Suspension de la décision de grève des contrôleurs aériens
La grève devait commencer le 8 octobre 2022. Elle a été suspendue in extremis par les contrôleurs aériens. Leurs revendications feront l’objet de réunions avec le gouvernement à partir de mardi prochain.
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Basma Khirchi
Le 6 octobre 2022 à 19h47
Modifié 7 octobre 2022 à 7h40La grève devait commencer le 8 octobre 2022. Elle a été suspendue in extremis par les contrôleurs aériens. Leurs revendications feront l’objet de réunions avec le gouvernement à partir de mardi prochain.
Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, est un peu devenu le négociateur en chef du gouvernement. Il faut dire qu’il représente l’exécutif dans le dialogue social.
En tout état de cause, c’est lui que Aziz Akhannouch a désigné pour dialoguer avec les contrôleurs aériens, qui menaçaient de mener une grève à partir de ce samedi 8 octobre et pour une durée de 15 jours. Elle allait paralyser le trafic aérien et, en partie, le pays.
Sekkouri devait donc convaincre. Il a obtenu une suspension de l’appel à la grève. Aziz Akhannouch a décidé de reporter le conseil d’administration de l’Office national des aéroports (ONDA), initialement prévu ce vendredi 7 octobre, jusqu’à nouvel ordre.
Mardi prochain, une réunion est programmée avec les contrôleurs aériens pour lister les points de litige. Le chef du gouvernement s’est engagé à réunir dans une seconde étape, le conseil d’administration de l’ONDA dans le but de valider et faire adopter les revendications acceptées au préalable par le gouvernement.
Sursis donc de quelques jours avec probabilité de parvenir à un accord final.
L’appel à la grève des contrôleurs aériens a été lancé le 3 octobre dernier par la Confédération démocratique du travail (CDT). La grève était prévue du samedi 8 octobre à 15 h jusqu’au samedi 22 octobre, avec un service minimum dans l’intégralité de l’espace aérien marocain. Les contrôleurs aériens prévoyaient de cesser de fournir les services de la circulation aérienne dans tous les aéroports du Royaume, hormis pour les vols du palais royal, les vols d’État, militaires, sanitaires, à caractère humanitaire et, enfin, pour les opérations de recherche et de sauvetage.
“L’ONDA refuse d’appliquer les termes de l’accord signé en 2019 avec le précédent directeur général, Mohamed Zouhair El Oufir, et dont l’application avait été retardée par l’apparition de la pandémie. Le 3 août dernier, la CDT a donc entrepris de lancer une action sociale qui a finalement été suspendue par un procès-verbal donnant deux mois à l’administration de l’ONDA pour concrétiser ses promesses”, nous a expliqué Saïd Tsouli Hazim, représentant syndical des aiguilleurs du ciel, ajoutant qu’en l’absence d’une réponse le 3 octobre dernier, la CDT avait donc décidé de lancer un appel à la grève.
Selon le syndicaliste, la suspension définitive de la grève devrait être actée lors de la réunion du mardi 11 octobre, grâce à l’engagement du chef du gouvernement qui va mandater Nizar Baraka, ministre des Transports et de la logistique, et Younes Sekkouri, afin de respecter les termes de l’accord de 2019.
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