Diana Holding : un premier policy paper sur les défis de la transition agricole au Maroc
Dans un policy paper, le think tank ID3, du groupe Diana Holding, propose une nouvelle approche pour garantir une souveraineté alimentaire au Maroc, tout en relevant les principaux défis pour la transition agricole du pays.
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Le 4 octobre 2022 à 14h03
Modifié 4 octobre 2022 à 14h03Dans un policy paper, le think tank ID3, du groupe Diana Holding, propose une nouvelle approche pour garantir une souveraineté alimentaire au Maroc, tout en relevant les principaux défis pour la transition agricole du pays.
Sous la direction d’Estelle Forget, experte internationale en développement durable, et avec la collaboration de Jean-Marie Samson, ingénieur agronome, le think tank du groupe Diana Holding (ID3) a rendu public son premier policy paper, intitulé “Post-pandémie, stress hydrique et transition écologique : quelle transition agricole pour le Maroc ?”.
Cette étude analyse les enjeux du secteur agricole au Maroc et soulève trois problématiques majeures : la dégradation de l’environnement, la fragilité économique et la sécurité/souveraineté alimentaire.
Les experts d’ID3 considèrent que la crise du Covid-19, la hausse du coût de l’énergie accentuée par la résurgence des conflits, ainsi que les canicules et sécheresses à répétition, ont révélé les fragilités de l’agriculture au Maroc. Face à ces crises multiformes, ils appellent donc à :
- Préserver l’environnement car les sols agricoles marocains sont particulièrement vulnérables à l’érosion. La biodiversité, quant à elle, est en danger, à la fois en raison de la fragilité naturelle du milieu et de l’activité humaine, et de la fragilité économique.
- Favoriser une chaîne d’approvisionnement logistique résiliente : le défi pour le Maroc est d’anticiper les crises à venir, d’une part en améliorant la résilience plutôt que l’efficience de son modèle logistique national et international ; d’autre part en garantissant la sécurité de ses sources d’approvisionnement.
- Pérenniser les exploitations et les systèmes de production : le secteur agricole marocain connaît un problème de disponibilité et de productivité de sa main d’œuvre en raison de l’exode rural, la sécheresse en étant l’une des principales causes.
Pour anticiper l’avenir et garantir une souveraineté alimentaire, l’étude préconise une nouvelle approche qui repose sur les piliers suivants : favoriser l’innovation et l’intelligence collective, stopper le gaspillage alimentaire en sensibilisant les consommateurs, renforcer les partenariats régionaux et s’inspirer des bonnes pratiques internationales.
Enfin, le rapport propose cinq lignes de force afin d’organiser la montée en puissance du secteur : mobiliser les parties prenantes pour structurer la filière agricole, expérimenter en renforçant les partenariats d’innovation avec les universités et centres de recherche, analyser en consolidant les bonnes pratiques internationales et les innovations techniques, réduire le gaspillage alimentaire et enfin, neutraliser l’impact des cultures sur l’environnement en se réinterrogeant sur les choix des cultures.
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