évolue pour incorporer un assistant vocal dit intelligent, que le conducteur interpelle d’un “Hey Audi”. Comme il est de coutume à ce niveau de gamme, c’est sur la banquette arrière qu’on profite le mieux de l’A8.

C’est d’autant plus le cas sur la finition “Luxury”, réservée à la variante “L”, qui propose deux sièges individuels à réglage électrique, chauffants, ventilés et massants, deux écrans de 10,1 pouces et un système audio Bang & Olufsen doté de 23 enceintes.

Le conducteur (ou chauffeur) n’est pas en reste. Il est servi par une somme d’aides à la conduite, dont le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction freinage, l’alerte active de changement de voie ou encore l’assistance d’évitement et de braquage.

Exclusivement en Diesel

Côté motorisations, l’A8 n’est disponible sur le marché marocain qu’avec le V6 3.0 l Diesel, dans sa déclinaison de 249 ch (45 TDi) sur la version “courte”, et de 286 ch (50 TDi) sur la variante “L”. Si les deux sont associées à la transmission intégrale Quattro et à la boîte automatique Tiptronic à huit rapports, seule la version la plus puissante profite de la possibilité, selon les conditions de conduite, “d’éteindre” deux de ses six cylindres afin de réduire sa consommation.

Ces deux Diesel pourraient être rejoints par un six-cylindres hybride rechargeable (60 TFSi e), fort de 462 ch et d’une batterie de 14,4 kWh, lui permettant de revendiquer jusqu’à 59 km d’autonomie en tout électrique.

On s’en doute, entre présentation luxueuse, équipement pléthorique et motorisations performantes, l’Audi A8 réclame une facture conséquente. Le chèque à parapher varie ainsi de 1.230.000 DH (A8 50 TDi Signature) à 1.500.000 DH (A8 L 50 TDi Luxury), sans compter la fameuse “taxe de luxe”.