Avortement. El Otmani tacle le gouvernement après la mort de Meriem
L’ancien chef du gouvernement déplore le retrait de la version révisée du Code pénal, qui étendait les cas de figure pour lesquels la pratique de l’avortement aurait été légale.
Avortement. El Otmani tacle le gouvernement après la mort de Meriem
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Le 29 septembre 2022 à 11h48
Modifié 29 septembre 2022 à 15h25L’ancien chef du gouvernement déplore le retrait de la version révisée du Code pénal, qui étendait les cas de figure pour lesquels la pratique de l’avortement aurait été légale.
Saad Dine El Otmani a fait part de sa réaction suite à la mort de Meriem, une adolescente de 15 ans décédée dans la nuit du 6 au 7 septembre alors qu’elle subissait un avortement clandestin à Boumia (province de Midelt).
Pour rappel, quatre personnes sont impliquées dans cette affaire. Toutes étaient présentes au moment des faits, dont la mère de l’adolescente, l’auteur présumé du viol et une sage-femme.
Sur son compte Twitter, l’ancien chef du gouvernement a déploré le retrait du Parlement du projet de loi prévoyant d’étendre la pratique de l’avortement à d’autres cas de figure, notamment les grossesses issues d’un viol ou d’un inceste, les malformations fœtales ou en cas de dégradation de la santé mentale de la mère.
1/ 2 وفاة الطفلة مريم أثناء إجراء عملية إجهاض ناتج عن اغتصاب في ظروف غير آمنة يسائل الحكومة الحالية التي سحبت #مشروع_القانون_الجنائي الذي تضمن مقتضيات تستثني حالات مثل الاغتصاب وزنا المحارم والتشوهات الخلقية الشديدة من التجريم =
— سعد الدين العثماني EL OTMANI Saad dine (@Elotmanisaad) September 28, 2022
Selon le Code pénal en vigueur, l’interruption volontaire de grossesse (IGV) est passible d’emprisonnement au Maroc quand elle n’est pas justifiée par un danger pour la santé de la mère. La femme qui avorte risque de six mois à deux ans de prison, et les personnes qui pratiquent l’acte, d’un à cinq ans de prison.
Le débat sur le droit à l’interruption volontaire de grossesse relancé
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Modifié 29 septembre 2022 à 15h25