Où Mohamed Kettani décrit une “tension extrême” sur la rétention des talents IT, et Miraoui promet d’agir
SCÈNES VUES. La forte demande sur le recrutement des profils spécialisés en technologies de l’information, notamment de la part des entreprises étrangères, confronte les entreprises marocaines à la difficulté de trouver et de retenir ces talents.
Où Mohamed Kettani décrit une “tension extrême” sur la rétention des talents IT, et Miraoui promet d’agir
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Yahya Benabdellah
Le 28 septembre 2022 à 16h11
Modifié 28 septembre 2022 à 18h34SCÈNES VUES. La forte demande sur le recrutement des profils spécialisés en technologies de l’information, notamment de la part des entreprises étrangères, confronte les entreprises marocaines à la difficulté de trouver et de retenir ces talents.
- Les entreprises, notamment les banques, vivent “sous tension extrême” pour la rétention des profils IT.
- Abdellatif Miraoui réunira les professionnels la semaine prochaine pour envisager une démarche collective de formation en urgence.
- Sur 10.000 ingénieurs formés chaque année au Maroc, près de la moitié partent à l’étranger.
La scène a eu lieu au cours de la cérémonie de présentation du bilan de la banque de projets, ce mardi 27 septembre. Elle a réuni Mohamed El Kettani, vice-président du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) et président-directeur général d’Attijariwafa bank, Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, et Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du commerce.
Profitant de la présence de Abdellatif Miraoui face à lui, Mohamed El Kettani a pointé la difficulté “extrême” du recrutement et de la rétention des profils d’ingénieurs dans les technologies de l’information.
“Nous vivons une tension extrême qui freine l’accélération du développement technologique de nos entreprises. Nous sommes confrontés à un stress quotidien relatif à la disponibilité des talents dans les systèmes d’information, la cybersécurité, le digital, la data science et la blockchain”, a-t-il déploré.
Bien qu'il ait salué l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur de créer des écoles de codage au sein des universités, qui devraient offrir des certifications relatives à des compétences informatiques pour 100.000 étudiants à l’horizon 2026, il a souligné l’urgence actuelle, estimant que la situation ne permettait pas d’attendre une date aussi lointaine.
“Nous aurions été satisfaits d’avoir une telle disponibilité d’ici dix-huit mois, en nous mobilisant tous, secteur bancaire et pouvoirs publics. Au même titre que le ministre de l’Industrie et du commerce a préparé une banque de projets pour l’investissement, nous aimerions une banque de talents et d’avenir”, a-t-il ajouté.
Abdellatif Miraoui, assis parmi le public, est monté sur l’estrade pour proposer à Mohamed El Kettani un rendez-vous “la semaine prochaine” afin de réunir tous les opérateurs qui le souhaitent et mettre en place une démarche qu’il promet d’appliquer “immédiatement”.
Aussitôt, Ryad Mezzour, hôte de l’événement, leur a proposé de s’inspirer du modèle de l’ingénierie automobile, qu’il juge réussi. Il a expliqué comment le Maroc était passé de 200 ingénieurs dans l’automobile à 7.500 en l’espace de trois ans, dont 2.000 ont été recrutés cette année par une seule entreprise, faisant de Casablanca la dixième destination mondiale en termes d’investissement R&D dans l’automobile, selon le ministre de l’Industrie.
Plus tôt lors de la cérémonie, Abdellatif Miraoui avait en effet abordé la problématique relative à l’émigration des talents. “Nous allons doubler le nombre de lauréats en médecine, mais sachez que sur les 1.400 médecins formés chaque année, 700 partent à l’étranger. Nous rencontrons également ce problème avec les ingénieurs : 4.000 à 5.000 partent sur les 10.000 que l’on forme chaque année”, a-t-il rappelé.
Vous pouvez visionner cet échange sur la vidéo ci-dessous, à partir de 1 :55 :35.
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Modifié 28 septembre 2022 à 18h34